Chronique
NIGHTWISH - HVMAN :II: NATVRE / Nuclear Blast 2020
Malgré nos efforts, nous ne pouvons freiner la course immuable du temps. Il passe sur nous comme le vent sur l’herbe d’une plaine. Et après tout ce temps il passe aussi sur l’art et nos créations. NIGHTWISH n’échappera pas à la règle. Et le temps passant, il semble de plus en plus clair que ce n’est plus un groupe mais bel et bien l’œuvre d’un homme : Tuomas Holopainen.
Ces dernières années, le maître à penser du groupe finlandais a exploré l’orchestral (avec le projet « Scrooge ») et bien sûr l’expérimentation libre de la musique sous toutes ses formes avec Auri, projet qui me tient particulièrement à cœur pour des raisons personnelles.
Dernier point de ce prélude : Tuomas a toujours aimé la fantaisie et la féerie, et malgré tout, avec un album parlant du vivant sorti il y a cinq ans (« Endless Forms Most Beautiful »), il revient ici avec un « Hvman :II: Natvre », qui stimule ma curiosité.
Maintenant que vous avez une vision d’ensemble, qu’en est-il de ce double album ? Comment notre musicien a-t-il construit son œuvre ? Je vais vous le détailler du mieux que je peux.
Dans un premier temps je parlerai de la première partie qui est pour moi « Hvman ». Composée de neuf titres chantés et une deuxième partie que je nommerai « Natvre » qui est un morceau de quarante minutes divisé en huit parties : « All The Work of Nature Which Adorn The World »
HVMAN
A ma grande surprise, enfin, disons plutôt simplement surprise car elle n’est pas si grande, cette première partie s’éloigne énormément de ce qui a été fait par le passé. Deux preuves pour cela : recul du côté métal avec les distorsions puissantes qui accompagnent l’orchestre, et un Marco inexistant, si ce n’est sur un morceau. Sachant cela, quelle expérience nous offre le groupe ? Une mise en avant du piano, des ambiances et du talent vocal de Floor.
« Music » représente la musique de notre Terre, tribale, puis belle, envoûtante, avec une montée en puissance sereine, pour lancer un duo piano voix tout simplement sublime. Floor est impériale, tout simplement. Quelle douceur, quelle maîtrise. Troy la seconde discrètement. Le morceau prend son temps et nous livre un très beau solo rock d’Emppu. Très particulier mais réussi dans la montée en puissance. Le déjà connu « Noise » me tient à cœur car il est LE morceau metal de l’album et traite d’un sujet d’actualité trop banalisé à mon goût. Les guitares et les orchestrations sont prenantes et vous tiennent en haleine tout du long, tout comme les chœurs.
Loin d’être le misanthrope que je suis, Tuomas a foi en l’être humain ou plutôt en ce qu’il est capable de créé dans son plus bel art. Avec « Shoemaker » il rend hommage à Shakespeare (et particulièrement « Romeo and Juliet ») avec une une citation superbe de l’auteur :
« And when he shall die take him and cut him out in little stars and he will make the face of heaven so fine that all the world will be in love with the night and pay no worship to the garish sun »
Le morceau semble suivre un schéma différent. Une tension sinusoïdale, entre refrain mélancolique et refrain calme mais avec ce riff de guitare très lourd et pourtant assez discret. La fin rester explosive grâce à l’orchestre et aux chœurs sublimes accompagnant cette citation sus mentionnée.
Que serait Nightwish sans un morceau folk acoustique ? Et oui il faut bien que Troy se fasse une place. Je suis admiratif de la quiétude qui se dégage du morceau et surtout du refrain. « Harvest » est apaisant, une guitare et un piano, un beau message, l’appel de la terre, une des première tâche de l’homme. Et ce pont festif, semblable à une gigue joyeusement exécutée dans une taverne où l’on boit tout son soûl pour effacer sa fatigue et ses tourments après son labeur quotidien. Un hommage aux gens de la terre, un hommage à mes racines.
