Chronique
GALLOGLASS - HEAVENSEEKER / LMP 2005
Galloglass est un groupe allemand de power metal. Certaines mauvaises langues conclueraient déjà que ceci est un pléonasme et que forcément ça sent encore un album qui ne va guère se faire remarquer pour son originalité. Mais vous savez bien que les mauvaises langues ne sont jamais objectives. Ce qui n’est pas mon cas (c’est d’ailleurs ce que j’espère) et vous vous rendrez compte en lisant cette critique que cet opus, s’en être révolutionnaire non plus (objectivité rules), a son charme et trouvera assurément son public (c’est d’ailleurs ce que j’espère-bis).
Heavenseeker est le deuxième album de Galloglass et est sorti fin octobre 2005. Le précédent, intitulé Legends From Now And Nevermore, date de 2003. Les Allemands, comme tout Allemand qui se doit me direz-vous, sont fans de Gamma Ray ou plutôt de leur Kai « God » Hansen national. C’est donc dans ce registre que le groupe tente de percer. Inconscience pour certains, challenge pour d’autres. L’intention est en tout cas louable.
Ce Heavenseeker démarre donc à toute berzingue avec le titre « Burden of grief ». Pas d’intro, on entre dans le vif du sujet, direct ! Le rythme est très soutenu du début à la fin du morceau et on est très agréablement surpris par les chœurs et les nappes de synthés. Il ne s’agit pas là de la grandiloquence Rhapsodienne, mais juste ce qu’il faut pour donner un peu plus d’intérêt à une compo qui de prime abord peut paraître « seulement » speed. Un titre efficace d’ouverture. Pas compliqué mais facilement mémorisable et appréciable. On enchaîne avec « After forever » qui d’entrée montre un autre visage du combo teuton, à savoir une ambiance plus sombre, plus malsaine. Pour aider dans cette atmosphère, un chant plus hargneux de Carsten Franck, limite grunt même et surtout l’entrée en jeu des violons. Pour moi, LA révélation de l’album, le petit plus qui fait l’originalité de cet opus. Un morceau donc plus épique, plus Blind Guardian (l’autre grosse influence du groupe) dans l’esprit. Le morceau suivant « Perished in flames », donne la part belle aux chœurs et Carsten semble même partager ses lead vocals avec ces derniers, surtout sur les couplets. Mais l’ensemble reste cependant quand même très rapide, certes bon mais trop prévisible. « Dawn of a new age », quant à lui, est plus dans du « happy metal » au niveau du refrain où les lignes vocales sont très jolies et facilement mémorisables. Le break du milieu de chanson avec les violons est aussi inattendu qu’agréable. Un track rafraîchissant avec un final tout en harmonie.
Les violons sont également présents dès le début de « Banished from eternity », puis laissent la place à un rythme plus heavy sur les couplets. Le refrain par contre est très enlevé avec plusieurs lignes vocales dont font partie Carsten, des chœurs masculins mais également féminins fort appréciables. A noter aussi le début de solo de gratte très Helloweenien dans l’esprit avec ses sons farfelus. Rajoutons à cela un chant grunt qui donne une richesse supplémentaire à ce titre. Passons à « At the shadowcross » qui m’a donné l’impression d’écouter du Vision Divine (side-project de Fabio Lione de Rhapsody et d’Olaf Thorsen de Labyrinth) ! Ce qui nous donne donc un morceau speed, un chant haut perché et une mélodie entêtante. « To kneel is to suffer » reste un peu dans cette même veine, mais le break sympa du milieu de morceau relève un peu le tout. Carsten opte pour un chant grave et les gratteux (Kai Mühlenbruch et Norbert Geiseler) enchaînent par de belles envolées mélodiques à souhait. Le titre éponyme « Heavenseeker » est une merveille au niveau du refrain, super entraînant et aidé par de puissants mais mélodiques choeurs masculins, Carsten semble s’éclater ! Et nous aussi par la même occasion J
Le dernier tiers de l’album démarre par le très speed « Signs ». Encore un bon titre où la voix de Carsten est sublimée au niveau du refrain par les violons tout en douceur de Hartmut Richter. Les soli de guitares sont également très en vue et efficaces. Avant dernier morceau de la galette, « Beyond the mirror » est plus sombre et brutal que la chanson précédente au niveau du rythme et des couplets. Le refrain, quant à lui, reste étonnemment très mélodique et enjoué, comme les lignes guitaristiques d’ailleurs. A noter de nouveau, un final avec des bruitages à la Helloween. Inutiles mais sympas :p. On termine avec « Kings who die », et comme le dit l’adage « last but not least ». Ce morceau est une tuerie tout simplement. Un long morceau bien épique avec des passages rapides, lents, sombres, un chant tour à tour parlé et enlevé, des violons à pleurer bref, mon coup de cœur de l’album, un morceau à la fois énergique et super émouvant. Que c’est beau !…
Conclusion : Un album qui vaut la peine d’être écouté, si l’on veut bien prêter attention aux subtilités que je vous ai évoquées, telles que les chœurs, les parties vocales sur les refrains et les magnifiques incursions des violons. Heavenseeker est dans la veine de (et donc pour les fans de) Mob Rules, Kamelot, Luca Turilli et à degré inférieur Blind Guardian et les Kai Hansen prods.
