Chronique
TARJA - THE SHADOW SELF / earMUSIC 2016
Tarja est enfin de retour avec un album rock trois ans après la sortie du très bon « Colours In The Dark » qui avait déjà élargie sa palette musicale. Exit le côté psychédélique, elle revient avec « The Shadow Self » tout aussi raffiné que son prédécesseur mais aussi plus sombre. Honnêtement, ayant tellement pris une claque avec le précédent album, j’avais un peu peur d’être déçue avec celui-ci. Après un préquel « The Brightest Void » moins enrichissant que ce « The Shadow Self », il s’avère qu’une nouvelle fois j’ai pris une claque en pleine face !
Ce nouvel opus s’ouvre sur « Innocence » avec un piano envoutant qui sera d’ailleurs omniprésent tout au long de cette galette. Ce titre est le deuxième single extrait de ce nouvel opus qui bénéficie d’un clip percutant; probablement d’ailleurs le plus élaboré de la chanteuse. L’intermède est majestueux, c’est épique, mélancolique, propre, le ton est donné…
Passons à « Demons In You », le titre tant attendu dès l’annonce du featuring avec Alissa White-Gluz (Arch Enemy). Et quel titre ! Une guitare au relent funky en guise d’ouverture avant de balancer un bon gros riff. La mixité sur les couplets Tarja/Alissa respectivement chant clair/growl fonctionne à merveille; tout comme les chants clair des deux chanteuses sur les refrains. Je souligne également le pont transcendant et conquérant. L’alchimie est parfaite, première tuerie.
On enchaîne avec « No Bitter End », premier single, assez punchy au refrain entrainant qui marchera encore et encore à coup sur on stage mais qui comme la fois précédente cache bien le contenu du reste de l’album.
« Love To Hate » deuxième tuerie, dans une ambiance parfois planante et ensorcelante mais aussi percutante; entre orchestration, guitare lourde et piano captivant, ce titre est une pépite qui transporte dès les premières notes.
« Supremacy », reprise très (trop?) conventionnelle de Muse. Tarja est ici grandement respectueuse de la version originale, personnellement j’apprécie beaucoup ce titre et j’adhère à la version de Tarja qui joue finalement moins d’envolées lyriques comme ce qui avaient pu être entendu en live peu de temps avant la sortie de l’album.
Démarrage à la guitare sèche pour « The Living End » avant d’être accompagnée encore une fois d’un piano ensorcelant puis d’une touche de pureté au relent celtique. Ce titre est également une perle.
Changeons de ton avec « Diva » qui transporte dans un nouveau monde, celui du folklore. Titre qui d’abord surprend puis fascine notamment par l’envolé de son refrain.
Quant à « Eagle Eye », j’ai une préférence pour la version avec Chad Smith (Red Hot Chili Peppers) présente sur « The Brightest Void ». Ici je trouve le titre plus brut, moins épuré et pour le coup la batterie plus fade mais le refrain est tout aussi transportant. A noter, la présence de Toni Turunen (frère de Tarja) présent au chant.
« Undertaker » est un vrai bijou, peut-être mon coup de coeur de l’album si je devais n’en citer qu’un. Dans une atmosphère cinématographie se mêle un refrain puissant et épique avec un solo de gratte exquis.
« The Shadow Self » mérite plusieurs écoutes pour être apprécié dans son intégralité et dans sa richesse. Les ambiance sont variées mais le tout est harmonieux. Un pur régal !
« Calling From The Wild » titre très puissant, lyrique et même progressif qui ne laisse pas de répit et en fera headbanger plus d’un !
« Too Many » termine de façon presque solennel, son refrain est d’une beauté pleine de grandeur qui dommage traine quelque peu en longueur. Mais la grosse surprise est la piste cachée « Hit Song » entre ravage métallique et électronique, il fallait oser clôturer de cette façon. C’est franchement bien joué !
La qualité de ce nouvel album est remarquable, les compositions sont très élaborées et très soignées. « The Shadow Self » est riche, il est clair que Tarja a encore gagné en maturité. Cet album peu paraitre assez éclectique à la première écoute car sa palette est large, plusieurs sont nécessaires pour capter tout les trésors qui s’y trouvent. C’est d’une beauté mélancolique et d’une justesse parfaite. Tarja signe une nouvelle fois un sans faute -jamais deux sans trois comme on dit, je le souhaite fortement- et confirme son statue de chanteuse solo.
A noter qu’elle sera de passage en France les 8 et 9 novembre prochain, respectivement à Lyon et Paris pour défendre sur scène ce nouveau chef d’oeuvre qui est d'ores et déjà incontestablement mon album de l’année.
