Chronique
HELLYEAH - BLOOD FOR BLOOD / Eleven Seven Music 2014
Le super groupe américain HELLYEAH est de retour pour son quatrième opus, ce, deux ans après le correct Band of brothers. Toujours arpentant leur thrash metal, ils débarquent avec leur nouveau bassiste Kyle Sanders (Bloodsimple) prêt à tout faire péter.
L’album débute avec son titre éponyme « Blood for Blood ». Il m’aura fallu quelques écoutes avant de rentrer dans leur musique mais force est de constater que l’on s’imprègne bien de cette musique à la croisée du thrash américain et du neo metal avec ces effets sur la voix de Chad. Un premier titre qui chauffe bien. Les riffs tranchants se poursuivent et lancent « Demons in the night » qui poursuit cette avancée dans du metal brut de haute volée où le quartet s’en donne à cœur joie et nous envoie une sacrée rafale dans la face avec son refrain et son couplet ‘rapé’ et nerveux. Accélération du tempo pour « Soul Killer », toujours avec cette puissance donnée et partagée avec aisance, qui prend les tripes et ne nous fait pas décrocher de cette musique vorace et énergique.
« Moth » arrive plus posée, avec une entrée en la matière faite par Vinnie derrière ses fûts, nous plongeant dans un moment de douceur avec cette entrée en voix claire pour cette power ballade bien sympathique. Après ce moment de douceur, place à un des meilleurs titres de ce disque, à savoir « Cross to Bier (Cradle of bones) ». Tout y est : puissance, musique sauvage appuyée par un chant monstrueux, et des passages posés musicalement mais brutaux niveau chant. Un chant où Chad excelle et nous régale. Quel titre !
Au tour de Tom Maxwell de nous régaler sur cette intro, propulsant « DMF » (aka damn mother fucker) dans un metal headban(d/g)ant qui fait mouche une fois de plus. Un brin de folie s’empare alors du groupe sur « Gift » qui nous offre un titre de neo metal dans une veine à la Marilyn Manson mais en plus vivace et moderne ; donnant un morceau explosif. Le tout se calme un peu avec « Hush » où Chad reprend sa voix claire sur titre que l’on pourrait considérer comme un radio metal, où vous l’avez compris tout est fait pour conquérir le grand public. Ce, avec quand même une touche de hargne histoire de ne pas trop dénaturer l’ensemble. Cette interlude musicale passée, le groupe revient aux sources avec du blast, du bourrinage sur « Say when » qui revient en chargeant telle la cavalerie déboulant pour tout défoncer. Le résultat, votre nuque vous donnera le compte. Pour conclure ce disque, le quartet nous offre « Black December », nouveau titre de radio metal façonné à la Lenny Kravitz mais où Vinnie fait la différence dans l’ensemble et où Chad se démarque sur le refrain avec sa voix gutturale et puissante.
Conclusion : il faut un peu de temps pour entrer dans cet album et s’y faire mais force est de constater qu’au final il se laisse écouter avec plaisir et donnera hargne, puissance et motivation à travers ces compos racées, rageuses et envolées.
L’album débute avec son titre éponyme « Blood for Blood ». Il m’aura fallu quelques écoutes avant de rentrer dans leur musique mais force est de constater que l’on s’imprègne bien de cette musique à la croisée du thrash américain et du neo metal avec ces effets sur la voix de Chad. Un premier titre qui chauffe bien. Les riffs tranchants se poursuivent et lancent « Demons in the night » qui poursuit cette avancée dans du metal brut de haute volée où le quartet s’en donne à cœur joie et nous envoie une sacrée rafale dans la face avec son refrain et son couplet ‘rapé’ et nerveux. Accélération du tempo pour « Soul Killer », toujours avec cette puissance donnée et partagée avec aisance, qui prend les tripes et ne nous fait pas décrocher de cette musique vorace et énergique.
« Moth » arrive plus posée, avec une entrée en la matière faite par Vinnie derrière ses fûts, nous plongeant dans un moment de douceur avec cette entrée en voix claire pour cette power ballade bien sympathique. Après ce moment de douceur, place à un des meilleurs titres de ce disque, à savoir « Cross to Bier (Cradle of bones) ». Tout y est : puissance, musique sauvage appuyée par un chant monstrueux, et des passages posés musicalement mais brutaux niveau chant. Un chant où Chad excelle et nous régale. Quel titre !
Au tour de Tom Maxwell de nous régaler sur cette intro, propulsant « DMF » (aka damn mother fucker) dans un metal headban(d/g)ant qui fait mouche une fois de plus. Un brin de folie s’empare alors du groupe sur « Gift » qui nous offre un titre de neo metal dans une veine à la Marilyn Manson mais en plus vivace et moderne ; donnant un morceau explosif. Le tout se calme un peu avec « Hush » où Chad reprend sa voix claire sur titre que l’on pourrait considérer comme un radio metal, où vous l’avez compris tout est fait pour conquérir le grand public. Ce, avec quand même une touche de hargne histoire de ne pas trop dénaturer l’ensemble. Cette interlude musicale passée, le groupe revient aux sources avec du blast, du bourrinage sur « Say when » qui revient en chargeant telle la cavalerie déboulant pour tout défoncer. Le résultat, votre nuque vous donnera le compte. Pour conclure ce disque, le quartet nous offre « Black December », nouveau titre de radio metal façonné à la Lenny Kravitz mais où Vinnie fait la différence dans l’ensemble et où Chad se démarque sur le refrain avec sa voix gutturale et puissante.
Conclusion : il faut un peu de temps pour entrer dans cet album et s’y faire mais force est de constater qu’au final il se laisse écouter avec plaisir et donnera hargne, puissance et motivation à travers ces compos racées, rageuses et envolées.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site de Hellyeah
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