Chronique
HETROERTZEN - PHOSPHORUS Vol 1 / Listenable Records 2022
Vingt ans déjà que les Chiliens de Hetroertzen nous abreuvent de leur black metal occulte. Le groupe fête en effet cette année le vingtième anniversaire de « Flying Across the Misty Gardens », premier opus du combo sud-américain. En vingt ans de carrière Hetroertzen s’est imposé comme une valeur sûre du black-metal underground. Il aurait peut-être pu sortir de l’underground pour devenir plus gros mais on peut se demander à l’écoute de leurs albums si le groupe n’a pas préféré rester dans l’ombre ce qui leur va, il faut l’avouer, très bien.
On commençait à s’inquiéter de savoir si Hetroertzen existait toujours. Leur dernier méfait, l’excellent « Uprising of the Fallen » remontant quand même à 2017. Et puis voilà que les chiliens relocalisés en Suède depuis presque quinze ans nous reviennent enfin avec un « Phosphorus Volume one » d’excellente facture. Il y a un côté très raw black metal dans ce disque tant les morceaux semblent près de l’os. C’est d’ailleurs ce qui rend cette galette si attrayante. Hetroertzen délivre un black très classique mais le groupe possède un côté un peu à part qui fait que leur disque n’est pas le nième album black sans nuances que l’on pourrait s’enfiler. On ne s’ennuie en effet pas une seconde à l’écoute de ce disque alors même que l’album dépasse allégrement les cinquante minutes. C’est propre, bien fait, parfaitement maitrisé. Si on voulait faire la fine bouche on pourrait dire qu’il manque peut-être un grain de folie mais cela reste malgré tout ce qui peut se faire de mieux en matière de black.
Ce combo continue, pour notre plus grand plaisir, de développer ses thématiques occultes et lucifériennes avec des climats qui plongent parfois le disque dans des ténèbres bien bien sombres qui nous offrent le grand frisson. Un très bon album au final pour un groupe qui n’a jamais déçu.
On commençait à s’inquiéter de savoir si Hetroertzen existait toujours. Leur dernier méfait, l’excellent « Uprising of the Fallen » remontant quand même à 2017. Et puis voilà que les chiliens relocalisés en Suède depuis presque quinze ans nous reviennent enfin avec un « Phosphorus Volume one » d’excellente facture. Il y a un côté très raw black metal dans ce disque tant les morceaux semblent près de l’os. C’est d’ailleurs ce qui rend cette galette si attrayante. Hetroertzen délivre un black très classique mais le groupe possède un côté un peu à part qui fait que leur disque n’est pas le nième album black sans nuances que l’on pourrait s’enfiler. On ne s’ennuie en effet pas une seconde à l’écoute de ce disque alors même que l’album dépasse allégrement les cinquante minutes. C’est propre, bien fait, parfaitement maitrisé. Si on voulait faire la fine bouche on pourrait dire qu’il manque peut-être un grain de folie mais cela reste malgré tout ce qui peut se faire de mieux en matière de black.
Ce combo continue, pour notre plus grand plaisir, de développer ses thématiques occultes et lucifériennes avec des climats qui plongent parfois le disque dans des ténèbres bien bien sombres qui nous offrent le grand frisson. Un très bon album au final pour un groupe qui n’a jamais déçu.
Critique : Pierre Arnaud
Note : 8/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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