Chronique
KORN - THE SERENITY OF SUFFERING / Roadrunner 2016
3 ans après leur dernier méfait, nos Californiens sont de retour pour poursuivre leur aventure maintenant qu'ils sont à nouveau tous unis. J'espère qu'ils vont poursuivre sur leur bonne lancée.
On envoie du lourd d'entrée avec « Insane » ! Du pur Korn qui déboîte avec un Jonathan Davis possédé. Une bonne manière de débuter cet opus. À la suite « Rotting in vain » enfonce le clou avec son métal groovy rentre dedans !! Un voyage dans l'ancien temps tant il se rapproche du vieux répertoire du groupe ! Exquis !! Un super single en puissance !!!
« Black is the soul » se la joue plus sombre et retrouve l'aspect mélancolique de la musique de Korn. Le résultat est très bon et rappelle 'Take A Look In The Mirror'. Certes le groupe a arrêté son évolution (au grand plaisir de bon nombre de fans) pour revenir à ce qu'il sait faire et maîtrise (pour le plus grand plaisir des mêmes fans!). La puissance dévastatrice revient après la douce intro de « The hating ». Du pur et dur qui devrait faire un sacré effet sur scène surtout avec son refrain mélodique très bien chanté par Mr Davis !!!
Du plus évident arrive avec « A different world » qui semble peu inspiré. Un titre qui a l'air de sortir d'un vieil album du groupe tant il sonne 'déjà vu'. Seul bon point la participation du génial Corey Taylor (Slipknot / Stone Sour) pour un duo réussi. « Take me » retrouve le même esprit de 'déjà vu' et malgré ses bonnes intentions souffre de la comparaison. Un peu en deçà.
J'espère que la suite va être meilleure avec « Everything falls apart ». On peut dire que le groupe évolue vraiment en milieu sécurisé ne prenant aucun risque. Ici c'est un mid tempo plutôt ambiant qui nous est offert, bien porté par un refrain certes court mais efficace. On se laisse prendre au jeu. On continue avec « Die yet another night » prise entre deux eaux mais qui fait son effet une fois le refrain libérateur déployé. Étrange mais enivrante.
Un riff façon marteau pilon arrive avec « When you're not there » qui contrairement à ce qu'on pourrait penser n'est pas un titre rentre dedans. Ici c'est un contraste entre puissance et mélodie qui nous est proposé. Un très bon résultat qui remet l'album sur de bons rails après quelques titres moins 'inspirés'. « Next in line » continue dans la bonne voie avec ce titre simple mais efficace qui rappellera lui aussi de sacrés souvenirs à leurs fans.
La pesanteur se fera encore plus lourde avec « Please come for me » qui vous fait crouler sous son poids. Mais heureusement le groupe propose des passages aériens pour s'évader de cette sensation d'écrasement. L'intro inquiétante de « Baby » ne va pas vraiment évoluer en vous rassurant. Ici c'est bien du malsain avec ses quelques bruitages électros menaçants. Voilà un peu de changements bien sentis, qui ne respirent pas la joie.
On termine avec « Calling me too soon » plus simple et barré qui finit en beauté cet album retour en arrière. Un cadeau pour les vieux fans qui y trouveront de la bonne nostalgie.
Conclusion : Pour son nouvel opus Korn aura joué la sécurité avec des titres 'communs' qui conviendront à son vieux public. Pas le plus inspiré ni le plus surprenant mais reste très agréable à écouter. Comme Metallica ils préfèrent aujourd'hui jouer la sécurité.
On envoie du lourd d'entrée avec « Insane » ! Du pur Korn qui déboîte avec un Jonathan Davis possédé. Une bonne manière de débuter cet opus. À la suite « Rotting in vain » enfonce le clou avec son métal groovy rentre dedans !! Un voyage dans l'ancien temps tant il se rapproche du vieux répertoire du groupe ! Exquis !! Un super single en puissance !!!
« Black is the soul » se la joue plus sombre et retrouve l'aspect mélancolique de la musique de Korn. Le résultat est très bon et rappelle 'Take A Look In The Mirror'. Certes le groupe a arrêté son évolution (au grand plaisir de bon nombre de fans) pour revenir à ce qu'il sait faire et maîtrise (pour le plus grand plaisir des mêmes fans!). La puissance dévastatrice revient après la douce intro de « The hating ». Du pur et dur qui devrait faire un sacré effet sur scène surtout avec son refrain mélodique très bien chanté par Mr Davis !!!
Du plus évident arrive avec « A different world » qui semble peu inspiré. Un titre qui a l'air de sortir d'un vieil album du groupe tant il sonne 'déjà vu'. Seul bon point la participation du génial Corey Taylor (Slipknot / Stone Sour) pour un duo réussi. « Take me » retrouve le même esprit de 'déjà vu' et malgré ses bonnes intentions souffre de la comparaison. Un peu en deçà.
J'espère que la suite va être meilleure avec « Everything falls apart ». On peut dire que le groupe évolue vraiment en milieu sécurisé ne prenant aucun risque. Ici c'est un mid tempo plutôt ambiant qui nous est offert, bien porté par un refrain certes court mais efficace. On se laisse prendre au jeu. On continue avec « Die yet another night » prise entre deux eaux mais qui fait son effet une fois le refrain libérateur déployé. Étrange mais enivrante.
Un riff façon marteau pilon arrive avec « When you're not there » qui contrairement à ce qu'on pourrait penser n'est pas un titre rentre dedans. Ici c'est un contraste entre puissance et mélodie qui nous est proposé. Un très bon résultat qui remet l'album sur de bons rails après quelques titres moins 'inspirés'. « Next in line » continue dans la bonne voie avec ce titre simple mais efficace qui rappellera lui aussi de sacrés souvenirs à leurs fans.
La pesanteur se fera encore plus lourde avec « Please come for me » qui vous fait crouler sous son poids. Mais heureusement le groupe propose des passages aériens pour s'évader de cette sensation d'écrasement. L'intro inquiétante de « Baby » ne va pas vraiment évoluer en vous rassurant. Ici c'est bien du malsain avec ses quelques bruitages électros menaçants. Voilà un peu de changements bien sentis, qui ne respirent pas la joie.
On termine avec « Calling me too soon » plus simple et barré qui finit en beauté cet album retour en arrière. Un cadeau pour les vieux fans qui y trouveront de la bonne nostalgie.
Conclusion : Pour son nouvel opus Korn aura joué la sécurité avec des titres 'communs' qui conviendront à son vieux public. Pas le plus inspiré ni le plus surprenant mais reste très agréable à écouter. Comme Metallica ils préfèrent aujourd'hui jouer la sécurité.
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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