Tracklist:
1. Innocence
2. Demons In You
3. No Bitter End
4. Love To Hate
5. Supremacy
6. The Living End
7. Diva
8. Eagle Eye
9. Undertaker
10. Calling From The Wild
11. Too Many
Ce nouvel opus s’ouvre sur « Innocence » avec un piano envoutant qui sera d’ailleurs omniprésent tout au long de cette galette. Ce titre est le deuxième single extrait de ce nouvel opus qui bénéficie d’un clip percutant; probablement d’ailleurs le plus élaboré de la chanteuse. L’intermède est majestueux, c’est épique, mélancolique, propre, le ton est donné…
Passons à « Demons In You », le titre tant attendu dès l’annonce du featuring avec Alissa White-Gluz (Arch Enemy). Et quel titre ! Une guitare au relent funky en guise d’ouverture avant de balancer un bon gros riff. La mixité sur les couplets Tarja/Alissa respectivement chant clair/growl fonctionne à merveille; tout comme les chants clair des deux chanteuses sur les refrains. Je souligne également le pont transcendant et conquérant. L’alchimie est parfaite, première tuerie.
On enchaîne avec « No Bitter End », premier single, assez punchy au refrain entrainant qui marchera encore et encore à coup sur on stage mais qui comme la fois précédente cache bien le contenu du reste de l’album.
« Love To Hate » deuxième tuerie, dans une ambiance parfois planante et ensorcelante mais aussi percutante; entre orchestration, guitare lourde et piano captivant, ce titre est une pépite qui transporte dès les premières notes.
« Supremacy », reprise très (trop?) conventionnelle de Muse. Tarja est ici grandement respectueuse de la version originale, personnellement j’apprécie beaucoup ce titre et j’adhère à la version de Tarja qui joue finalement moins d’envolées lyriques comme ce qui avaient pu être entendu en live peu de temps avant la sortie de l’album.
Démarrage à la guitare sèche pour « The Living End » avant d’être accompagnée encore une fois d’un piano ensorcelant puis d’une touche de pureté au relent celtique. Ce titre est également une perle.
Changeons de ton avec « Diva » qui transporte dans un nouveau monde, celui du folklore. Titre qui d’abord surprend puis fascine notamment par l’envolé de son refrain.
Quant à « Eagle Eye », j’ai une préférence pour la version avec Chad Smith (Red Hot Chili Peppers) présente sur « The Brightest Void ». Ici je trouve le titre plus brut, moins épuré et pour le coup la batterie plus fade mais le refrain est tout aussi transportant. A noter, la présence de Toni Turunen (frère de Tarja) présent au chant.
« Undertaker » est un vrai bijou, peut-être mon coup de coeur de l’album si je devais n’en citer qu’un. Dans une atmosphère cinématographie se mêle un refrain puissant et épique avec un solo de gratte exquis.
« The Shadow Self » mérite plusieurs écoutes pour être apprécié dans son intégralité et dans sa richesse. Les ambiance sont variées mais le tout est harmonieux. Un pur régal !
« Calling From The Wild » titre très puissant, lyrique et même progressif qui ne laisse pas de répit et en fera headbanger plus d’un !
« Too Many » termine de façon presque solennel, son refrain est d’une beauté pleine de grandeur qui dommage traine quelque peu en longueur. Mais la grosse surprise est la piste cachée « Hit Song » entre ravage métallique et électronique, il fallait oser clôturer de cette façon. C’est franchement bien joué !
La qualité de ce nouvel album est remarquable, les compositions sont très élaborées et très soignées. « The Shadow Self » est riche, il est clair que Tarja a encore gagné en maturité. Cet album peu paraitre assez éclectique à la première écoute car sa palette est large, plusieurs sont nécessaires pour capter tout les trésors qui s’y trouvent. C’est d’une beauté mélancolique et d’une justesse parfaite. Tarja signe une nouvelle fois un sans faute -jamais deux sans trois comme on dit, je le souhaite fortement- et confirme son statue de chanteuse solo.
A noter qu’elle sera de passage en France les 8 et 9 novembre prochain, respectivement à Lyon et Paris pour défendre sur scène ce nouveau chef d’oeuvre qui est d'ores et déjà incontestablement mon album de l’année.
Tracklist:
1. Innocence
2. Demons In You
3. No Bitter End
4. Love To Hate
5. Supremacy
6. The Living End
7. Diva
8. Eagle Eye
9. Undertaker
10. Calling From The Wild
11. Too Many
Critique : Elodie
Note : 10/10
Site du groupe : Site officiel de Tarja
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