La confusion m’habite un temps pour « Pan » dont l’introduction (post piano) sonne comme une hymne de Sabaton. Guerrière, puissante, mais se faisant balayer par la suave voix de Floor, oserais-je insister encore sur un point ? Elle est Impériale. Le refrain reprend un peu ses droits cependant. Plus j’écoute et plus je note une mise en avant des chœurs sur cet opus. Et quel travail chers amis. L’émotion, la prestance sont de mise et Tuomas fait un travail parfait sur les arrangements.
« How’s The Heart ? », ballade folk avec une douce cornemuse et la belle vibration de Floor. Elle a une chaleur dans sa voix qui vous touche profondément. Une diva à n’en point douter. Et l’alliance avec Troy fonctionne à merveille. Est-ce là la raison du retrait de Marco ? Allez savoir. Quoi qu’il en soit, la chaleur du morceau, les violons en fond, tout est agencé pour apaiser l’âme.
Morceau qui, vous me connaissez, m’a arraché des larmes pour une raison que je ne peux expliquer : « Procession ». Il est doux et pourtant la batterie de Kai fait monter une tension émouvante, mettant en valeur un piano majestueux qui jouera avec une belle flûte. Jamais musique n’avait transmise autant d’émotions, et je me sens comme un enfant, découvrant la beauté de la musique pour la première fois. Malgré la simplicité du titre, l’émotion est elle, au-delà de l’imaginable.
« Tribal » sera plus direct, plus violent, plus bestial de fait. Le chant de Floor se voudra plus agressif et Emppu usera de la distorsion comme il se doit pour accompagner les percussions saisissantes. Pas vraiment mon morceau préféré mais le travail d’ambiance est bien là.
Et pour terminer ce « Hvman », Marco aura l’occasion de se distinguer pour l’unique moment de l’album avec ce « Endlessness » très aérien. Peu être trop. Les lignes de Marco ne font pas mouche, ça traîne et ne transmet qu’une toute petite émotion, ce qui est dommage quand on sait le talent de ce gentleman. Mais malgré tout, le final reste, bien évidemment d’une superbe musicalité où Floor corrige le tir.
Après neuf titres, il faut s’accrocher. Il m’a fallu plusieurs écoutes pour en arriver à une vraie compréhension de l’œuvre. L’album est complexe, personnel, excessivement musical mais sans chercher à être accrocheur avec des titres qui rentrent en tête. Non clairement le groupe explore les ambiances comme on pourrait tenter de sonder l’esprit humain. La musique, nue et belle est la pierre angulaire de cette œuvre, mais je m’agenouille avec toute mon humilité devant le travail de Floor qui n’a jamais été aussi parfait. Et je dois malheureusement la laisser partir pour un autre voyage : « Natvre ».
NATVRE
Tuomas sait écrire des symphonies, il l’a prouvé avec la bande son d’ Imaginaerum, avec ses projets et même au sein de Nightwish. Ainsi la longue fresque épique qui sert en quelque sorte de conclusion m’inspire sur un autre point. Pour ceux qui le savent, Tuomas est un fan de Patrick Rothfuss et de son personnage phare : Kvothe.
Kvothe est un musicien de génie qui a un moment de son histoire tente de mettre la nature en musique, de recréer musicalement une émotion créé par l’odorat ou la vue. Par exemple Kvothe a composé « Feuille d’automne qui tombe ». Si vous avez saisi cela, peut-être que vous possédez la clé de cette ode à la nature : « All The Work of Nature Which Adorn The World ».
« Vista », avant de vous prendre par la main, s’annonce sur une citation d’un poème de Lord Byron « Childe Harold’s Pilgrimage » que voici :
« There is a pleasure in the pathless woods, there is a rapture on the lonely shore, there is society, where non intrudes. By the deep Sea, and music in its roar : I love not Man the less, but Nature more »
Vous avez ici la quintessence du titre : l’amour de la nature. Et il faut dire que cet amour se ressent, sur « Vista », « Blue », « Green », Tuomas pose une ambiance propre à chaque lieu. Et je me suis surpris, yeux clos, à me représenter dans une prairie, vent soufflant, le temps de « Green ». Cet état des lieux de mère nature est très personnel, beau, émouvant, mais également, par moment, puissant, comme en atteste l'enchantement dévastateur de l’ « Aurorae ». Quelle réussite.