Heavenseeker est le deuxième album de Galloglass et est sorti fin octobre 2005. Le précédent, intitulé Legends From Now And Nevermore, date de 2003. Les Allemands, comme tout Allemand qui se doit me direz-vous, sont fans de Gamma Ray ou plutôt de leur Kai « God » Hansen national. C’est donc dans ce registre que le groupe tente de percer. Inconscience pour certains, challenge pour d’autres. L’intention est en tout cas louable.
Ce Heavenseeker démarre donc à toute berzingue avec le titre « Burden of grief ». Pas d’intro, on entre dans le vif du sujet, direct ! Le rythme est très soutenu du début à la fin du morceau et on est très agréablement surpris par les chœurs et les nappes de synthés. Il ne s’agit pas là de la grandiloquence Rhapsodienne, mais juste ce qu’il faut pour donner un peu plus d’intérêt à une compo qui de prime abord peut paraître « seulement » speed. Un titre efficace d’ouverture. Pas compliqué mais facilement mémorisable et appréciable. On enchaîne avec « After forever » qui d’entrée montre un autre visage du combo teuton, à savoir une ambiance plus sombre, plus malsaine. Pour aider dans cette atmosphère, un chant plus hargneux de Carsten Franck, limite grunt même et surtout l’entrée en jeu des violons. Pour moi, LA révélation de l’album, le petit plus qui fait l’originalité de cet opus. Un morceau donc plus épique, plus Blind Guardian (l’autre grosse influence du groupe) dans l’esprit. Le morceau suivant « Perished in flames », donne la part belle aux chœurs et Carsten semble même partager ses lead vocals avec ces derniers, surtout sur les couplets. Mais l’ensemble reste cependant quand même très rapide, certes bon mais trop prévisible. « Dawn of a new age », quant à lui, est plus dans du « happy metal » au niveau du refrain où les lignes vocales sont très jolies et facilement mémorisables. Le break du milieu de chanson avec les violons est aussi inattendu qu’agréable. Un track rafraîchissant avec un final tout en harmonie.
Les violons sont également présents dès le début de « Banished from eternity », puis laissent la place à un rythme plus heavy sur les couplets. Le refrain par contre est très enlevé avec plusieurs lignes vocales dont font partie Carsten, des chœurs masculins mais également féminins fort appréciables. A noter aussi le début de solo de gratte très Helloweenien dans l’esprit avec ses sons farfelus. Rajoutons à cela un chant grunt qui donne une richesse supplémentaire à ce titre. Passons à « At the shadowcross » qui m’a donné l’impression d’écouter du Vision Divine (side-project de Fabio Lione de Rhapsody et d’Olaf Thorsen de Labyrinth) ! Ce qui nous donne donc un morceau speed, un chant haut perché et une mélodie entêtante. « To kneel is to suffer » reste un peu dans cette même veine, mais le break sympa du milieu de morceau relève un peu le tout. Carsten opte pour un chant grave et les gratteux (Kai Mühlenbruch et Norbert Geiseler) enchaînent par de belles envolées mélodiques à souhait. Le titre éponyme « Heavenseeker » est une merveille au niveau du refrain, super entraînant et aidé par de puissants mais mélodiques choeurs masculins, Carsten semble s’éclater ! Et nous aussi par la même occasion J
Le dernier tiers de l’album démarre par le très speed « Signs ». Encore un bon titre où la voix de Carsten est sublimée au niveau du refrain par les violons tout en douceur de Hartmut Richter. Les soli de guitares sont également très en vue et efficaces. Avant dernier morceau de la galette, « Beyond the mirror » est plus sombre et brutal que la chanson précédente au niveau du rythme et des couplets. Le refrain, quant à lui, reste étonnemment très mélodique et enjoué, comme les lignes guitaristiques d’ailleurs. A noter de nouveau, un final avec des bruitages à la Helloween. Inutiles mais sympas :p. On termine avec « Kings who die », et comme le dit l’adage « last but not least ». Ce morceau est une tuerie tout simplement. Un long morceau bien épique avec des passages rapides, lents, sombres, un chant tour à tour parlé et enlevé, des violons à pleurer bref, mon coup de cœur de l’album, un morceau à la fois énergique et super émouvant. Que c’est beau !…
Conclusion : Un album qui vaut la peine d’être écouté, si l’on veut bien prêter attention aux subtilités que je vous ai évoquées, telles que les chœurs, les parties vocales sur les refrains et les magnifiques incursions des violons. Heavenseeker est dans la veine de (et donc pour les fans de) Mob Rules, Kamelot, Luca Turilli et à degré inférieur Blind Guardian et les Kai Hansen prods.
Note : 8/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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