Chronique
IRON MASK - HORDES OF THE BRAVES / LION MUSIC ACROPOLE 2005
Décidément le néoclassique se refait de belles lettres de noblesse. Quelques temps après le très bon Space Odyssey de Richard Andersson, voici que Dushan Petrossi guitariste virtuose de Magic Kingdom nous sort là le deuxième opus de son Iron Mask.
On entre dans le vif du sujet avec « Holy war » qui rappelle sans forcer les titres du maître incontesté Yngwie J Malmsteen. Puis on accélère le rythme à grand coup de batterie et de riffs presque trash. Nous découvrons la voix et là c’est l’electro choc : le jeune Goets Mohre nous envoûte de par son timbre chaud puissant et éraillé ; un futur grand. Le refrain lui pencherait plus vers Rhapsody : le coté grandiloquence en moins et les solos eux sont du pur du dur néoclassique superbement interprété.
Premier passage réussit et « Freedom’s blood – the patriot » va confirmer la première impression. Goets se fait plus docile tout en restant irréprochable avec quelques relents à la Jorn Lande. Un futur grand je vous le dit ! Un titre qui fait parler la poudre avec son rythme déchaîné. En synthé de folie ce n’est qu’autre que Richard Andersson qui vient répondre au solo dantesque de Dushan donnant une leçon de musique à beaucoup. « Time » se rapproche d’At Vance dans le style mais grâce à cette voix monstrueuse elle ne fait pas plagia apportant une personnalité au groupe. Malgré tout, l’on retrouve un certain Oliver Hatmann au niveau des chœurs confirmant l’approche précité.
« The invisible empire » se fait plus simple et c’est le grand Oliver qui débarque au chant enivrant ce titre qui au final ce veut être très bon (merci Oliver !). Il est vrai qu’on pourrait penser à At Vance mais c’est quand même plus du fait du chant que de la musique. On reprend avec « Demon’s child » notre Goets qui transcende littéralement les compos sur les quelles il chante (à l’instar d’un Jorn Lande et d’un Nils Patric Johansson) apportant une paire de virilité (pour rester poli) à ce néoclassique grandiose. Que dire des plus sur les solos des pères Dushan et Richard si ce n’est que monstrueux !
« High in the sky » va définitivement vous faire comprendre de quoi est capable Goets car il y délivre une impressionnante démonstration, sur un titre exquis. Plus calme que les autres il repose beaucoup sur la voix qui pourrait nous rappeler le grand Graham Bonnet (Alcatrazz, Impellitteri, Rainbow, MSG etc) de par sa rare puissance. Musicalement terrible avec sa partie instru, ce titre est un futur inconditionnel. Petit tour dans l’ancien temps avec « Alexander the great – hordes of the brave : part1 » une intro grandiose au parfum oriental, une voix sublime et un refrain magique : un petit bijou qui frôle la perfection. Que rajouter de plus ? Tout est nickel et ce break suivit d’un solo de guitare agrhhh !!!! J’en ai le frisson.
Intro purement Malmsteenien pour « Crystal tears » qui aurait très bien pu finir sur l’album Odyssey de maître. Une nouvelle fois c’est Oliver Hatmann qui pose son chant magique (quel voix lui aussi) pour un titre enjoué au refrain accrocheur qui se retient dès la première écoute. Un pur bonheur qui nous calme un peu après le perle qu’on vient d’avoir sans forcement faillir bien au contraire.
Petit orage avant le tempête, « Iced wind of the north » speed à mort, le refrain voit un beau duo entre Goets et Oliver qui rend superbement bien : quelle énergie ces deux là. Ils apportent tant c’est complètement fou ! Et que dire de Dushan qui ne reste pas en retrait grâce à des rythmiques imparables et des solos de tueurs. Quel gratteux formidable !
La ballade de l’album vient un peu tard « My eternal flame » mais ne fait pas tache au milieu de ces déchaînements ; bien au contraire elle ce fait belle et sensible nous montrant un autre visage du groupe. C’est la sublime voix de Goets qui se rapproche de celle d’Oliver qui nous accompagne dans ce sublime moment. Le refrain prenant accentue la beauté de cette ballade. Goets nous prouve bien qu’il c’est tout faire avec un talent certain, un très grand chanteur ! Dushan assure comme un dieu dans son solo mélodieux et magnifique : un très grand moment !!
Pour conclure en apothéose cet opus « Troops of avalon » commence fort, speedant comme un fou elle t’arrache les cervicales, avant de proposer un refrain à l’air guerrier merveilleux. Mais qu’est ce quelle déboîte !! Le petit break guerrier à la Blind Guardian offre encore un peu plus de jouissance à ce titre véritablement mons ! tru ! eux ! Une nouvelle fois les chœurs réalisés par Oliver Hartmann apportent un plus indéniable et donnent au final à cet album des qualités vocales magistrales.