Les influences musicales et cinématographiques sont très vastes, mais j’y ai trouvé du Stargate, du Game Of Thrones, autant d’influences qui se rajoutent à celles que l’on connaissait déjà (Hans Zimmer pour ne citer que lui).
L’écoute est simple, la musique vous enveloppe, le rythme est parfait, la production au millimètre. « Quiet As The Snow » est à recommander pour ceux qui veulent faire le vide dans leur tête, une thérapie musicale incroyable, qui n’est qu’une des multiple facette de la beauté de notre monde que nous ne respectons pas. Et bien évidemment nous avons droit à un bouquet final nommé « Ad Astra » et un texte qui porte de nouveau à réflexion, que je ne citerai pas dans son intégralité :
« [...]every young couple in love, every mother and father, hopeful child, inventor and explorer, every teacher of morals, every corrupt politician, every « superstar », every « supreme leader », every saint and sinner in the history of our species lived there on a mote of dust suspended in a sun beam
That’s here. That’s home. That’s us »
Carl Sagan, Pale Blue Dot, 1994
J’ai pleuré, à de nombreuses reprises. Si la nature est beauté, la Musique, celle avec un grand M, celle hérité de nos aînés, celle qui parle, celle qui touche, celle qui émeut en est le langage. Nightwish est arrivé ici avec « Hvman :II : Natvre » à une compréhension de cette expression. Le groupe est allé hors de ses codes. Il a créé une musique qui n’est pas là pour faire bouger, mais pour faire rêver, voyager et oui, guérir des maux insoupçonnés, se décharger d’émotions trop longtemps gardées.
Je garde une préférence pour « Natvre » qui mérite largement appellation « chef d’œuvre » mais je ne saurais vous recommander à vous qui aimez la Musique, de vous perdre avec elle le temps d'une réflexion, d'une larme, d'un sourire.
Ces dernières années, le maître à penser du groupe finlandais a exploré l’orchestral (avec le projet « Scrooge ») et bien sûr l’expérimentation libre de la musique sous toutes ses formes avec Auri, projet qui me tient particulièrement à cœur pour des raisons personnelles.
Dernier point de ce prélude : Tuomas a toujours aimé la fantaisie et la féerie, et malgré tout, avec un album parlant du vivant sorti il y a cinq ans (« Endless Forms Most Beautiful »), il revient ici avec un « Hvman :II: Natvre », qui stimule ma curiosité.
Maintenant que vous avez une vision d’ensemble, qu’en est-il de ce double album ? Comment notre musicien a-t-il construit son œuvre ? Je vais vous le détailler du mieux que je peux.
Dans un premier temps je parlerai de la première partie qui est pour moi « Hvman ». Composée de neuf titres chantés et une deuxième partie que je nommerai « Natvre » qui est un morceau de quarante minutes divisé en huit parties : « All The Work of Nature Which Adorn The World »
HVMAN
A ma grande surprise, enfin, disons plutôt simplement surprise car elle n’est pas si grande, cette première partie s’éloigne énormément de ce qui a été fait par le passé. Deux preuves pour cela : recul du côté métal avec les distorsions puissantes qui accompagnent l’orchestre, et un Marco inexistant, si ce n’est sur un morceau. Sachant cela, quelle expérience nous offre le groupe ? Une mise en avant du piano, des ambiances et du talent vocal de Floor.
