Chronique
DRAGONFORCE - EXTREME POWER METAL / Ear Music 2019
Après trois albums montant crescendo depuis le mitigé Ultra Beatdown, voilà que pour ce Extreme Power Metal, le groupe voit un de ses membres quitter le navire alors que ce dernier avait réussi à redorer le blason un peu terni par une musique répétitive et trop poussée dans le shred, lassant l’auditeur. En effet, Fred Leclercq (basse) a su à son arrivée apporter un élan de fraicheur et ce malgré son côté musical plus orienté vers le thrash ou le metal extrême en général (il vient de prendre la place de bassiste dans le groupe Kreator, ndlr).
Avec sa pochette très orientée jeu vidéo (à noter que l’édition limitée du disque à un fourreau spécial façon jeu NES) et son titre direct et sans chichi, on comprend aisément où le groupe veut en venir avec ce nouvel album, à savoir un retour à la période Inhuman Rampage et Ultra Beatdown qui leur avait valu d’être (re)connu via le jeu Guitar Hero et leur hit Through The Fire And Flames.
Le premier single, et aussi premier titre de l’album « Highway To Oblivion » le démontre clairement avec son extreme speed metal, évolution de l’ultra speed metal. Les sonorités encore plus électronique, l’ambiance visuelle 3D façon futuristique à la Tron / Ready Player One pour le geek ainsi que le soli guitare interminables où le but est d’en planter le plus possible sont de retour. Alors oui c’est le style du groupe depuis ses débuts, mais l’évolution donnée sur les précédents albums était intéressante dans le sens où il y avait un peu moins de fioritures et le groupe allait un peu plus à l’essentiel.
On comprend aisément l’envie du groupe de retourner aux sources et d’écouter les fans qui eux sont attachés à cette symbolique du shred à tout va et au blasbeat.
La première écoute de cet album est un peu particulière du fait de se retour dans le passé mais en même temps le groupe à sû s’adapter et garder des touches / sonorités apportées sur le Power Within ou encore le Maximum Overload qui sont certainement les deux meilleurs albums du groupe hors Valley Of The Damned bien entendu. Certes les noms des chansons restes aussi assez kitsch mais on le sait, c’est comme ça.
On notera aussi des ambiances musicales différentes comme par exemple avec « The Last Dragonborn » et son ambiance plus proche du pays du soleil levant ainsi que son rythme posé mais tout aussi prenant; en passant « Troopers Of The Stars » plus brutal, la prenante « In A Skyforged Dream » et le final sur la ballade « Remembrance Day », bien efficace et mettant un terme à cet opus.
Enfin pas tout à fait. Car le groupe nous réserve une dernière surprise: la reprise du hit planétaire de Céline Dion: « My Heart Will Go On » . Sortez les rames, le second degré, débranchez votre cerveau et partez headbanguer sur ce titre à l’opposé de l’original. Mais on le sait, le public va le demander sur scène histoire de bien se fendre la gu**le.
Au final, cet Extreme Power Metal est un bon album, pas le meilleur du groupe, mais il est homogène et perpétue la tradition avec son ambiance et son style encore plus poussé et où tous les musiciens excellent, sans parler de Marc Hudson qui une nouvelle fois est bluffant.
Avec sa pochette très orientée jeu vidéo (à noter que l’édition limitée du disque à un fourreau spécial façon jeu NES) et son titre direct et sans chichi, on comprend aisément où le groupe veut en venir avec ce nouvel album, à savoir un retour à la période Inhuman Rampage et Ultra Beatdown qui leur avait valu d’être (re)connu via le jeu Guitar Hero et leur hit Through The Fire And Flames.
Le premier single, et aussi premier titre de l’album « Highway To Oblivion » le démontre clairement avec son extreme speed metal, évolution de l’ultra speed metal. Les sonorités encore plus électronique, l’ambiance visuelle 3D façon futuristique à la Tron / Ready Player One pour le geek ainsi que le soli guitare interminables où le but est d’en planter le plus possible sont de retour. Alors oui c’est le style du groupe depuis ses débuts, mais l’évolution donnée sur les précédents albums était intéressante dans le sens où il y avait un peu moins de fioritures et le groupe allait un peu plus à l’essentiel.
On comprend aisément l’envie du groupe de retourner aux sources et d’écouter les fans qui eux sont attachés à cette symbolique du shred à tout va et au blasbeat.
La première écoute de cet album est un peu particulière du fait de se retour dans le passé mais en même temps le groupe à sû s’adapter et garder des touches / sonorités apportées sur le Power Within ou encore le Maximum Overload qui sont certainement les deux meilleurs albums du groupe hors Valley Of The Damned bien entendu. Certes les noms des chansons restes aussi assez kitsch mais on le sait, c’est comme ça.
On notera aussi des ambiances musicales différentes comme par exemple avec « The Last Dragonborn » et son ambiance plus proche du pays du soleil levant ainsi que son rythme posé mais tout aussi prenant; en passant « Troopers Of The Stars » plus brutal, la prenante « In A Skyforged Dream » et le final sur la ballade « Remembrance Day », bien efficace et mettant un terme à cet opus.
Enfin pas tout à fait. Car le groupe nous réserve une dernière surprise: la reprise du hit planétaire de Céline Dion: « My Heart Will Go On » . Sortez les rames, le second degré, débranchez votre cerveau et partez headbanguer sur ce titre à l’opposé de l’original. Mais on le sait, le public va le demander sur scène histoire de bien se fendre la gu**le.
Au final, cet Extreme Power Metal est un bon album, pas le meilleur du groupe, mais il est homogène et perpétue la tradition avec son ambiance et son style encore plus poussé et où tous les musiciens excellent, sans parler de Marc Hudson qui une nouvelle fois est bluffant.
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Site du groupe
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