Chronique
INGLORIOUS - INGLORIOUS / Frontiers Records 2016
Sortant de quasiment nulle part, ce nouveau combo de Hard Rock signé chez Frontiers Records, débarque en grandes pompes. Annoncé fièrement et clamé grandement par son signataire Serafino (ceo de Frontiers), voilà que le groupe mené par Nathan James (Trans Siberian Orchestra & Uli Jon Roth) arrive dans les back pour un premier album qui apparemment va en faire vibrer plus d’un.
Le premier point intéressant de cet album est sa conception. L’album a été enregistré dans un studio (logique) mais avec tous les musiciens en même temps. Par de click, pas d’overdub etc. Du cent pour cent naturel histoire de retrouver cet esprit des années 70 et de pouvoir faire vivre ces titres sur scène pleinement dixit Nathan (chant).
Se lançant sur « Until I die » et sonnant le glas avec un orgue, la montée se fait progressivement avant de se lancer en effet dans cet ambiance rock des années folles du hard, grandement inspiré par Led Zeppelin. En tout cas, il est vrai que cette empreinte naturelle et harmonieuse sans l’aspect surfait et très propre donne une approche plus intéressante de la musique, surtout pour ce genre surfait à ce jour. Après cette mise en bouche délicate et envolée, « Breakaway » prend les choses en main et il est temps de partir dans un rock plus sauvage dans lequel les sons de la batterie (menée par Phil Beaver) et de la guitare lead d’Andreas Eriksson tranchent dans le lard, le tout appuyé par la voix de Nathan qui au final donne un rendu quasi live impeccable et prenant.
« High flying Gypsy » et son riff à la ‘Come With Me’ de Puff Daddy nous plonge dans un mid tempo de haute volée, prenant et trippant, assez psychédélique qui est porté par des guitares accrocheuses.
Plus bluesy et façonnée à la Lynyrd Skynyrd, « Holy Water » est lente, envolée et suggère cette évasion mentale rappelant aisément Deep Purple. Après ce moment de délicatesse, les guitares reviennent prendre les rennes pour un « Warning » qui après son intro tempérée s’embrase en nous plonge dans une ambiance déjanté qui fera certainement effet sur scène. Un des gros titres de cet album, c’est certain. On notera la performance vocale de Nathan, montant tout en tenant la note.
« Bleed for you » quant à elle nous plonge dans une ambiance électro acoustique, pour une power ballade agréable, et porteuse.
L’intro de « Girl got a gun » débute aussi avec délicatesse sur un duo guitare chant avant de se lancer dans un mid tempo de rock psyché catchy, qui s’envole sur le premier couplet, où Nathan est appuyé par des chœurs. Calme et énergique spontanément, mais imposant.
Finit le pseudo roupillon, on repart dans une mouvance de headbanging sur « You’re mine », autre pépite de ce disque. Pas exceptionnel niveau structure et conception mais parfois le plus simple et peu être le meilleur et c’est le cas avec cette chanson qui accrochera tout ses auditeurs. C’est maintenant le titre éponyme qui retentit. Là encore la grosse part de son effet vient de la guitare et aussi de la batterie (grâce à cet enregistrement naturel et brut). Bien entendu le reste du groupe n’est pas délaissé et performe très bien. Un titre reprenant toutes les influences des membres du groupe pour une petite pépite brute de décoffrage.
Avant dernier morceau, « Wake » se voit plus tourné sur une influence de The Eagles avec sa guitare électro acoustique et son ambiance décontractée. Le final se fait avec « Unaware » et son intro délicate et discrète au piano, qui soudainement explose et nous plonge dans un dernier essai hard rock 70’s prenant.
Conclusion : pour un premier album, ça fait mouche. Le principe d’enregistrement, le rendu et les titres sont bel et bien vivants. Pas de question à se poser sur le rendu scénique si ce n’est que ça va dépoter. Une affaire à suivre !
Le premier point intéressant de cet album est sa conception. L’album a été enregistré dans un studio (logique) mais avec tous les musiciens en même temps. Par de click, pas d’overdub etc. Du cent pour cent naturel histoire de retrouver cet esprit des années 70 et de pouvoir faire vivre ces titres sur scène pleinement dixit Nathan (chant).
Se lançant sur « Until I die » et sonnant le glas avec un orgue, la montée se fait progressivement avant de se lancer en effet dans cet ambiance rock des années folles du hard, grandement inspiré par Led Zeppelin. En tout cas, il est vrai que cette empreinte naturelle et harmonieuse sans l’aspect surfait et très propre donne une approche plus intéressante de la musique, surtout pour ce genre surfait à ce jour. Après cette mise en bouche délicate et envolée, « Breakaway » prend les choses en main et il est temps de partir dans un rock plus sauvage dans lequel les sons de la batterie (menée par Phil Beaver) et de la guitare lead d’Andreas Eriksson tranchent dans le lard, le tout appuyé par la voix de Nathan qui au final donne un rendu quasi live impeccable et prenant.
« High flying Gypsy » et son riff à la ‘Come With Me’ de Puff Daddy nous plonge dans un mid tempo de haute volée, prenant et trippant, assez psychédélique qui est porté par des guitares accrocheuses.
Plus bluesy et façonnée à la Lynyrd Skynyrd, « Holy Water » est lente, envolée et suggère cette évasion mentale rappelant aisément Deep Purple. Après ce moment de délicatesse, les guitares reviennent prendre les rennes pour un « Warning » qui après son intro tempérée s’embrase en nous plonge dans une ambiance déjanté qui fera certainement effet sur scène. Un des gros titres de cet album, c’est certain. On notera la performance vocale de Nathan, montant tout en tenant la note.
« Bleed for you » quant à elle nous plonge dans une ambiance électro acoustique, pour une power ballade agréable, et porteuse.
L’intro de « Girl got a gun » débute aussi avec délicatesse sur un duo guitare chant avant de se lancer dans un mid tempo de rock psyché catchy, qui s’envole sur le premier couplet, où Nathan est appuyé par des chœurs. Calme et énergique spontanément, mais imposant.
Finit le pseudo roupillon, on repart dans une mouvance de headbanging sur « You’re mine », autre pépite de ce disque. Pas exceptionnel niveau structure et conception mais parfois le plus simple et peu être le meilleur et c’est le cas avec cette chanson qui accrochera tout ses auditeurs. C’est maintenant le titre éponyme qui retentit. Là encore la grosse part de son effet vient de la guitare et aussi de la batterie (grâce à cet enregistrement naturel et brut). Bien entendu le reste du groupe n’est pas délaissé et performe très bien. Un titre reprenant toutes les influences des membres du groupe pour une petite pépite brute de décoffrage.
Avant dernier morceau, « Wake » se voit plus tourné sur une influence de The Eagles avec sa guitare électro acoustique et son ambiance décontractée. Le final se fait avec « Unaware » et son intro délicate et discrète au piano, qui soudainement explose et nous plonge dans un dernier essai hard rock 70’s prenant.
Conclusion : pour un premier album, ça fait mouche. Le principe d’enregistrement, le rendu et les titres sont bel et bien vivants. Pas de question à se poser sur le rendu scénique si ce n’est que ça va dépoter. Une affaire à suivre !
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Site de Inglorious
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