« Music » représente la musique de notre Terre, tribale, puis belle, envoûtante, avec une montée en puissance sereine, pour lancer un duo piano voix tout simplement sublime. Floor est impériale, tout simplement. Quelle douceur, quelle maîtrise. Troy la seconde discrètement. Le morceau prend son temps et nous livre un très beau solo rock d’Emppu. Très particulier mais réussi dans la montée en puissance. Le déjà connu « Noise » me tient à cœur car il est LE morceau metal de l’album et traite d’un sujet d’actualité trop banalisé à mon goût. Les guitares et les orchestrations sont prenantes et vous tiennent en haleine tout du long, tout comme les chœurs.
Loin d’être le misanthrope que je suis, Tuomas a foi en l’être humain ou plutôt en ce qu’il est capable de créé dans son plus bel art. Avec « Shoemaker » il rend hommage à Shakespeare (et particulièrement « Romeo and Juliet ») avec une une citation superbe de l’auteur :
« And when he shall die take him and cut him out in little stars and he will make the face of heaven so fine that all the world will be in love with the night and pay no worship to the garish sun »
Le morceau semble suivre un schéma différent. Une tension sinusoïdale, entre refrain mélancolique et refrain calme mais avec ce riff de guitare très lourd et pourtant assez discret. La fin rester explosive grâce à l’orchestre et aux chœurs sublimes accompagnant cette citation sus mentionnée.
Que serait Nightwish sans un morceau folk acoustique ? Et oui il faut bien que Troy se fasse une place. Je suis admiratif de la quiétude qui se dégage du morceau et surtout du refrain. « Harvest » est apaisant, une guitare et un piano, un beau message, l’appel de la terre, une des première tâche de l’homme. Et ce pont festif, semblable à une gigue joyeusement exécutée dans une taverne où l’on boit tout son soûl pour effacer sa fatigue et ses tourments après son labeur quotidien. Un hommage aux gens de la terre, un hommage à mes racines.
La confusion m’habite un temps pour « Pan » dont l’introduction (post piano) sonne comme une hymne de Sabaton. Guerrière, puissante, mais se faisant balayer par la suave voix de Floor, oserais-je insister encore sur un point ? Elle est Impériale. Le refrain reprend un peu ses droits cependant. Plus j’écoute et plus je note une mise en avant des chœurs sur cet opus. Et quel travail chers amis. L’émotion, la prestance sont de mise et Tuomas fait un travail parfait sur les arrangements.
« How’s The Heart ? », ballade folk avec une douce cornemuse et la belle vibration de Floor. Elle a une chaleur dans sa voix qui vous touche profondément. Une diva à n’en point douter. Et l’alliance avec Troy fonctionne à merveille. Est-ce là la raison du retrait de Marco ? Allez savoir. Quoi qu’il en soit, la chaleur du morceau, les violons en fond, tout est agencé pour apaiser l’âme.
Morceau qui, vous me connaissez, m’a arraché des larmes pour une raison que je ne peux expliquer : « Procession ». Il est doux et pourtant la batterie de Kai fait monter une tension émouvante, mettant en valeur un piano majestueux qui jouera avec une belle flûte. Jamais musique n’avait transmise autant d’émotions, et je me sens comme un enfant, découvrant la beauté de la musique pour la première fois. Malgré la simplicité du titre, l’émotion est elle, au-delà de l’imaginable.
« Tribal » sera plus direct, plus violent, plus bestial de fait. Le chant de Floor se voudra plus agressif et Emppu usera de la distorsion comme il se doit pour accompagner les percussions saisissantes. Pas vraiment mon morceau préféré mais le travail d’ambiance est bien là.
Et pour terminer ce « Hvman », Marco aura l’occasion de se distinguer pour l’unique moment de l’album avec ce « Endlessness » très aérien. Peu être trop. Les lignes de Marco ne font pas mouche, ça traîne et ne transmet qu’une toute petite émotion, ce qui est dommage quand on sait le talent de ce gentleman. Mais malgré tout, le final reste, bien évidemment d’une superbe musicalité où Floor corrige le tir.
