Chronique
EMERGENCY GATE - INFECTED / Fast Ball 2014
Tout juste un an après leur album « You » qui m’avait valu pour l’anecdote une bonne gueule de bois avec Matthias Kupka lors de son passage à Paris, voilà que le quartet germanique débarque avec sa nouvelle galette « Infected ». On passera sur l’épisode de collaboration du groupe avec Haddaway pour la reprise de « What is Love », et on se plonge dans cet univers de melodic death metal.
Premier titre de l’album, mais aussi premier single, « Sons of the second » met les choses au clair rapidement : le groupe poursuit son avancée musicale et nous offre un titre puissant voire bourrin où Matthias alterne chant guttural et chant clair donnant une dimension supplémentaire. « Going under » se voit être moins tourné grand public et attaque plus violemment, mais prend un aspect un peu plus mélodique et léger par moment, mais où la base musicale du groupe reste maître. Débarquant avec un son plus électro, « Revelation » vient monter la dose d’adrénaline avec sa petite touche rétro niveau clavier, aidant cette musique violente au refrain d’enfer à s’envoler et à nous faire vibrer. Cette fois-ci c’est la guitare qui prend le dessus et qui mène « Your last smile », appuyée par une batterie maltraitée, et où il faut le dire Matthias nous régale au chant. « Crushing down » retentit et nous fait passer un autre palier : ça bourrine, c’est mélodique, c’est porteur et c’est preneur. Une petite pépite notable ; et qui comme on dit une pépite en appelle une autre. Mais celle-ci est encore mieux et sera certainement LE morceau de l’album. Il s’agit de « We wanna party ». Début de sauvage, refrain épique, paroles évocatrices, rappelant cette cuite avec Matthias… Des up beats martelants … bref du bonheur qu’est cette chanson, avec en prime un passage façon dance 90’s.
Léger changement de registre sur « Infected nightmare », et retour aux origines avec du melodic death metal pur et dur, avec un refrain défonçant tout sur son passage et une musique virile et toujours autant accrocheuse. Un peu plus posée que le reste des titres mais tout autant agressive de par son ambiance, « Drowing in hate » est un mid tempo où le chant clair est majoritaire, donnant une nouvelle approche de la musique de ce combo. Retour aux sonorités électro sur « The beginning », qui nous après nous explose à la figure telle une bombe et tout en étant posé reste virulent. « Pathetic me » continue cette approche musicale avec une batterie plus martelée, appuyée des guitares et une basse tranchantes et diablement efficaces. Pour « Loving hate », ce sera un retour à du bourinage traditionnel mais toujours percutant et bien fait. Et pour terminer cet album, quoi de mieux qu’une ballade au nom de "Peace of mind" . Aussi surprenant soit-il, ce titre rappelant la grande période des années rock des 80’s, nous empreint de nostalgie et conclue ce disque d’une très belle manière.
Conclusion : Cet album est tout simplement quarante minutes de tuerie qu’on ne verra pas passer tellement c’est bon. Comme on dit : Danke Schön.
Premier titre de l’album, mais aussi premier single, « Sons of the second » met les choses au clair rapidement : le groupe poursuit son avancée musicale et nous offre un titre puissant voire bourrin où Matthias alterne chant guttural et chant clair donnant une dimension supplémentaire. « Going under » se voit être moins tourné grand public et attaque plus violemment, mais prend un aspect un peu plus mélodique et léger par moment, mais où la base musicale du groupe reste maître. Débarquant avec un son plus électro, « Revelation » vient monter la dose d’adrénaline avec sa petite touche rétro niveau clavier, aidant cette musique violente au refrain d’enfer à s’envoler et à nous faire vibrer. Cette fois-ci c’est la guitare qui prend le dessus et qui mène « Your last smile », appuyée par une batterie maltraitée, et où il faut le dire Matthias nous régale au chant. « Crushing down » retentit et nous fait passer un autre palier : ça bourrine, c’est mélodique, c’est porteur et c’est preneur. Une petite pépite notable ; et qui comme on dit une pépite en appelle une autre. Mais celle-ci est encore mieux et sera certainement LE morceau de l’album. Il s’agit de « We wanna party ». Début de sauvage, refrain épique, paroles évocatrices, rappelant cette cuite avec Matthias… Des up beats martelants … bref du bonheur qu’est cette chanson, avec en prime un passage façon dance 90’s.
Léger changement de registre sur « Infected nightmare », et retour aux origines avec du melodic death metal pur et dur, avec un refrain défonçant tout sur son passage et une musique virile et toujours autant accrocheuse. Un peu plus posée que le reste des titres mais tout autant agressive de par son ambiance, « Drowing in hate » est un mid tempo où le chant clair est majoritaire, donnant une nouvelle approche de la musique de ce combo. Retour aux sonorités électro sur « The beginning », qui nous après nous explose à la figure telle une bombe et tout en étant posé reste virulent. « Pathetic me » continue cette approche musicale avec une batterie plus martelée, appuyée des guitares et une basse tranchantes et diablement efficaces. Pour « Loving hate », ce sera un retour à du bourinage traditionnel mais toujours percutant et bien fait. Et pour terminer cet album, quoi de mieux qu’une ballade au nom de "Peace of mind" . Aussi surprenant soit-il, ce titre rappelant la grande période des années rock des 80’s, nous empreint de nostalgie et conclue ce disque d’une très belle manière.
Conclusion : Cet album est tout simplement quarante minutes de tuerie qu’on ne verra pas passer tellement c’est bon. Comme on dit : Danke Schön.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site de Emergency Gate
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