Chronique

WHITESNAKE – LIVE … IN THE STILL OF THE NIGHT / AFM RECORDS 2006

Enfin le voici ce live tant attendu de le tournée de la reformation de Whitesnake. Et oui car  ce fut presque inespéré de revoir un jour le grand David Coverdale avec son groupe, lui qui disait en avoir mare de hurler comme un chien pour chanter et puis en 2003 la nouvelle tombe et le serpent blanc reprend la route avec à son bord que du beau monde : Doug Aldrich (Dio / Bad Moon Rising) et Reb Beach (Dokken / Alice Cooper) aux guitares, Tommy Aldridge (Quiet roit, Ozzy Osbourne) déjà présent à la fin des 80’ à la batterie, Marco Mandoza (Soul Sirkus) à la basse et Timothy Drury au synthé.
Bref une bien belle équipe pour épauler cette légende vivante, ajoutez à cela la salle, le célèbre Hammersmith Apollo de Londres (Le DVD de Europe) et aussi 26 cameras pour filmer le tout et vous me direz ça doit être énorme, et ça l’est !!! 
 
Je ne vous cache pas que la set list est terrible et surtout que le groupe au complet nous offre une formidable prestation, une véritable leçon, sans fausse note : impressionnante, car malgré ses 54 printemps David est en très grande forme physique et vocale.
Donc tout débute par le très célèbre « Burn » de Deep Purple en duo avec Marco comme à la belle époque avec Glenn Hughes, qui ouvre de fort belle manière ce show terrible. Le son est énorme puissant et clair, les images diverses sans en faire trop et le groupe ravie à l’instar d’un David aussi à l’aise que possible qui donne le ton suivit par ses mercenaires tous en très grande forme. Un petit passage de « Stormbringer » vient se glisser au milieu et on repart de plus belle. Puis c’est un « Bad boy » décapant qui arrive, Doug nous fait part de son immense talent qui n’a rien à envier au grand John Sykes : Quelle patate ! David se lâche complètement face à un public acquis à sa cause tout entière. A la suite la terrible « Love ain’t no stranger » rappelle des souvenirs au public, un véritable bonheur à entendre et à voir, puis à l’anthologique « Ready an willing » de faire parler la poudre. Doug avec ses poses et ses solos de tueurs passe pour le pur guitare héros de la soirée et fait passer Reb au second plan ce qui ne l’empêche pas de prouver son niveau dans les quelques solos qui lui sont accordés.     
La sensuelle « Is this love » est entamé avec un public fort participant qui répond à chaque demande du sieur Coverdale, puis l’énergique « give me all your love » poursuit sans réelle temps mort. Au tours de la majestueuse « Judgement day » de faire son apparition, David y est excellant tout comme les deux gratteux qui se font un duel lors du solo et s’en tire avec les honneurs (je vous rappelle qu’a la base c’est Steve Vai qui s’y colle).
Moment solitaire pour Doug avec un solo du feu de dieu puis rejoint par ses compatriotes nous sert une impro blues fort sympathique avant la monstrueuse « Cryin’ in the rain » toujours aussi prenante !! Une leçon du grand Tommy qui en écœurera plus d’un (et une), avant de finir le titre. Les quelques plans en noir et blanc ajoutés aux nombreuses autres prises rendent bien tout comme les quelques ralentis sur certaines prises (pas majoritaire) qui ne gâche absolument rien au concert (étant hyper pointilleux en ce qui concerne les DVDs faites moi confiance). Une courte présentation de ses frères d’armes puis on entame un « Ain’t love in the heart of the city » archis apprécié par les fans présents (tu m’étonne) et chanté avec le sourire. David n’arrête pas de charmer les jolies demoiselles au devant de la scène jouant les crooners comme il y a 20 ans (le pire c’est qu’il est loin d’être ridicule). Le public quand à lui ne se donne aucun moment de répit chantant toutes les chansons et en faisant toujours plus pour leur David adoré qui prend incontestablement son pied et nous offre une démonstration impressionnante de son organe vocal qui n’a absolument rien perdu de sa puissance et de son aura.
Aller un ‘petit’ « Don’t break my heart again » magique, avec décidément une équipe formidable qui vous procure un plaisir immense (il n’y qu’a voir toutes les mines réjouies qui se trouvent dans le public pour s’en convaincre). La mythique « Fool for your lovin’ » vous procure un agréable sentiment de jouissance tant elle fait un bien fou, et quand on voit le pied d ‘enfer que prend le groupe à l’interpréter et le sourire de David on sait que c’est réciproque. Et ce solo plus exécuté à deux plus dans l’esprit 89 que 80 un régal. Et voici le tube des tubes « Here i go again » alors là… ouf mortel !! Que dire de plus tout est si délectable, un grand moment et ce n’est pas fini !!
Voici le rappel avec un « Take me with you » oublié depuis des lustres qui arrache. Un titre 100% rock n roll qui met le feu !! Avec en prime un solo de Reb, Marco tout muscle dehors (un dvd pour vous les filles qu’est ce qui y comme beau mec et comme muscle agrhh !!) Timothy et bien sur Doug
Pour conclure ce show ce ne peux d’être que le subliminal « Still of the night » qui vous transcende de par son break légendaire, et cette voix ah là là… une fin en véritable apothéose qui me fait dire : grand bien lui à pris et vivement le prochaine album et sa prochaine tournée (en espérant aussi qu’il passe en France).     
 
Conclusion : ENORMISSIME !!!! Aucun défaut, le concert est tout bonnement parfait, on ressent bien l’état d’esprit de la salle, les frissons à chaque titre, les images sont variées et de qualité, le son époustouflant, le groupe monstrueusement en place et nickel délivrant un concert hors du commun, et bien sur David magistral, qui n’a rien perdu de sa vitalité de son sex appeal, bref de ses qualités qui font de lui cette légende vivante souvent imitée mais jamais égalée.
Un DVD à posséder même si vous n’êtes pas fan, et a contempler pour longtemps : longue vie au serpent !!!                      
 
Critique : Guillaume
Note : 10/10
Site du groupe : site officiel de Whitesnake
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