Après neuf titres, il faut s’accrocher. Il m’a fallu plusieurs écoutes pour en arriver à une vraie compréhension de l’œuvre. L’album est complexe, personnel, excessivement musical mais sans chercher à être accrocheur avec des titres qui rentrent en tête. Non clairement le groupe explore les ambiances comme on pourrait tenter de sonder l’esprit humain. La musique, nue et belle est la pierre angulaire de cette œuvre, mais je m’agenouille avec toute mon humilité devant le travail de Floor qui n’a jamais été aussi parfait. Et je dois malheureusement la laisser partir pour un autre voyage : « Natvre ».
NATVRE
Tuomas sait écrire des symphonies, il l’a prouvé avec la bande son d’ Imaginaerum, avec ses projets et même au sein de Nightwish. Ainsi la longue fresque épique qui sert en quelque sorte de conclusion m’inspire sur un autre point. Pour ceux qui le savent, Tuomas est un fan de Patrick Rothfuss et de son personnage phare : Kvothe.
Kvothe est un musicien de génie qui a un moment de son histoire tente de mettre la nature en musique, de recréer musicalement une émotion créé par l’odorat ou la vue. Par exemple Kvothe a composé « Feuille d’automne qui tombe ». Si vous avez saisi cela, peut-être que vous possédez la clé de cette ode à la nature : « All The Work of Nature Which Adorn The World ».
« Vista », avant de vous prendre par la main, s’annonce sur une citation d’un poème de Lord Byron « Childe Harold’s Pilgrimage » que voici :
« There is a pleasure in the pathless woods, there is a rapture on the lonely shore, there is society, where non intrudes. By the deep Sea, and music in its roar : I love not Man the less, but Nature more »
Vous avez ici la quintessence du titre : l’amour de la nature. Et il faut dire que cet amour se ressent, sur « Vista », « Blue », « Green », Tuomas pose une ambiance propre à chaque lieu. Et je me suis surpris, yeux clos, à me représenter dans une prairie, vent soufflant, le temps de « Green ». Cet état des lieux de mère nature est très personnel, beau, émouvant, mais également, par moment, puissant, comme en atteste l'enchantement dévastateur de l’ « Aurorae ». Quelle réussite.
Les influences musicales et cinématographiques sont très vastes, mais j’y ai trouvé du Stargate, du Game Of Thrones, autant d’influences qui se rajoutent à celles que l’on connaissait déjà (Hans Zimmer pour ne citer que lui).
L’écoute est simple, la musique vous enveloppe, le rythme est parfait, la production au millimètre. « Quiet As The Snow » est à recommander pour ceux qui veulent faire le vide dans leur tête, une thérapie musicale incroyable, qui n’est qu’une des multiple facette de la beauté de notre monde que nous ne respectons pas. Et bien évidemment nous avons droit à un bouquet final nommé « Ad Astra » et un texte qui porte de nouveau à réflexion, que je ne citerai pas dans son intégralité :
« [...]every young couple in love, every mother and father, hopeful child, inventor and explorer, every teacher of morals, every corrupt politician, every « superstar », every « supreme leader », every saint and sinner in the history of our species lived there on a mote of dust suspended in a sun beam
That’s here. That’s home. That’s us »
Carl Sagan, Pale Blue Dot, 1994
J’ai pleuré, à de nombreuses reprises. Si la nature est beauté, la Musique, celle avec un grand M, celle hérité de nos aînés, celle qui parle, celle qui touche, celle qui émeut en est le langage. Nightwish est arrivé ici avec « Hvman :II : Natvre » à une compréhension de cette expression. Le groupe est allé hors de ses codes. Il a créé une musique qui n’est pas là pour faire bouger, mais pour faire rêver, voyager et oui, guérir des maux insoupçonnés, se décharger d’émotions trop longtemps gardées.
Je garde une préférence pour « Natvre » qui mérite largement appellation « chef d’œuvre » mais je ne saurais vous recommander à vous qui aimez la Musique, de vous perdre avec elle le temps d'une réflexion, d'une larme, d'un sourire.
Critique : SBM
Note : 10/10
Site du groupe : Site Officiel
Vues : 5734 fois