Chronique
MYLES KENNEDY - YEAR OF THE TIGER / Napalm Records 2018
Le génial chanteur d'Alter Bridge et de Slash débarque avec son premier album solo. Un voyage personnel au plus profond de ses blessures passées (la mort de son père) qui annonce de grandes choses. Prêts à repartir en 1974 !?
On débute avec la title track qui nous berce de douces mélodies acoustiques. Oui ce voyage dans le temps respirera la musique américaine profonde. Un titre surprenant mais qui s’immisce petit à petit en vous. Ambiance de western sous fond de mélancolie latente pour la sublime « The great beyond » qui vous prend aux tripes bien aidée par la voix magique de Myles !
C'est au tour du Blues et de la slide de faire leur apparition pour « Blind faith ». Un titre très sobre et débarrassé d'artifice (une constante durant tout l'album) qui offre ce que la musique a de meilleur. « Devil on the wall » malgré son début calme envoie du rythme sur fond de Rock n' Roll des années 50. Un super titre qui fait du bien et donne une pêche certaine.
Retour au folk avec « Ghost of Shangri la » qui fait effet tout en étant un brin mystique. Puis dans une veine proche la dépouillée « Turning stones » arrive. De la pure douceur, parfumée aux grands espaces US, qui petit à petit se révèle et nous emporte encore plus loin.
« Haunted by design » ne change pas de registre et rajoute un brin de country à son folk. Et le rythme revient quelque peu avec « Mother », un bel hommage qui évite les larmes et privilégie la fête de la vie.
Avec « Nothing but a name » la tristesse refait son apparition, mais pas de quoi déprimer juste prendre conscience des réalités. La justesse d'interprétation de Myles file des frissons et démontre une fois de plus son immense talent. Le cœur serré on s'attaque à un « Love can only heal » qui ne va pas vous lâcher. Un titre mélancolique au possible porté par une voix sensible et émouvante. Dur de résister. Juste sublime !
On reprend un peu vie avec la très jolie « Songbird » et ses faux airs de Led Zeppelin.
Une énième réussite de cet opus. Tout ceci se termine avec « One fine day », une dernière pièce acoustique qui permet de revenir à notre monde avec un peu d'amertume. Oui on ne peut pas revenir indemne de ce voyage.
Conclusion : Pour son album solo Myles Kennedy a décidé de prendre le contrepied de ses groupes. Un opus simple et délicat, sur fond de musique acoustique qui ne peut laisser indifférent. Sobre et ultra personnel, voilà une recette gagnante de cette année.
On débute avec la title track qui nous berce de douces mélodies acoustiques. Oui ce voyage dans le temps respirera la musique américaine profonde. Un titre surprenant mais qui s’immisce petit à petit en vous. Ambiance de western sous fond de mélancolie latente pour la sublime « The great beyond » qui vous prend aux tripes bien aidée par la voix magique de Myles !
C'est au tour du Blues et de la slide de faire leur apparition pour « Blind faith ». Un titre très sobre et débarrassé d'artifice (une constante durant tout l'album) qui offre ce que la musique a de meilleur. « Devil on the wall » malgré son début calme envoie du rythme sur fond de Rock n' Roll des années 50. Un super titre qui fait du bien et donne une pêche certaine.
Retour au folk avec « Ghost of Shangri la » qui fait effet tout en étant un brin mystique. Puis dans une veine proche la dépouillée « Turning stones » arrive. De la pure douceur, parfumée aux grands espaces US, qui petit à petit se révèle et nous emporte encore plus loin.
« Haunted by design » ne change pas de registre et rajoute un brin de country à son folk. Et le rythme revient quelque peu avec « Mother », un bel hommage qui évite les larmes et privilégie la fête de la vie.
Avec « Nothing but a name » la tristesse refait son apparition, mais pas de quoi déprimer juste prendre conscience des réalités. La justesse d'interprétation de Myles file des frissons et démontre une fois de plus son immense talent. Le cœur serré on s'attaque à un « Love can only heal » qui ne va pas vous lâcher. Un titre mélancolique au possible porté par une voix sensible et émouvante. Dur de résister. Juste sublime !
On reprend un peu vie avec la très jolie « Songbird » et ses faux airs de Led Zeppelin.
Une énième réussite de cet opus. Tout ceci se termine avec « One fine day », une dernière pièce acoustique qui permet de revenir à notre monde avec un peu d'amertume. Oui on ne peut pas revenir indemne de ce voyage.
Conclusion : Pour son album solo Myles Kennedy a décidé de prendre le contrepied de ses groupes. Un opus simple et délicat, sur fond de musique acoustique qui ne peut laisser indifférent. Sobre et ultra personnel, voilà une recette gagnante de cette année.
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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