Chronique

Sanzu, un nom qui évoque Sun Tzu, l'auteur de l'art de la guerre. Un nom qui évoquera demain un féroce Death metal progressif. Le premier album de ces australiens animera chez vous un je ne sais quoi de familier qui vous encouragera à l'écouter en boucle.

Une référence solide, une certaine french touch
Personne mieux que leur label a saisi les références du groupes : Morbid Angel et Gojira. La ressemblance avec nos français est frappante et le groupe ne le cache absolument pas en s'inspirant de leur son, mais aussi et surtout de leurs techniques fétiches.
Ils sont cependant resté à un stade très brut. Il n'y a pas d'erreur sur la marchandise, Sanzu fait la guerre et le terme death métal n'est absolument pas à prendre à la légère. C'est lourd, profond est extrêmement riffu.

La puissance de la jeunesse
La comparaison avec Gojira est à double tranchant. Ils sont parmi les premiers à pousser aussi loin la ressemblance avec les débuts de ce groupe, mais les seuls à restituer une telle énergie. Loin d'être un sous-produit, Sanzu communique énormément d'énergie et ajoute ce rien de touche martiale qui provoque le headbang, même quand il n'y a plus de son !

Le chant est tout simplement prodigieux, il n'y a absolument aucune fausse note. C'est très bien dosé entre l'éraillé typé Hardcore et le growl du death. Bluffant. Les musiciens n'ont rien à lui envier puisque cet opus est une véritable usine à riff qui font l'effet de la cuillère de nutella. C'est gras, c'est sucré, mais il y a cette envie irrépressible d'y retourner.

Conclusion : Sanzu est une très belle découverte et surtout une véritable surprise. La french touch se propage et fait des émules ! Ces australiens viennent de pondre le meilleur album death underground de l'année !

Tracklist
1)Old Orchard Floor
2)Phenomena
3)Ubiety
4)Tailor
5)Those Who Sleep in the East
6)Awaken
7)Heavy Over the Home
8)The Chill
9)Loss
10)Colourblind
Bonus track :
11)18 Days of Rain
12)For All
13)Defamer
14)Variant Red
15)Lunar Crush