Chronique

NACHTBLUT - CHIMONAS / Napalm Records 2014

Après avoir re-enregistré leur, assez réussi, deuxième album « Antik » il y a trois ans, NACHTBLUT revient avec un nouvel opus : « Chimonas ». A en juger la pochette (énigmatique, sombre et surtout très réussie) et le promo shot, je pense que le groupe n’a pas changé sa recette. Le black moderne du groupe percutera-t-il une nouvelle fois ?

Brut de coffre, « Gotteskrieger », loin du dark ambiant de « Antik », déboule avec un riff appuyé, un putain de gros blast et un chant black ravageur. Pour le coup ça pourrait être anglais, chinois ou portugais je comprendrais autant. Mais putain que ça fait du bien cette puissance !!
« Wien 1683 » et ses trompettes médiévales apporte une touche sympathique. On a un riff poignant et une mélodie aux élans folk accrocheuse, toujours avec ce chant enragé. Le refrain est juste énorme ! Il reprend la mélodie principale mais quel impact ! Ça part bien pour l’album ! On retrouve un magnifique piano et une mélodie envoutante sur « Wei Gott Sein ». Le dark métal du groupe revient un peu, mais en version 2.0, plus entrainant ! Le groupe ne semble pas avoir chaumé pendant trois ans. Encore un bon refrain !
« Kalt wei ein Grab » et son intro sombre et inquiétante laisse place à un riff rappelant Ramsmtein : simple et puissant ! Puis oh ils sont allemand tous les deux la comparaison est vite trouvée ! Le morceau est plus lent, surtout vocal par moment, moins ma tasse de thé. Ouais on dirait vraiment Rammstein en black métal.
« Und immer wenn die Nacht anbricht » (à tes souhaits) sera plus reposant, son piano rappelle un peu les musiques de bande annonce de dessin animé de Noël. Très belle nappe de claviers cela dit. Le morceau monte en puissance, avec des violons. On fini quand même en disto, mais le morceau reste assez md-tempo. « Schwarz » reprend la route du black qui tache ! Intro longue et très bien construite, elle laisse place à un couplet qui vous balance tout dans la gueule !
« Dort wo die Krähen im Kreise fliegen » (putain mais comment tu veux prononcer ça sans t’étouffer!) et son intro ambiance lance un riff entrainant et un couplet très axé claviers, comme « Wei Got Sein ». Pas mal de mélodies sur ce morceau, aussi bien sur le chant que la musique. Ça passe crème ! « Märchen » sera également un morceau très Rammsteinien. Lourd, courte et percutant malgré tout.
« Tote Mich » très power sur le riff d’intro est plus direct, structure moins complexe (à l’exception de quelques nappes de claviers), plus… plein dans ta gueule ! Joli break au clavecin qui colle bien à l’ambiance. L’influence Cradle of Filth est palpable.
On termine le titre éponyme, plus épique, mais toujours dans la même veine. Chant guttural à souhait, claviers présents mais discrets, la recette typique du groupe.

NACHTBLUT a évolué, et bien évolué. Ne délaissant pas leurs origines de dark métal, ils évoluent sur un black plus direct mais tout de même racé. On a moins l’impression d’entendre la même compo. Le groupe a su mettre ces trois années à profit pour monter la barre de quelques crans.
 
Critique : SBM
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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