Chronique
EPICA - THE ALCHEMY PROJECT / Atomic Fire Records 2022
Procrastiner ne semble pas être un verbe à utiliser pour décrire EPICA. Car après le bon "Omega" en 2021, le groupe a mis à profit le COVID et ses aléas de tournées pour mettre au point, dans un assez grand secret, un projet qu’ils ont justement nommé : « The Alchemy Project ».
Alors c’est quoi ce truc me direz-vous… Et bien EPICA a composé sept titres en collaboration avec des artistes d’horizons différents. L’idée est déjà séduisante mais le groupe va plus loin et dans une démarche que je soutiens à 1000 %. Et oui nos six musiciens sortent de leur zone de confort et composent dans le style du (des) groupe(s) associés.
Donc sept titres, pour des artistes très différents et donc sept ambiances. Accrochez vous parce qu’on a sûrement une des meilleure livraison d’EPICA depuis longtemps…
On démarre en force avec un morceaux qui brouille les pistes. Car oui les orchestrations puissantes, les blasts on connaît. Sauf que là on est un peu (beaucoup) plus brutal car le premier invité n’est autre que le groupe Fleshgod Apocalypse. Mais si vous tendez bien l’oreille vous verrez que les orchestrations et éléments classiques sont ceux de nos italiens. Le mélange détonnant de ces deux visions font de « The Great Tribulation » un morceau dantesque, violent et avec une Simone Simons magnifique. Très original duo d’invité sur « Wake The World » avec Tommy Karevik (Kamelot) et le légendaire Phil Lanzon (Uriah Heep) au clavier. Ce qui donne un morceau envoûtant avec une interprétation impériale de Tommy (je n’en attendais pas moins du monsieur) qui tranche avec le growl de Mark. Le solo (et les parties) de clavier de Phil à l’orgue Hammond sont magnifiques et le solo d’ Isaac de même. Un grand morceau !
Le prochain titre « The Final Lullaby » est le premier que j’ai écouté à l’époque de la promo et il m’avait bien tapé dans l’œil. Enfin l’oreille. Bref vous saisissez. Ici c’est le groupe norvégien « Shining » qui vient instillé son rock avant-gardiste dans le metal symphonique de sextet. Le riff est tout simplement génial, ça groove à mort, le duo Simone – Jorgen Munkeby fonctionne à merveille et les lignes de chants sont parfaitement réglées. Mains le point d’orgue du titre sera sûrement le solo de saxophone. Ça m’a scotché à la première écoute et ça continue. Original, audacieux, le groupe me régale ! Au tour de Charlotte de Wessels et Myrkur de s’imposer dans « Sirens – Of Blood and Water », titre plus doux qui, je vous le met en mille, sonne assez Delain. Les violons sont apaisants, le morceau est une bouffée d’air calme extrêmement agréable.
Pour ceux qui ont connu Mayan, vous aurez le plaisir de retrouver Franck Schiphorst aux côté de Björn ‘Speed’ Strid (Soilwork). On retrouve donc la patte du groupe (qui pour la coup n’a jamais su me conquérir, qui est à mon sens un sous Epica plus nerveux. Bon ce « Death Is Not The End » passe plutôt bien on va pas se mentir. Ça tape fort et ça fait du bien, malgré un Bjorn plutôt discret.
Par contre la grande surprise c’est « Human Devastation » car c’est un morceau de death metal voir brutal death. Rien que ça. Entre Henri Satlter (God Dethroned) et Sven de Caluwé (Aborted) vos oreilles vont manger bon !!! C’est simple y’a pas de lyrisme, pas de classique, rien d’épique. Que des blasts qui bourrinent et bordel que c’est bon ! Le morceau est court mais il vous mettra une bonne tartine !
On termine avec « The Miner » avec trois invités que sont Asim Searah (Damnation Plan), Niilo Sevären (Insomnium) et enfin Roel van Helden (Powerwolf). On a donc un morceau très mélodique, atmosphérique, progressif, parfaitement adapté pour finir l’album. On alterne les moments posés et violents dans un superbe balai ininterrompu. Énorme !
Bon sang je m’attendais pas à ça ! Depuis trop longtemps Epica fait du Epica. Derrière cette tautologie se cache une frustration causée par des groupes qui peinent à vouloir se réinventer ou évoluer. Mais avec cet « Alchemy Project », Epica nous montre qu’ils ont encore des bonnes surprises. Cet EP qui approche les quarante minutes est un bijou de musique pour les amoureux du groupe. Une variété et une richesse délicate qui vous montreront des facettes inconnues du combo. Puisse seulement cet EP être une graine qui germera en quelque chose d’encore plus merveilleux pour la suite.
