Chronique
ADAGIO - LIFE / Zeta Nemesis 2017
Enfin le voilà !!! Le nouvel album d'Adagio est arrivé !!! C'est que je désespérais depuis 8 ans. Stephan Forté ayant décidé de mettre son groupe en pause et se consacrer à sa carrière solo et après quelques moments de flottements et l'annonce d'un nouveau chanteur en la personne de l'excellent Kelly 'Sundown' Carpenter (Beyond Twilight / Outworld...), voilà le précieux sésame entre mes mains. Je n'attendrai pas plus pour me plonger dans ce mystérieux 'Life'.
On attaque d'emblée par la title track qui avec son coté B.O de film nous met dans l'ambiance . Une intro symphonique efficace avant un riff bétonné à la Meshuggah. Qu'il est bon de retrouver ce groupe qui pour moi reste un des meilleurs des années 2000. On peut constater qu'ils ont évolué en étant moins néoclassique et black symphonique mais en restant toujours aussi sombre et majestueux.
La voix de Kelly colle très bien au groupe et étrangement me fait beaucoup penser à Mat Leven. Une approche vocale différente et plus adaptée qui fonctionne. Un long titre pour débuter qui nous amène à « The ladder » plus complexe et très prog. Un retour à la source avec son coté bien plus enchevêtré. Car oui c'est le constat de ce 'Life' il est compliqué et demande de nombreuses écoutes pour être bien apprivoisé. Ce qui ne gâche en rien la musique du groupe qui prend une part encore plus mystique.
« Subrahmanya » s'ouvre sur des saveurs d'orient avant de retrouver un style à la Texture. On se rapproche de ce que Stephan à réalisé sur son dernier opus solo. Kelly très impliqué dans ses textes nous file la chair de poule. Le travail d'arrangements est stupéfiant et a du donner de sacrés maux de tête. A nouveau plongé dans un morceau très progressif et ambiancé « The grand spirit voyage » retrouve des couleurs connues. Un titre qui aurait pu être sur 'Underworld'. A noter les superbes duels de guitare / clavier à tomber. Stephan et Kevin se sont lâchés.
« Darkness machine » porte bien son nom tant elle est sombre et mécanique. Un titre angoissant qui prend aux tripes et voit un Kelly possédé comme on le connaît. Ici on rigole pas une seule seconde et le malaise s’installe de minutes en minutes. Et se n'est pas un refrain plus docile qui va vous sauver. Vous ne pouvez pas en sortir indemne. Un violon tzigane arrive pour « I'll possess you » puis un riff lourd à t'arracher la mâchoire déboule. Un moment plus doux mais si sombre qu'on ne verra pas encore la lumière avec celle là. Kelly très viscéral y est magique et une fois de plus nous dresse les poils sur les bras. En deux titres Adagio prend une autre dimension qui laisse bouche bée.
« Secluded within myself » poursuit et nous livre un refrain mélancolique à pleurer qui me scotche. Le reste est très pesant et sent le désespoir à plein nez. Oui c'est pas avec cet album que vous vaincrez votre dépression. Et si vous avez pas encore touché le fond le piano en intro de « Trippin' away » va vous achevez. Une ballade qui vous touche au plus profond de votre être, portée par un Kelly qui n'aura jamais été aussi sensible. Une prestation de haute volée qui confirme l'immense talent de ce chanteur.
On termine avec « Torn », la lumière au bout du tunnel. Un titre énergique et efficace qui fait du bien après par tout ce par quoi on est passé. Sûrement le titre le plus proche de l'ancien répertoire du groupe. Une tuerie qui sur scène va faire des dégâts. J'en suis fan !!
Conclusion : L'attente est récompensée par cet album majestueux !! Un sublime travail musical minutieux et intense porté par une ambiance glaçante à couper au couteau qui ne vous quitte plus. Oui le groupe a franchi une sacrée étape et surpasse ses anciens travaux. Une maîtrise parfaite et un rendu exquis qui me laisse sans voix. Je ne sais pas comment ils pourraient faire mieux !!
On attaque d'emblée par la title track qui avec son coté B.O de film nous met dans l'ambiance . Une intro symphonique efficace avant un riff bétonné à la Meshuggah. Qu'il est bon de retrouver ce groupe qui pour moi reste un des meilleurs des années 2000. On peut constater qu'ils ont évolué en étant moins néoclassique et black symphonique mais en restant toujours aussi sombre et majestueux.
La voix de Kelly colle très bien au groupe et étrangement me fait beaucoup penser à Mat Leven. Une approche vocale différente et plus adaptée qui fonctionne. Un long titre pour débuter qui nous amène à « The ladder » plus complexe et très prog. Un retour à la source avec son coté bien plus enchevêtré. Car oui c'est le constat de ce 'Life' il est compliqué et demande de nombreuses écoutes pour être bien apprivoisé. Ce qui ne gâche en rien la musique du groupe qui prend une part encore plus mystique.
« Subrahmanya » s'ouvre sur des saveurs d'orient avant de retrouver un style à la Texture. On se rapproche de ce que Stephan à réalisé sur son dernier opus solo. Kelly très impliqué dans ses textes nous file la chair de poule. Le travail d'arrangements est stupéfiant et a du donner de sacrés maux de tête. A nouveau plongé dans un morceau très progressif et ambiancé « The grand spirit voyage » retrouve des couleurs connues. Un titre qui aurait pu être sur 'Underworld'. A noter les superbes duels de guitare / clavier à tomber. Stephan et Kevin se sont lâchés.
« Darkness machine » porte bien son nom tant elle est sombre et mécanique. Un titre angoissant qui prend aux tripes et voit un Kelly possédé comme on le connaît. Ici on rigole pas une seule seconde et le malaise s’installe de minutes en minutes. Et se n'est pas un refrain plus docile qui va vous sauver. Vous ne pouvez pas en sortir indemne. Un violon tzigane arrive pour « I'll possess you » puis un riff lourd à t'arracher la mâchoire déboule. Un moment plus doux mais si sombre qu'on ne verra pas encore la lumière avec celle là. Kelly très viscéral y est magique et une fois de plus nous dresse les poils sur les bras. En deux titres Adagio prend une autre dimension qui laisse bouche bée.
« Secluded within myself » poursuit et nous livre un refrain mélancolique à pleurer qui me scotche. Le reste est très pesant et sent le désespoir à plein nez. Oui c'est pas avec cet album que vous vaincrez votre dépression. Et si vous avez pas encore touché le fond le piano en intro de « Trippin' away » va vous achevez. Une ballade qui vous touche au plus profond de votre être, portée par un Kelly qui n'aura jamais été aussi sensible. Une prestation de haute volée qui confirme l'immense talent de ce chanteur.
On termine avec « Torn », la lumière au bout du tunnel. Un titre énergique et efficace qui fait du bien après par tout ce par quoi on est passé. Sûrement le titre le plus proche de l'ancien répertoire du groupe. Une tuerie qui sur scène va faire des dégâts. J'en suis fan !!
Conclusion : L'attente est récompensée par cet album majestueux !! Un sublime travail musical minutieux et intense porté par une ambiance glaçante à couper au couteau qui ne vous quitte plus. Oui le groupe a franchi une sacrée étape et surpasse ses anciens travaux. Une maîtrise parfaite et un rendu exquis qui me laisse sans voix. Je ne sais pas comment ils pourraient faire mieux !!
Critique : Guillaume
Note : 10/10
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