Chronique
WORSELDER - PARADIGMS LOST / Sliptrick Records 2017
Alors là, pour une surprise, c’est plutôt une bonne surprise !
Worselder est un groupe né au pied des Pyrénées en 2008. Ils ont d’abord sorti un premier album Where we come from en 2011, puis un EP MMXIV en 2014 qui leur permettra de partager la scène de groupes tels que DAGOBA, FIREWIND, BLACK BOMB A ou encore HUNTRESS.
Leur grande originalité, c’est qu’ils ne se contentent pas d’un seul « style ». Non, ce qu’ils aiment eux, c’est faire ce qui leur plaît, avec des tendances tantôt heavy, tantôt thrash, tout comme le chant qui sera tantôt heavy, tantôt guttural…
Voyons ce que donne ce deuxième album …
Nous commençons par Infighting, avec un gros son et un chant bien guttural, refrain entraînant, outro joliment mélodique où s’ajoute une voix féminine en chœur … vraiment intéressant, j’ai hâte de découvrir la suite !
S'enchaine le titre éponyme Paradigms Lost : dès le début, on sent que ça va envoyer du lourd, riff entêtant (oui, il risque de te rester encré une bonne partie de la journée !), il en sera de même pour leur refrain. Le chanteur allie à la perfection heavy/guttural.
Seeds of Rebellion : quel punch ! Les rois/reines du headbang vont s’en donner à cœur joie ! Mais... ne serait-ce pas une petite touche de Pink Floyd vers les 3.10 ??? Au tour d’Idols maintenant : le point le plus intéressant de ce morceau à mon sens (outre le texte) c’est ce mélange de riffs à consonance orientale et ce chant totalement eighties.
Mon coup de cœur de l’album : The Sickening. J’avoue que c’est probablement parce qu’on pourrait y trouver une influence Godsmack. Pas de consonance orientale là, on y est carrément ! Impossible de rester de marbre face à ce morceau.
Pas de répits dans cet album avec Severed, et ce pour notre plus grand plaisir ! Bien qu’on pourrait trouver que ce morceau en particulier tire un peu en longueur… mais comme ils le disent si bien « We don’t give a fuck ! »
My Consuming Grief sera encore un morceau sur lequel j’ai particulièrement accroché. Ce refrain !! Ce mélange au chant encore et toujours... c’est incontestablement leur petit plus.
Pour Home of the Grave, on débute sur un ton plus léger avant de retourner sur du son bien lourd (le contraire aurait été étonnant vu le titre !). Nous sommes carrément sur du thrash là.
The Haven, l’intro est accrocheuse ... mais je bloque un peu sur le reste du morceau, hormis quelques riffs entraînants, je trouve l’ensemble peut-être moins ... percutant.
Nous clôturons par Land of Plenty : Oh ? On débute ce morceau par un chant grégorien ?? … retour sur du heavy avec une sacrée démonstration vocale du chanteur ! Ils ont donc décidé de nous transmettre toute leur énergie jusqu’au dernier moment !
Conclusion : Et bien, si tu as eu du mal à te lever ce matin, tu peux compter sur Worselder pour te réveiller avec un bon coup de pied au derrière, tout en abordant des sujets intéressants et tellement d’actualité ! Le seul point « négatif » de cet album serait peut-être la durée de certains morceaux, qui nous font, de temps en temps, un peu perdre de cette fougue transmise… mais… il paraît que c’est ça la générosité ariègeoise …
Worselder est un groupe né au pied des Pyrénées en 2008. Ils ont d’abord sorti un premier album Where we come from en 2011, puis un EP MMXIV en 2014 qui leur permettra de partager la scène de groupes tels que DAGOBA, FIREWIND, BLACK BOMB A ou encore HUNTRESS.
Leur grande originalité, c’est qu’ils ne se contentent pas d’un seul « style ». Non, ce qu’ils aiment eux, c’est faire ce qui leur plaît, avec des tendances tantôt heavy, tantôt thrash, tout comme le chant qui sera tantôt heavy, tantôt guttural…
Voyons ce que donne ce deuxième album …
Nous commençons par Infighting, avec un gros son et un chant bien guttural, refrain entraînant, outro joliment mélodique où s’ajoute une voix féminine en chœur … vraiment intéressant, j’ai hâte de découvrir la suite !
S'enchaine le titre éponyme Paradigms Lost : dès le début, on sent que ça va envoyer du lourd, riff entêtant (oui, il risque de te rester encré une bonne partie de la journée !), il en sera de même pour leur refrain. Le chanteur allie à la perfection heavy/guttural.
Seeds of Rebellion : quel punch ! Les rois/reines du headbang vont s’en donner à cœur joie ! Mais... ne serait-ce pas une petite touche de Pink Floyd vers les 3.10 ??? Au tour d’Idols maintenant : le point le plus intéressant de ce morceau à mon sens (outre le texte) c’est ce mélange de riffs à consonance orientale et ce chant totalement eighties.
Mon coup de cœur de l’album : The Sickening. J’avoue que c’est probablement parce qu’on pourrait y trouver une influence Godsmack. Pas de consonance orientale là, on y est carrément ! Impossible de rester de marbre face à ce morceau.
Pas de répits dans cet album avec Severed, et ce pour notre plus grand plaisir ! Bien qu’on pourrait trouver que ce morceau en particulier tire un peu en longueur… mais comme ils le disent si bien « We don’t give a fuck ! »
My Consuming Grief sera encore un morceau sur lequel j’ai particulièrement accroché. Ce refrain !! Ce mélange au chant encore et toujours... c’est incontestablement leur petit plus.
Pour Home of the Grave, on débute sur un ton plus léger avant de retourner sur du son bien lourd (le contraire aurait été étonnant vu le titre !). Nous sommes carrément sur du thrash là.
The Haven, l’intro est accrocheuse ... mais je bloque un peu sur le reste du morceau, hormis quelques riffs entraînants, je trouve l’ensemble peut-être moins ... percutant.
Nous clôturons par Land of Plenty : Oh ? On débute ce morceau par un chant grégorien ?? … retour sur du heavy avec une sacrée démonstration vocale du chanteur ! Ils ont donc décidé de nous transmettre toute leur énergie jusqu’au dernier moment !
Conclusion : Et bien, si tu as eu du mal à te lever ce matin, tu peux compter sur Worselder pour te réveiller avec un bon coup de pied au derrière, tout en abordant des sujets intéressants et tellement d’actualité ! Le seul point « négatif » de cet album serait peut-être la durée de certains morceaux, qui nous font, de temps en temps, un peu perdre de cette fougue transmise… mais… il paraît que c’est ça la générosité ariègeoise …
Critique : Anais
Note : 7/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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