Chronique
ALICE IN CHAINS - RAINIER FOG / BMG 2018
Cela faisait 5 ans que le groupe de Seattle n'avait pas sorti d'album. Et le voilà de retour plus fringant que jamais pour porter la bonne parole, celle de la musique la vraie.
La guitare de Jerry Cantrell ouvre le bal avec un riff sombre pour « The one you know ». Un titre lourd et empli d'une saveur noire comme le groupe sait si bien le faire. Ici pas de changement d'univers et tant mieux. Avec « Rainier fog » on prend plus de rythme pour enfoncer le clou. William DuVall est vraiment de plus en plus à l'aise dans son rôle et le duo avec Jerry fait mouche.
On sombre un peu plus encore dans la mélancolie avec un « Red giant » tout droit sorti d'un cauchemar. Ici l'ombre de Layne Stanley est très présente, lui conférant un esprit encore plus glauque ! Ambiance plus cool avec « Fly » qui permet de survoler cette noirceur palpable. Une sorte de ballade qui coule le long de vos oreilles et vous enivre.
La lourde « Drone » prend le relai et plombe l'effet bienfaiteur de sa devancière. A croire que le succès et l'argent n'ont pas chassé leur côté sombre et mélancolique. Après cette noirceur ultime, « Deaf ears blind eyes » arrive avec un peu plus de clarté mais bien cachée sous ses épaisses couches de noir. Oui Alice In Chains ne sera pas le rayon de soleil de cette fin d'été.
« Maybe » calme le jeu à nouveau et lorgne vers le côté acoustique du groupe. Une bouffée de fraîcheur bienvenue ! Place à la lancinante « So far under » très 90’, qui rappellera des souvenirs aux fans de la première heure.
« Never fade » se la joue plus rock et simple, elle apporte un petit plus bien senti. On termine ce retour avec « All i am » une ballade des plus mélancolique qui prend votre âme pour l'éternité. Intense au possible !!
Conclusion : Malgré le temps qui passe Alice reste Alice et en voilà une nouvelle preuve. Brut sombre et mélancolique au possible, tout ce qui fait le charme de ce groupe hors norme.
La guitare de Jerry Cantrell ouvre le bal avec un riff sombre pour « The one you know ». Un titre lourd et empli d'une saveur noire comme le groupe sait si bien le faire. Ici pas de changement d'univers et tant mieux. Avec « Rainier fog » on prend plus de rythme pour enfoncer le clou. William DuVall est vraiment de plus en plus à l'aise dans son rôle et le duo avec Jerry fait mouche.
On sombre un peu plus encore dans la mélancolie avec un « Red giant » tout droit sorti d'un cauchemar. Ici l'ombre de Layne Stanley est très présente, lui conférant un esprit encore plus glauque ! Ambiance plus cool avec « Fly » qui permet de survoler cette noirceur palpable. Une sorte de ballade qui coule le long de vos oreilles et vous enivre.
La lourde « Drone » prend le relai et plombe l'effet bienfaiteur de sa devancière. A croire que le succès et l'argent n'ont pas chassé leur côté sombre et mélancolique. Après cette noirceur ultime, « Deaf ears blind eyes » arrive avec un peu plus de clarté mais bien cachée sous ses épaisses couches de noir. Oui Alice In Chains ne sera pas le rayon de soleil de cette fin d'été.
« Maybe » calme le jeu à nouveau et lorgne vers le côté acoustique du groupe. Une bouffée de fraîcheur bienvenue ! Place à la lancinante « So far under » très 90’, qui rappellera des souvenirs aux fans de la première heure.
« Never fade » se la joue plus rock et simple, elle apporte un petit plus bien senti. On termine ce retour avec « All i am » une ballade des plus mélancolique qui prend votre âme pour l'éternité. Intense au possible !!
Conclusion : Malgré le temps qui passe Alice reste Alice et en voilà une nouvelle preuve. Brut sombre et mélancolique au possible, tout ce qui fait le charme de ce groupe hors norme.
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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