Chronique
POSTE 942 - Long Play / Autoproduction 2017
L’été, la chaleur, les vacances, le farniente … et si on s’écoutait un bon stoner bien frenchy sous ce soleil …. Parce qu’en France, on sait aussi faire du stoner et on le fait plutôt bien !
Découvrons les Varois de Poste 942 :
Après une démo et deux EP en 4 ans, le groupe nous sort enfin sa première pépite en autoproduction Messieurs, Dames ! Ce quatuor est ce que j’aime qualifier de groupe « riche », c’est-à-dire qu’on y sent plusieurs influences : du rock’n’roll au grunge, en passant par du heavy blues tout en restant sur cette dominance stoner.
L’album affiche 13 titres, mais en contient en réalité 11 puisque Batavia (le premier morceau) et Le Chantier (le dernier) sont en fait des petits délires enregistrés par ces Varois bien perchés apparemment…
Les choses débuteront avec Color of Red… Ah bein, oui ça commence par du son bien gras, bien brut, il envoie du lourd ce titre ! C’est énergique, rentre-dedans, direct ! Ca donne le ton semble-t-il … On restera dans le même style avec Devil’s Complaint tout aussi burné et prenant ! Il faut avouer que ces deux premiers morceaux sont un subtil mélange de Lynyrd Skynyrd sur certains riffs et de grunge à la Soundgarden sur d’autres, ainsi que sur le chant ! Punaise, que ça change et que c’est bon !
Exit le côté grunge sur Whiskey, tu ne garderas que tes santiags l’ami …. C’est clairement plus « massif » et bien « sudiste ». Et volte-face en plein milieu du morceau, avec un côté plus « classique rock » sur fond de cornemuse … étonnant, certes, mais ça fonctionne sacrément bien !
On part ensuite sur un moment carrément plus punk avec Punky Booster (bon vu le titre, on s’en doutait un peu) qui nous amène une petite pause fraîcheur d’une minute trente et c’est plutôt sympa !
Retour dans la poussière avec 49.3, je trouve ce morceau assez intéressant par son aspect tantôt plutôt punk rock énergique, tantôt plus lourd purement sudiste encore, ce qui nous donne un bon mélange en fait ! Pour Grace, par contre, on va se débarrasser du côté punk rock, ils ont autre chose à nous dire cette fois. L’ambiance y est plus puissante, plus agressive et le refrain franchement accrocheur ! Un bon gros son quoi !
Changement total de registre sur Pigs in Paradise qui sonne tout simplement comme un Alice in Chains pour résumer. Sacrée surprise ce titre, il dénote du reste et nous montre à quel point le groupe aime jouer avec ses différentes influences et se sent complètement à l’aise dans cet exercice ! On reviendra ensuite sur le style de prédilection de la formation, pour un Lonely Day, plus énergique, direct et incisif… on y sent chaque musicien plus « énervé » sur son instrument ou au chant.
Après avoir bien remué tes cervicales sur ce titre, on se calme un peu sur Psycho Love Part. I, une bien jolie ballade à la Lynyrd, au solo prenant et apaisant … vraiment agréable ! On avait le côté « love » avec la première partie mais sur Psycho Love Part. II on y trouve le côté « psycho » : bien plus sombre, plus pesant ! Du coup, je me suis sentie obligée de me repasser les deux parties pour les assembler et ne faire qu’un morceau et je ne l’en ai trouvé que plus intense, dark et captivant même !
Cet opus se clôture officieusement par Breathe, qui va vous apporter un petit vent de fraîcheur après l’ambiance lourde du précédent titre. Morceau bien énergique, bien direct et puissant, aux riffs et soli gras à souhait pour terminer en beauté !