Conclusion : cette opus est en quelque sort ce qui se fait de mieux en matière de métal Néoclassique actuellement. De plus Iron Mask nous permet de découvrir un nouvel as des cordes vocales pour notre plus grand plaisir. Alors fans de néoclassique courrez vite l’acheter !!
On entre dans le vif du sujet avec « Holy war » qui rappelle sans forcer les titres du maître incontesté Yngwie J Malmsteen. Puis on accélère le rythme à grand coup de batterie et de riffs presque trash. Nous découvrons la voix et là c’est l’electro choc : le jeune Goets Mohre nous envoûte de par son timbre chaud puissant et éraillé ; un futur grand. Le refrain lui pencherait plus vers Rhapsody : le coté grandiloquence en moins et les solos eux sont du pur du dur néoclassique superbement interprété.
Premier passage réussit et « Freedom’s blood – the patriot » va confirmer la première impression. Goets se fait plus docile tout en restant irréprochable avec quelques relents à la Jorn Lande. Un futur grand je vous le dit ! Un titre qui fait parler la poudre avec son rythme déchaîné. En synthé de folie ce n’est qu’autre que Richard Andersson qui vient répondre au solo dantesque de Dushan donnant une leçon de musique à beaucoup. « Time » se rapproche d’At Vance dans le style mais grâce à cette voix monstrueuse elle ne fait pas plagia apportant une personnalité au groupe. Malgré tout, l’on retrouve un certain Oliver Hatmann au niveau des chœurs confirmant l’approche précité.
« The invisible empire » se fait plus simple et c’est le grand Oliver qui débarque au chant enivrant ce titre qui au final ce veut être très bon (merci Oliver !). Il est vrai qu’on pourrait penser à At Vance mais c’est quand même plus du fait du chant que de la musique. On reprend avec « Demon’s child » notre Goets qui transcende littéralement les compos sur les quelles il chante (à l’instar d’un Jorn Lande et d’un Nils Patric Johansson) apportant une paire de virilité (pour rester poli) à ce néoclassique grandiose. Que dire des plus sur les solos des pères Dushan et Richard si ce n’est que monstrueux !
« High in the sky » va définitivement vous faire comprendre de quoi est capable Goets car il y délivre une impressionnante démonstration, sur un titre exquis. Plus calme que les autres il repose beaucoup sur la voix qui pourrait nous rappeler le grand Graham Bonnet (Alcatrazz, Impellitteri, Rainbow, MSG etc) de par sa rare puissance. Musicalement terrible avec sa partie instru, ce titre est un futur inconditionnel. Petit tour dans l’ancien temps avec « Alexander the great – hordes of the brave : part1 » une intro grandiose au parfum oriental, une voix sublime et un refrain magique : un petit bijou qui frôle la perfection. Que rajouter de plus ? Tout est nickel et ce break suivit d’un solo de guitare agrhhh !!!! J’en ai le frisson.
Intro purement Malmsteenien pour « Crystal tears » qui aurait très bien pu finir sur l’album Odyssey de maître. Une nouvelle fois c’est Oliver Hatmann qui pose son chant magique (quel voix lui aussi) pour un titre enjoué au refrain accrocheur qui se retient dès la première écoute. Un pur bonheur qui nous calme un peu après le perle qu’on vient d’avoir sans forcement faillir bien au contraire.
Petit orage avant le tempête, « Iced wind of the north » speed à mort, le refrain voit un beau duo entre Goets et Oliver qui rend superbement bien : quelle énergie ces deux là. Ils apportent tant c’est complètement fou ! Et que dire de Dushan qui ne reste pas en retrait grâce à des rythmiques imparables et des solos de tueurs. Quel gratteux formidable !
La ballade de l’album vient un peu tard « My eternal flame » mais ne fait pas tache au milieu de ces déchaînements ; bien au contraire elle ce fait belle et sensible nous montrant un autre visage du groupe. C’est la sublime voix de Goets qui se rapproche de celle d’Oliver qui nous accompagne dans ce sublime moment. Le refrain prenant accentue la beauté de cette ballade. Goets nous prouve bien qu’il c’est tout faire avec un talent certain, un très grand chanteur ! Dushan assure comme un dieu dans son solo mélodieux et magnifique : un très grand moment !!
Pour conclure en apothéose cet opus « Troops of avalon » commence fort, speedant comme un fou elle t’arrache les cervicales, avant de proposer un refrain à l’air guerrier merveilleux. Mais qu’est ce quelle déboîte !! Le petit break guerrier à la Blind Guardian offre encore un peu plus de jouissance à ce titre véritablement mons ! tru ! eux ! Une nouvelle fois les chœurs réalisés par Oliver Hartmann apportent un plus indéniable et donnent au final à cet album des qualités vocales magistrales.
Conclusion : cette opus est en quelque sort ce qui se fait de mieux en matière de métal Néoclassique actuellement. De plus Iron Mask nous permet de découvrir un nouvel as des cordes vocales pour notre plus grand plaisir. Alors fans de néoclassique courrez vite l’acheter !!
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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