Chronique
SHAMAN HARVEST - RED HANDS BLACK DEEDS / Mascot Records 2017
Sixième album pour les américains, et autant dire qu’ils rentrent immédiatement dans le vif du sujet avec le titre éponyme « Red Hands Black Deeds ». Ambiance posée et spirituelle, tel un Shaman faisant sa danse de prédilection autour du feu, nous plongeant pleinement dans l’état d’esprit adéquat.
Matt Fisher se charge de lancer les hostilités avec sa basse sur « Broken Ones » et son rock énergique, avec un son roots; appuyé par Nathan Hunt au chant captivant avec sa voix claire et nasillarde. Ca groove, et dépote bien, juste avant de débarquer sur le premier single j’ai nommé « The Come Up ». Ce dernier prend une ambiance plus seventies et met la barre haute à travers ce mid tempo qui s’envole sur un refrain assez FM mais qui fait mouche pour sur.
Avec son début au piano, « A Longer View » nous plonge dans un autre univers, plus posé mais tout autant enjoué et porteur. La délicatesse et la mélancolie s’emparent de nous rapidement pour un pur moment de bonheur et de légèreté. Quand on dit que les groupes de Rock / Metal font les plus belles ballades, ce n’est pas pour rien. Preuve en est encore ici.
Retour au rock imprégné de cette touche de psychédélie maintenant avec « Soul Crusher », lente et planante tout en ayant assez d’énergie pour ne pas nous endormir. La réverbe sur la guitare approfondit cette dimension, ce pour notre plus grand plaisir.
Ambiance plus jazzy New Orleans avec « Off The Tracks » qui imprégné de ce feeling jazz et épaulé par un rock endiablé, le morceau nous replonge dans la grande période du rock ’n roll tout en gardant cette pointe de fraîcheur qui donne tout son intérêt à la chanson et au groupe.
Intro plus discrète sur « The Devil In our wake », qui monte crescendo jusqu’au moment où la guitare débarque et attaque ce mid tempo, explosant sur le refrain pour se reposer sur la suite. « Blood Trophies » poursuit dans la délicatesse, plus bluesy dans son ensemble. Bien mais pas exceptionnelle. Les choses sont reprises en main avec « So Long » qui vient nous rappeler que les américains savent aussi du rock bien gras, bien roots. Avec son refrain simple et facile à mémoriser, on comprend que ce titre a été fait pour la scène et fera son effet sans difficulté aucune. Avant dernier titre de l’album « Tusk And Bone » est une nouvelle ballade, cette fois ci à la guitare acoustique. Evasive et légère, remplie de mélancolie, la voix de Nathan vient enfoncer le clou une bonne fois pour toute sur le refrain. Magnifique, tout simplement.
Guitare aux sonorités ‘western’, voix avec un effet lointain, la conclusion se fait comme une sorte d’adieu à l’histoire qui vient de nous être contée. Une sortie en douceur.
Conclusion: un bien bon album qui mélange différents univers musicaux et différentes époques. La sauce prend bien et l’on s’en délecte avec plaisir.
Matt Fisher se charge de lancer les hostilités avec sa basse sur « Broken Ones » et son rock énergique, avec un son roots; appuyé par Nathan Hunt au chant captivant avec sa voix claire et nasillarde. Ca groove, et dépote bien, juste avant de débarquer sur le premier single j’ai nommé « The Come Up ». Ce dernier prend une ambiance plus seventies et met la barre haute à travers ce mid tempo qui s’envole sur un refrain assez FM mais qui fait mouche pour sur.
Avec son début au piano, « A Longer View » nous plonge dans un autre univers, plus posé mais tout autant enjoué et porteur. La délicatesse et la mélancolie s’emparent de nous rapidement pour un pur moment de bonheur et de légèreté. Quand on dit que les groupes de Rock / Metal font les plus belles ballades, ce n’est pas pour rien. Preuve en est encore ici.
Retour au rock imprégné de cette touche de psychédélie maintenant avec « Soul Crusher », lente et planante tout en ayant assez d’énergie pour ne pas nous endormir. La réverbe sur la guitare approfondit cette dimension, ce pour notre plus grand plaisir.
Ambiance plus jazzy New Orleans avec « Off The Tracks » qui imprégné de ce feeling jazz et épaulé par un rock endiablé, le morceau nous replonge dans la grande période du rock ’n roll tout en gardant cette pointe de fraîcheur qui donne tout son intérêt à la chanson et au groupe.
Intro plus discrète sur « The Devil In our wake », qui monte crescendo jusqu’au moment où la guitare débarque et attaque ce mid tempo, explosant sur le refrain pour se reposer sur la suite. « Blood Trophies » poursuit dans la délicatesse, plus bluesy dans son ensemble. Bien mais pas exceptionnelle. Les choses sont reprises en main avec « So Long » qui vient nous rappeler que les américains savent aussi du rock bien gras, bien roots. Avec son refrain simple et facile à mémoriser, on comprend que ce titre a été fait pour la scène et fera son effet sans difficulté aucune. Avant dernier titre de l’album « Tusk And Bone » est une nouvelle ballade, cette fois ci à la guitare acoustique. Evasive et légère, remplie de mélancolie, la voix de Nathan vient enfoncer le clou une bonne fois pour toute sur le refrain. Magnifique, tout simplement.
Guitare aux sonorités ‘western’, voix avec un effet lointain, la conclusion se fait comme une sorte d’adieu à l’histoire qui vient de nous être contée. Une sortie en douceur.
Conclusion: un bien bon album qui mélange différents univers musicaux et différentes époques. La sauce prend bien et l’on s’en délecte avec plaisir.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site du groupe
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