Chronique
SLIPKNOT - 5 :THE GRAY CHAPTER / Roadrunner 2014
Je ne sais même pas par où commencer ! Les masqués de Des Moines auront été pendant longtemps un des groupes que je détestais le plus avec Korn. Mais depuis leur précédant album (All hope is gone), mon avis a changé, l'aspect plus musical ainsi qu'une certaine apparenté à son cousin Stone Sour ont eu raison de moi. Alors me voilà au boulot pour leur 5ème opus qui signe leur retour après la disparition de leur bassiste Paul Gray (dont l'album lui est naturellement dédier) et le départ de Joey Jordisson. Donc à quoi doit on s'attendre !!??
Une intro « XIX » plutôt inquiétante et sombre nous accueille pour cet hommage qui voit un Corey Taylor très en voix et complètement possédé, avant que ne déboule « Sarcastrophe » d'une réelle puissance dévastatrice, malgré son départ calme. Un titre qui poursuit les travaux, de nos 9 masqués, entrepris sur 'All hope is gone'. Deux choses à noter le son est monstrueux et le remplaçant du Petit Joey tient méchamment la route !!
On poursuit sur un « AOV » toujours aussi dévastateur. Un titre au chant plus 'clair' qui passe très bien et devrait à coup sur faire effet sur scène ! Et surtout quel refrain !!!! « The devil in I » est là aussi armé d'une sacrée dose de défonce ! Il faut dire que les guitares de Seven et Jim Root sonnent d'enfer et sont bien mises en avant. Par contre le début chanté très calme surprend mais c'est que pour mieux vous en mettre plein la gueule par la suite ! Et quelle partie blastée ouf !!
Un peu de calme avec « Killpop » qui fait du bien et permet d'éviter l'overdose. Une fois de plus Corey est l'homme fort, grâce à un chant habité maîtrisé. Je vous rassure tout ça ne dure pas et « Skeptic » vient apporter un peu de douceur comme notre groupe sait le faire. J'avoue pas trop accrocher à ces titres violents en manque de subtilité.
Heureusement on sauve un peu les meubles avec un « Lech » moins bruyant, mais qui garde tout de même son aspect sauvage. Un titre très proche de Sepultura !! Deuxième moment calme avec « Goodbye » qui est directement adressé à Paul. Un titre ambiant avec un Corey très touchant, qui se transforme en un métal puissant et viscéral ! Très réussi.
Pour nous remettre « Nomadic » nous offre un titre rentre dedans toutes guitares dehors qui fait très mal par là où il passe !! Puis « The one that kills the least » tout en contraste entre couplets bourrins et refrains mélodiques.
« Custer » ou comment faire plus bourrin que bourrin !! De la pure poésie, qui va détruire tes cervicales !! De la vraie subtilité très US. Sorte d'interlude avec « Be prepared for hell » qui rappelle les vieux travaux de Marilyn Manson, avant de nous livrer un « The negative one » au gros riff qui fait mal. Un nouveau titre qui tue avec beaucoup de brutalité à peine contenue.
On termine avec « If rain is what you want », un morceau tout en retenue qui surprend et permet de finir sur une note sombre et mélancolique.
Conclusion : Pour son 5ème opus fait dans la douleur Slipknot aura tout de même réussi à marier le meilleur des deux mondes. Un opus violent mais pas que.
Une intro « XIX » plutôt inquiétante et sombre nous accueille pour cet hommage qui voit un Corey Taylor très en voix et complètement possédé, avant que ne déboule « Sarcastrophe » d'une réelle puissance dévastatrice, malgré son départ calme. Un titre qui poursuit les travaux, de nos 9 masqués, entrepris sur 'All hope is gone'. Deux choses à noter le son est monstrueux et le remplaçant du Petit Joey tient méchamment la route !!
On poursuit sur un « AOV » toujours aussi dévastateur. Un titre au chant plus 'clair' qui passe très bien et devrait à coup sur faire effet sur scène ! Et surtout quel refrain !!!! « The devil in I » est là aussi armé d'une sacrée dose de défonce ! Il faut dire que les guitares de Seven et Jim Root sonnent d'enfer et sont bien mises en avant. Par contre le début chanté très calme surprend mais c'est que pour mieux vous en mettre plein la gueule par la suite ! Et quelle partie blastée ouf !!
Un peu de calme avec « Killpop » qui fait du bien et permet d'éviter l'overdose. Une fois de plus Corey est l'homme fort, grâce à un chant habité maîtrisé. Je vous rassure tout ça ne dure pas et « Skeptic » vient apporter un peu de douceur comme notre groupe sait le faire. J'avoue pas trop accrocher à ces titres violents en manque de subtilité.
Heureusement on sauve un peu les meubles avec un « Lech » moins bruyant, mais qui garde tout de même son aspect sauvage. Un titre très proche de Sepultura !! Deuxième moment calme avec « Goodbye » qui est directement adressé à Paul. Un titre ambiant avec un Corey très touchant, qui se transforme en un métal puissant et viscéral ! Très réussi.
Pour nous remettre « Nomadic » nous offre un titre rentre dedans toutes guitares dehors qui fait très mal par là où il passe !! Puis « The one that kills the least » tout en contraste entre couplets bourrins et refrains mélodiques.
« Custer » ou comment faire plus bourrin que bourrin !! De la pure poésie, qui va détruire tes cervicales !! De la vraie subtilité très US. Sorte d'interlude avec « Be prepared for hell » qui rappelle les vieux travaux de Marilyn Manson, avant de nous livrer un « The negative one » au gros riff qui fait mal. Un nouveau titre qui tue avec beaucoup de brutalité à peine contenue.
On termine avec « If rain is what you want », un morceau tout en retenue qui surprend et permet de finir sur une note sombre et mélancolique.
Conclusion : Pour son 5ème opus fait dans la douleur Slipknot aura tout de même réussi à marier le meilleur des deux mondes. Un opus violent mais pas que.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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