Chronique
LEGEND OF THE SEAGULL MEN - LEGEND OF THE SEAGULL MEN / Caroline International 2018
Quand on a commencé à entendre parler du fait que Brent Hinds (chant, guitare, Mastodon) et Danny Carey (batterie, Tool) avaient monté un super groupe ensemble cela semblait prometteur. Cela officialisait le fait qu’il allait encore falloir attendre Tool longtemps certes, mais, l’association de ces deux malfaiteurs, était forcement alléchante.
La musique de LOTSM peut elle être résumé comme étant du Mastotool ? Non ! Mieux que çà, on est en fait très loin d’une jonction des deux. On est ailleurs. Déjà ils ne sont pas que deux, on compte aussi dans les rangs Jimmy Hayward et Tim Dawson, aussi aux guitares, Pete Griffin à la basse et David Dreyer au chant et synthé. Des cv très différents (Zappa plays Zappa, DeathKlok, Jonah Hex et j’en passe…) avec tous un certain gout pour la longueur le grandiose et le fantasque… Au fond on se rend vite compte que chacun est venu avec un univers préexistant et qu’ils ont décidé qu’ils n’en avaient rien à péter et donc ont fait un très bon disque ensemble sans en tenir compte.
Ce groupe ne ressemble pas à la somme de ses individualités.
Alors il ressemble à quoi ? Au fur et à mesure des ecoutes j’ai pensé à Fields of the Nephylim, à Bolt Thrower, à Sisters of Mercy, à Nocturnus, et même à Enio Morricone… à des choses sombres tourmentées, opaques et hurlantes comme un cri rentré, spectaculaires et lancinantes, à un truc qui prend l’idée de rentrer dans les cases et lui colle un bon coup de botte au fesses. Je n’ai pas dit que çà ne ressemblait à rien, je dis surtout que çà ne cherche pas à ressembler à quelque chose et que c’est tellement ailleurs qu’à un moment çà ne rentre dans aucune case. Et c’est parfait comme çà.
Alors la métaphore des marins et des mouettes donne lieu à des bruitages certes dispensables mais pas totalement dénué de charme quand on à pas pris un bon bol d’iode depuis longtemps. Au fond c’est un peu comme si la LOTSM (désolé le nom est ingérable à l’écrit sans copier coller 50 fois, il faudra vous habituer) avait décidé de répondre au « Desert Sessions » de QOTSA (t’as vu eux aussi ils jouent aux chiffres et aux lettres) par une « Sea Session » avec toute la majesté morbide que l’océan peut avoir (chants de marins avec chœurs bien graves fournis en série et sans supplément).
Si le grandiose majestueux morbide et hypnotique ne te fais pas peur amis lecteur, jettes toi à l’eau (ce jeu de mot est sponsorisé par Carambar 1984 canal historique) c’est un très bon album, bien au delà de ce qu’on peut attendre d’une réunion éphémère, même de très bons zicos
La musique de LOTSM peut elle être résumé comme étant du Mastotool ? Non ! Mieux que çà, on est en fait très loin d’une jonction des deux. On est ailleurs. Déjà ils ne sont pas que deux, on compte aussi dans les rangs Jimmy Hayward et Tim Dawson, aussi aux guitares, Pete Griffin à la basse et David Dreyer au chant et synthé. Des cv très différents (Zappa plays Zappa, DeathKlok, Jonah Hex et j’en passe…) avec tous un certain gout pour la longueur le grandiose et le fantasque… Au fond on se rend vite compte que chacun est venu avec un univers préexistant et qu’ils ont décidé qu’ils n’en avaient rien à péter et donc ont fait un très bon disque ensemble sans en tenir compte.
Ce groupe ne ressemble pas à la somme de ses individualités.
Alors il ressemble à quoi ? Au fur et à mesure des ecoutes j’ai pensé à Fields of the Nephylim, à Bolt Thrower, à Sisters of Mercy, à Nocturnus, et même à Enio Morricone… à des choses sombres tourmentées, opaques et hurlantes comme un cri rentré, spectaculaires et lancinantes, à un truc qui prend l’idée de rentrer dans les cases et lui colle un bon coup de botte au fesses. Je n’ai pas dit que çà ne ressemblait à rien, je dis surtout que çà ne cherche pas à ressembler à quelque chose et que c’est tellement ailleurs qu’à un moment çà ne rentre dans aucune case. Et c’est parfait comme çà.
Alors la métaphore des marins et des mouettes donne lieu à des bruitages certes dispensables mais pas totalement dénué de charme quand on à pas pris un bon bol d’iode depuis longtemps. Au fond c’est un peu comme si la LOTSM (désolé le nom est ingérable à l’écrit sans copier coller 50 fois, il faudra vous habituer) avait décidé de répondre au « Desert Sessions » de QOTSA (t’as vu eux aussi ils jouent aux chiffres et aux lettres) par une « Sea Session » avec toute la majesté morbide que l’océan peut avoir (chants de marins avec chœurs bien graves fournis en série et sans supplément).
Si le grandiose majestueux morbide et hypnotique ne te fais pas peur amis lecteur, jettes toi à l’eau (ce jeu de mot est sponsorisé par Carambar 1984 canal historique) c’est un très bon album, bien au delà de ce qu’on peut attendre d’une réunion éphémère, même de très bons zicos
Critique : Thomas Enault
Note : 9/10
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