Alors c’est quoi ce truc me direz-vous… Et bien EPICA a composé sept titres en collaboration avec des artistes d’horizons différents. L’idée est déjà séduisante mais le groupe va plus loin et dans une démarche que je soutiens à 1000 %. Et oui nos six musiciens sortent de leur zone de confort et composent dans le style du (des) groupe(s) associés.
Donc sept titres, pour des artistes très différents et donc sept ambiances. Accrochez vous parce qu’on a sûrement une des meilleure livraison d’EPICA depuis longtemps…
On démarre en force avec un morceaux qui brouille les pistes. Car oui les orchestrations puissantes, les blasts on connaît. Sauf que là on est un peu (beaucoup) plus brutal car le premier invité n’est autre que le groupe Fleshgod Apocalypse. Mais si vous tendez bien l’oreille vous verrez que les orchestrations et éléments classiques sont ceux de nos italiens. Le mélange détonnant de ces deux visions font de « The Great Tribulation » un morceau dantesque, violent et avec une Simone Simons magnifique. Très original duo d’invité sur « Wake The World » avec Tommy Karevik (Kamelot) et le légendaire Phil Lanzon (Uriah Heep) au clavier. Ce qui donne un morceau envoûtant avec une interprétation impériale de Tommy (je n’en attendais pas moins du monsieur) qui tranche avec le growl de Mark. Le solo (et les parties) de clavier de Phil à l’orgue Hammond sont magnifiques et le solo d’ Isaac de même. Un grand morceau !
Le prochain titre « The Final Lullaby » est le premier que j’ai écouté à l’époque de la promo et il m’avait bien tapé dans l’œil. Enfin l’oreille. Bref vous saisissez. Ici c’est le groupe norvégien « Shining » qui vient instillé son rock avant-gardiste dans le metal symphonique de sextet. Le riff est tout simplement génial, ça groove à mort, le duo Simone – Jorgen Munkeby fonctionne à merveille et les lignes de chants sont parfaitement réglées. Mains le point d’orgue du titre sera sûrement le solo de saxophone. Ça m’a scotché à la première écoute et ça continue. Original, audacieux, le groupe me régale ! Au tour de Charlotte de Wessels et Myrkur de s’imposer dans « Sirens – Of Blood and Water », titre plus doux qui, je vous le met en mille, sonne assez Delain. Les violons sont apaisants, le morceau est une bouffée d’air calme extrêmement agréable.
Pour ceux qui ont connu Mayan, vous aurez le plaisir de retrouver Franck Schiphorst aux côté de Björn ‘Speed’ Strid (Soilwork). On retrouve donc la patte du groupe (qui pour la coup n’a jamais su me conquérir, qui est à mon sens un sous Epica plus nerveux. Bon ce « Death Is Not The End » passe plutôt bien on va pas se mentir. Ça tape fort et ça fait du bien, malgré un Bjorn plutôt discret.
Par contre la grande surprise c’est « Human Devastation » car c’est un morceau de death metal voir brutal death. Rien que ça. Entre Henri Satlter (God Dethroned) et Sven de Caluwé (Aborted) vos oreilles vont manger bon !!! C’est simple y’a pas de lyrisme, pas de classique, rien d’épique. Que des blasts qui bourrinent et bordel que c’est bon ! Le morceau est court mais il vous mettra une bonne tartine !
On termine avec « The Miner » avec trois invités que sont Asim Searah (Damnation Plan), Niilo Sevären (Insomnium) et enfin Roel van Helden (Powerwolf). On a donc un morceau très mélodique, atmosphérique, progressif, parfaitement adapté pour finir l’album. On alterne les moments posés et violents dans un superbe balai ininterrompu. Énorme !
Bon sang je m’attendais pas à ça ! Depuis trop longtemps Epica fait du Epica. Derrière cette tautologie se cache une frustration causée par des groupes qui peinent à vouloir se réinventer ou évoluer. Mais avec cet « Alchemy Project », Epica nous montre qu’ils ont encore des bonnes surprises. Cet EP qui approche les quarante minutes est un bijou de musique pour les amoureux du groupe. Une variété et une richesse délicate qui vous montreront des facettes inconnues du combo. Puisse seulement cet EP être une graine qui germera en quelque chose d’encore plus merveilleux pour la suite.
Critique : SBM
Note : 9/10
Site du groupe : Site Officiel
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