Chronique
BAD RELIGION - AGE OF UNREASON / Epitaph 2019
Cela faisait longtemps que je n’avais pas écouté du bon vieux punk rock. Etant fan de The Offspring (héritage de jeunesse), je me suis penché à l’époque (Merci David) sur BAD RELIGION et son « The Process Of Belief ».
Quelques années et albums plus tard le groupe ne semble pas décidé à vouloir changer sa formule ce qui ne me dérange pas moi qui écoute un album sur cinq, mais je conçois que cela puisse irriter un peu les fans.
Bref le premier titre extrait de ce « The Age of Unreason » a été « Chaos From Within » et c’est exactement ce que j’attends du groupe. Mais bon dieu que ces deux minutes de speed sont jouissives !! Simplissime et direct !
Tout au long des quinze titres (avec une moyenne de deux minutes et dix secondes par chanson), on ne voit pas le temps passer. Le groupe fait ce qu’il sait faire : du punk rock assez musclé et efficace comme sur « The Approach », « End of History » ou l’expéditif « Faces of Grief ».
A l’opposé bien sûr on aura des titres plus doux comme « Sanity », « Candidate » (un poil trop doux celui là). On a des moments qui sortent du lot comme le très groovy « Downfall », court mais excellent moment.
L’album arrive à ne pas être trop répétitif malgré un passage un peu plus dur au milieu d’album. Les titres sont organiques, chaleureux tout comme la voix de Greg Graffin qui ne passe jamais inaperçue Les soli sont bourrés de feeling, superbement exécutés. Non musicalement, dans sa simplicité c’est très propre !
On sent que le Monsieur en a dans la caboche. Les textes sont extrêmement bien écrits, vindicatifs sans être agressifs ni inciter à la haine. Les politiques et les dérives de la société sont à l’honneur et on identifie facilement ces problèmes de notre temps.
« Cowering like settlers on someone else’s land
Mistaking advances of the natives who have come to lend a hand»
Chaos From Within
«As the light fades the shadows dance in silhouette to stars
Despite all illusion we approach the darkest hour»
The Approach
«Since when were the qualities of wisdom and knowledge equivalent to mere facts online?» Since Now
Je continue pas plus, vous aurez le loisir de voir par vous-même.
Au final on passe un bon moment (par moment très bon) tout au long de ce « Age of Unreason ». Comment traiter des sujets graves avec une musique énergique et légère ? Avec Bad Religion !
Quelques années et albums plus tard le groupe ne semble pas décidé à vouloir changer sa formule ce qui ne me dérange pas moi qui écoute un album sur cinq, mais je conçois que cela puisse irriter un peu les fans.
Bref le premier titre extrait de ce « The Age of Unreason » a été « Chaos From Within » et c’est exactement ce que j’attends du groupe. Mais bon dieu que ces deux minutes de speed sont jouissives !! Simplissime et direct !
Tout au long des quinze titres (avec une moyenne de deux minutes et dix secondes par chanson), on ne voit pas le temps passer. Le groupe fait ce qu’il sait faire : du punk rock assez musclé et efficace comme sur « The Approach », « End of History » ou l’expéditif « Faces of Grief ».
A l’opposé bien sûr on aura des titres plus doux comme « Sanity », « Candidate » (un poil trop doux celui là). On a des moments qui sortent du lot comme le très groovy « Downfall », court mais excellent moment.
L’album arrive à ne pas être trop répétitif malgré un passage un peu plus dur au milieu d’album. Les titres sont organiques, chaleureux tout comme la voix de Greg Graffin qui ne passe jamais inaperçue Les soli sont bourrés de feeling, superbement exécutés. Non musicalement, dans sa simplicité c’est très propre !
On sent que le Monsieur en a dans la caboche. Les textes sont extrêmement bien écrits, vindicatifs sans être agressifs ni inciter à la haine. Les politiques et les dérives de la société sont à l’honneur et on identifie facilement ces problèmes de notre temps.
« Cowering like settlers on someone else’s land
Mistaking advances of the natives who have come to lend a hand»
Chaos From Within
«As the light fades the shadows dance in silhouette to stars
Despite all illusion we approach the darkest hour»
The Approach
«Since when were the qualities of wisdom and knowledge equivalent to mere facts online?» Since Now
Je continue pas plus, vous aurez le loisir de voir par vous-même.
Au final on passe un bon moment (par moment très bon) tout au long de ce « Age of Unreason ». Comment traiter des sujets graves avec une musique énergique et légère ? Avec Bad Religion !
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel
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