Chronique
IRONBUNNY - IRON HUMMER ALTERNATIVE / P.H Methods 2019
Au risque d’énormément me répéter je vais le redire : j’aime le japon, et particulièrement (ces derniers temps) certains de leur groupes rock/metal. Autant le chant masculin j’ai du mal, autant la douceur dune voix féminine associée à la musicalité de leur langue, là je suis totalement conquis.
Et donc par hasard je tombe sur le clip « « 23-twenty three » d’un groupe nommé IRONBUNNY.
Pour rapidement vous planter le décor : Eddie IRONBUNNY est le nom d’un cyborg (oui il est aussi costumé sur scène) qui revient dans notre époque pour sauver le rock n’ roll qui est en train de disparaître. Il a été aperçu et a fait forte impression au NAMM de cette année, j’ai donc toute confiance.Ainsi accompagné d’un groupe et trois chanteuses, ils sortent ici leur premier album/mini album (oui c’est entre deux) « Iron Hummer Alternative ».
Effectivement dès le début de « 23 – Twenty Three », on se prend un rock puissant et racé dans la face et le chant très juste de nos vocalistes (dont il me semble d’Hina est la leader) est au poil. La compo est excellente et entraînante, le jeu d’Eddie Ironbunny est bourré de feeling et montre qu’ils ont dans ce pays des grosses pointures…
Plus direct et rapide, « Lightning Speed » envoie du lourd, et pour le coup on ne peut pas parler de « japonisation » de leur musique, car elle est très occidentale, et ferait pâlir certains de nos groupes. Franchement du hard/heavy comme ça ça fait plaisir ! Le chant à trois passe très bien et les soli très techniques et mélodiques auront de quoi faire pleurer quelques gratteux !
« E.I.B » se lance magnifiquement avec un riff simple mais très efficace, permettant au trio de chanter de concert un refrain très entraînant, secondé par des phrasé de six cordes dantesques.
On ne ralenti pas avec « Steel 6 – The Strong Gage » avec encore une fois un riff inspiré mais un refrain que je trouve un peu moins efficace, sans être foncièrement déplaisant je tiens à préciser.
Histoire de me prendre à contre pied, vu que je m’attendais à un morceau calme avec « Struggle Lover », je prends en fait un gros son distordu, dans la même veine que les précédents. On ne pourra pas reprocher à cet album un manque d’homogénéité ou d’identité. Eddie Ironbunny a son univers facilement identifiable et plaisant. Encore un fois la seule différence avec nos groupes occidentaux sera le chant japonais.
Surprise inattendu : un morceau totalement instrumental nommé « Twin Flavor » qui démarre sur une guitare sèche très groove, lançant une guitare électrique qui nous mènera vers un morceau très hard FM, ambiant, dans la veine de ce que proposerait Joe Satriani. Eddie nous balade et nous montre sa créativité et son talent tout au long de ce morceau changeant et oh combien magique. Un artiste un vrai !
On termine, avec ce pur moment de musique avec « Hate A Fate » qui ne surprendra pas dans sa structure ou son rendu. Bien que plus rock que ses aînés, le morceau passe bien en fin d’album.
C’est un très agréable surprise que Youtube a mis sur ma route. Malheureusement le CD en format physique n’est disponible qu’au japons et il a fallu débourser quelques deniers pour le posséder, mais je ne regrette pas un centime. Les amoureux de hard/heavy doivent jeter une oreille sur cette galette tant la qualité est au rendez vous ! Vivement un passage chez nous et un deuxième album !
Et donc par hasard je tombe sur le clip « « 23-twenty three » d’un groupe nommé IRONBUNNY.
Pour rapidement vous planter le décor : Eddie IRONBUNNY est le nom d’un cyborg (oui il est aussi costumé sur scène) qui revient dans notre époque pour sauver le rock n’ roll qui est en train de disparaître. Il a été aperçu et a fait forte impression au NAMM de cette année, j’ai donc toute confiance.Ainsi accompagné d’un groupe et trois chanteuses, ils sortent ici leur premier album/mini album (oui c’est entre deux) « Iron Hummer Alternative ».
Effectivement dès le début de « 23 – Twenty Three », on se prend un rock puissant et racé dans la face et le chant très juste de nos vocalistes (dont il me semble d’Hina est la leader) est au poil. La compo est excellente et entraînante, le jeu d’Eddie Ironbunny est bourré de feeling et montre qu’ils ont dans ce pays des grosses pointures…
Plus direct et rapide, « Lightning Speed » envoie du lourd, et pour le coup on ne peut pas parler de « japonisation » de leur musique, car elle est très occidentale, et ferait pâlir certains de nos groupes. Franchement du hard/heavy comme ça ça fait plaisir ! Le chant à trois passe très bien et les soli très techniques et mélodiques auront de quoi faire pleurer quelques gratteux !
« E.I.B » se lance magnifiquement avec un riff simple mais très efficace, permettant au trio de chanter de concert un refrain très entraînant, secondé par des phrasé de six cordes dantesques.
On ne ralenti pas avec « Steel 6 – The Strong Gage » avec encore une fois un riff inspiré mais un refrain que je trouve un peu moins efficace, sans être foncièrement déplaisant je tiens à préciser.
Histoire de me prendre à contre pied, vu que je m’attendais à un morceau calme avec « Struggle Lover », je prends en fait un gros son distordu, dans la même veine que les précédents. On ne pourra pas reprocher à cet album un manque d’homogénéité ou d’identité. Eddie Ironbunny a son univers facilement identifiable et plaisant. Encore un fois la seule différence avec nos groupes occidentaux sera le chant japonais.
Surprise inattendu : un morceau totalement instrumental nommé « Twin Flavor » qui démarre sur une guitare sèche très groove, lançant une guitare électrique qui nous mènera vers un morceau très hard FM, ambiant, dans la veine de ce que proposerait Joe Satriani. Eddie nous balade et nous montre sa créativité et son talent tout au long de ce morceau changeant et oh combien magique. Un artiste un vrai !
On termine, avec ce pur moment de musique avec « Hate A Fate » qui ne surprendra pas dans sa structure ou son rendu. Bien que plus rock que ses aînés, le morceau passe bien en fin d’album.
C’est un très agréable surprise que Youtube a mis sur ma route. Malheureusement le CD en format physique n’est disponible qu’au japons et il a fallu débourser quelques deniers pour le posséder, mais je ne regrette pas un centime. Les amoureux de hard/heavy doivent jeter une oreille sur cette galette tant la qualité est au rendez vous ! Vivement un passage chez nous et un deuxième album !
Critique : SBM
Note : 9/10
Site du groupe : Site Officiel
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