Conclusion : Bien que je trouve que cet album perde un peu de vivacité au fur et à mesure des morceaux, il faut bien avouer qu’il sonne sacrément bien avec ses différentes touches et influences. On a l’impression que ces mecs jouent ensemble de puis de très nombreuses années… Un album à écouter bien tranquillement au soleil, sous son chapeau et dans son hamac, une bonne bière à la main ;)
Découvrons les Varois de Poste 942 :
Après une démo et deux EP en 4 ans, le groupe nous sort enfin sa première pépite en autoproduction Messieurs, Dames ! Ce quatuor est ce que j’aime qualifier de groupe « riche », c’est-à-dire qu’on y sent plusieurs influences : du rock’n’roll au grunge, en passant par du heavy blues tout en restant sur cette dominance stoner.
L’album affiche 13 titres, mais en contient en réalité 11 puisque Batavia (le premier morceau) et Le Chantier (le dernier) sont en fait des petits délires enregistrés par ces Varois bien perchés apparemment…
Les choses débuteront avec Color of Red… Ah bein, oui ça commence par du son bien gras, bien brut, il envoie du lourd ce titre ! C’est énergique, rentre-dedans, direct ! Ca donne le ton semble-t-il … On restera dans le même style avec Devil’s Complaint tout aussi burné et prenant ! Il faut avouer que ces deux premiers morceaux sont un subtil mélange de Lynyrd Skynyrd sur certains riffs et de grunge à la Soundgarden sur d’autres, ainsi que sur le chant ! Punaise, que ça change et que c’est bon !
Exit le côté grunge sur Whiskey, tu ne garderas que tes santiags l’ami …. C’est clairement plus « massif » et bien « sudiste ». Et volte-face en plein milieu du morceau, avec un côté plus « classique rock » sur fond de cornemuse … étonnant, certes, mais ça fonctionne sacrément bien !
On part ensuite sur un moment carrément plus punk avec Punky Booster (bon vu le titre, on s’en doutait un peu) qui nous amène une petite pause fraîcheur d’une minute trente et c’est plutôt sympa !
Retour dans la poussière avec 49.3, je trouve ce morceau assez intéressant par son aspect tantôt plutôt punk rock énergique, tantôt plus lourd purement sudiste encore, ce qui nous donne un bon mélange en fait ! Pour Grace, par contre, on va se débarrasser du côté punk rock, ils ont autre chose à nous dire cette fois. L’ambiance y est plus puissante, plus agressive et le refrain franchement accrocheur ! Un bon gros son quoi !
Changement total de registre sur Pigs in Paradise qui sonne tout simplement comme un Alice in Chains pour résumer. Sacrée surprise ce titre, il dénote du reste et nous montre à quel point le groupe aime jouer avec ses différentes influences et se sent complètement à l’aise dans cet exercice ! On reviendra ensuite sur le style de prédilection de la formation, pour un Lonely Day, plus énergique, direct et incisif… on y sent chaque musicien plus « énervé » sur son instrument ou au chant.
Après avoir bien remué tes cervicales sur ce titre, on se calme un peu sur Psycho Love Part. I, une bien jolie ballade à la Lynyrd, au solo prenant et apaisant … vraiment agréable ! On avait le côté « love » avec la première partie mais sur Psycho Love Part. II on y trouve le côté « psycho » : bien plus sombre, plus pesant ! Du coup, je me suis sentie obligée de me repasser les deux parties pour les assembler et ne faire qu’un morceau et je ne l’en ai trouvé que plus intense, dark et captivant même !
Cet opus se clôture officieusement par Breathe, qui va vous apporter un petit vent de fraîcheur après l’ambiance lourde du précédent titre. Morceau bien énergique, bien direct et puissant, aux riffs et soli gras à souhait pour terminer en beauté !
Conclusion : Bien que je trouve que cet album perde un peu de vivacité au fur et à mesure des morceaux, il faut bien avouer qu’il sonne sacrément bien avec ses différentes touches et influences. On a l’impression que ces mecs jouent ensemble de puis de très nombreuses années… Un album à écouter bien tranquillement au soleil, sous son chapeau et dans son hamac, une bonne bière à la main ;)
Critique : Anais
Note : 6.5/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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