Chronique
VOLBEAT - SERVANT OF THE MIND / Universal 2021
Le combo Danois a mis à profit sa période de disette côté concerts pour travailler sur son nouvel album studio « Servant Of The Mind ». Un album qui est très attendu, d’une part parce que c’est Volbeat (on ne va pas se mentir dessus) mais aussi parce que le précédent opus « Rewind, Replay, Rebound » avait laissé un léger goût amer de part son aspect plus posé et plus mainstream.
Pour annoncer / présenter l’album, le groupe n’a pas été avare en clip vidéos (et donc singles). Tout d’abord avec « Shotgun Blues » qui met les choses au clair. Le groupe a entendu ses fans et leurs critiques, et marque le coup avec un morceau agressif, plus conséquent donnant espoir pour un retour aux sources. S’en est suivi « Temple Of Ekur », l’opening track du disque qui là encore nous immerge dans cet univers heavy rock groovy laissant présager du bon. « The Sacred Stone » est plus posé, marquant un peu le pas, car malgré un titre intéressant, il manque de peps et s’oriente vers cette tendance plus mainstream choisie sur l’album précédent. Il y a enfin « The Devil Rages On », sombre et ambiant, lourd et ténébreux qui après son break s’embrase pour notre plus grand plaisir, nous embarquant dans un psycho rock déjanté.
Avec ce quatuor de présentation l’optimisme est là (oui il y a un titre que je n’ai pas cité mais on va y venir). Dans ce « Servant Of The Mind » il y a aussi la courte et intense « Wait A minute My Girl » qui est certes très courte, faisant tout juste un peu plus de deux minutes, mais qui va à l’essentiel à travers son rockabilly façonné par des danois en grande forme sur lequel le piano et la trompette agrémentent cet ensemble de la plus belle des manières. Sur « Say No More » l’intro à la batterie couplée à une guitare incisive sont du plus bel effet, lançant un titre marquant qui sur scène va très certainement faire des dégâts ! Dans cette même lignée hargneuse, il y a aussi « Heaven’s Descent » et « The Passenger » qui ne laisseront pas de marbre.
Mais comme dans tout album de Volbeat ces derniers temps, il y a toujours au moins un titre en duo qui fait mouche et qui en met plein les oreilles. Ici il se nomme « Dagen For » feat Stine Bramsen. Certainement le titre plus marquant de disque. Léger, envolé, et entêtant comme « Lola Montez », mais surtout magnifiquement embellit par la douce et mélodieuse voix de Stine. Une berceuse, un moment d’évasion dans cet album sur-vitaminé. Et ce qui est cool, c’est que ce n’est pas une ballade en plus !
On n’oubliera pas non plus le morceau confectionné par l’ambiance guillerette de « Dagen For » et le reste de l’album bien tonique: « Step Into The Light ». Un condensé de ces deux éléments qui feront de ce titre un de ceux qui sera dans les favoris de la galette.
Ce huitième album studio remet les choses à leur place, démontrant que les danois en ont encore sous le pied et ont de beaux jours devant eux. Vivement de voir le groupe défendre ce nouvel album sur scène car s’il y a bien un lieu où le groupe reste constant et bien maître de tout - c’est bien sur les planches, devant son public.
Pour annoncer / présenter l’album, le groupe n’a pas été avare en clip vidéos (et donc singles). Tout d’abord avec « Shotgun Blues » qui met les choses au clair. Le groupe a entendu ses fans et leurs critiques, et marque le coup avec un morceau agressif, plus conséquent donnant espoir pour un retour aux sources. S’en est suivi « Temple Of Ekur », l’opening track du disque qui là encore nous immerge dans cet univers heavy rock groovy laissant présager du bon. « The Sacred Stone » est plus posé, marquant un peu le pas, car malgré un titre intéressant, il manque de peps et s’oriente vers cette tendance plus mainstream choisie sur l’album précédent. Il y a enfin « The Devil Rages On », sombre et ambiant, lourd et ténébreux qui après son break s’embrase pour notre plus grand plaisir, nous embarquant dans un psycho rock déjanté.
Avec ce quatuor de présentation l’optimisme est là (oui il y a un titre que je n’ai pas cité mais on va y venir). Dans ce « Servant Of The Mind » il y a aussi la courte et intense « Wait A minute My Girl » qui est certes très courte, faisant tout juste un peu plus de deux minutes, mais qui va à l’essentiel à travers son rockabilly façonné par des danois en grande forme sur lequel le piano et la trompette agrémentent cet ensemble de la plus belle des manières. Sur « Say No More » l’intro à la batterie couplée à une guitare incisive sont du plus bel effet, lançant un titre marquant qui sur scène va très certainement faire des dégâts ! Dans cette même lignée hargneuse, il y a aussi « Heaven’s Descent » et « The Passenger » qui ne laisseront pas de marbre.
Mais comme dans tout album de Volbeat ces derniers temps, il y a toujours au moins un titre en duo qui fait mouche et qui en met plein les oreilles. Ici il se nomme « Dagen For » feat Stine Bramsen. Certainement le titre plus marquant de disque. Léger, envolé, et entêtant comme « Lola Montez », mais surtout magnifiquement embellit par la douce et mélodieuse voix de Stine. Une berceuse, un moment d’évasion dans cet album sur-vitaminé. Et ce qui est cool, c’est que ce n’est pas une ballade en plus !
On n’oubliera pas non plus le morceau confectionné par l’ambiance guillerette de « Dagen For » et le reste de l’album bien tonique: « Step Into The Light ». Un condensé de ces deux éléments qui feront de ce titre un de ceux qui sera dans les favoris de la galette.
Ce huitième album studio remet les choses à leur place, démontrant que les danois en ont encore sous le pied et ont de beaux jours devant eux. Vivement de voir le groupe défendre ce nouvel album sur scène car s’il y a bien un lieu où le groupe reste constant et bien maître de tout - c’est bien sur les planches, devant son public.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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