Chronique
POWERWOLF - INTERLUDIUM / Napalm Records 2023
Bon je vais pas y aller par quatre chemins, le dernier album de POWERWOLF ne cassait pas trois cinquième de patte à un caneton unijambiste, enfin… Unipattiste si je puis dire. Et pourtant si on additionne les détails, qu’on retranche le nombre de membre du groupe et qu’on ajoute l’âge du capitaine, on obtient six. Et oui coïncidence ? Je crois. Car oui nos chers teutons arrivent pour célébrer Pâques avec un petit cadeau pour les fans : « Interludium ». Composé donc de six nouveaux titres et de quatre raretés mais que certains fans ont déjà pu écouter.
Ce condensé saura-t-il me réconcilier avec le groupe ? Voyons voir.
On commence avec un « Wolves Of War » très folk, avant que le groupe déboule sur le même thème. Et là sans surprises c’est du Powerwolf. Entendu et re entendu mille fois mais dans un registre bien moins percutant. Ça s’entend agréablement mais pour allez vite oublier. « Sainted By The Storm » est un peu plus puissant et entraînant grâce à un refrain pas mal. Malheureusement pour le groupe (et moi) c’est en streaming que je dois écouter l’album qui possèdent beaucoup d’orchestrations qui sonnent très brouillons pour le coup. Très difficile de se faire une réelle idée de ce que notre quintet propose.
« No Prayer At Midnight » offre un couplet avec un riff simple mais qui martèle pas trop mal là où le refrain est extrêmement convenu. C’est bateau mon dieu… mais bateau… Attila est toujours aussi excellent au chant, rien à dire de ce côté là. Même les soli sont pas fous. Bref, next. Et le next c’est « My Will Be Done » qui souffre du même constat que son aîné. Alors que le groupe garde une bonne partie de sa recette, je l’accepte. Mais au moins pondre des lignes de chants ou quelque chose qui peut avoir un semblant d’impact. J’ai vraiment la sensation que le groupe ne veut plus se fatiguer. Dommage. Sur « Altars of Fire » on a même un semi couplet en batterie et légère basse. Mon dieu que c’est mou.
Les deux titres suivants sont « Stronger Than The Sacrement » et « Living On A Nightmare » qui était respectivement en bonus sur « Wolfsnachte Tour 2015 » et « Preachers Of The Night ». Deux bons morceaux où le groupe faisait de la vraie musique power de qualité. Ça en est choquant même. C’est bon, bien écrit, y’a des idées, voilà ! C’est ça qu’on veut.
On termine avec « Midnight Madonna » qui est un excellent titre que j’avais pu écouter sur « Sacrament Of Sin » (leur dernier essai avec des titres bons). L’orgue apporte beaucoup à la réussite du morceau.
Et of course on fini avec « La Bête du Gévaudan », chanté en français donc. Le titre est sympathique sans plus dans sa version originale mais en français ça apporte une touche agréable et il faut tout de même applaudir Attila pour son travail !
Bon je vais être franc c’est pas demain qu’on aura une pépite des loups à ce rythme. Le groupe a troqué riffs musclés et mélodiques contre des orchestrations à outrance qui n’apportent pas grand-chose et rendent le tout brouillon, simpliste et malheureusement pas intéressant. Alors bien sûr les fans inconditionnels y trouveront leur compte, mais si vous cherchiez une qualité d’écriture ou de la nouveauté passez votre chemin ou alors commencez à la piste 7. A vous de décider.
Ce condensé saura-t-il me réconcilier avec le groupe ? Voyons voir.
On commence avec un « Wolves Of War » très folk, avant que le groupe déboule sur le même thème. Et là sans surprises c’est du Powerwolf. Entendu et re entendu mille fois mais dans un registre bien moins percutant. Ça s’entend agréablement mais pour allez vite oublier. « Sainted By The Storm » est un peu plus puissant et entraînant grâce à un refrain pas mal. Malheureusement pour le groupe (et moi) c’est en streaming que je dois écouter l’album qui possèdent beaucoup d’orchestrations qui sonnent très brouillons pour le coup. Très difficile de se faire une réelle idée de ce que notre quintet propose.
« No Prayer At Midnight » offre un couplet avec un riff simple mais qui martèle pas trop mal là où le refrain est extrêmement convenu. C’est bateau mon dieu… mais bateau… Attila est toujours aussi excellent au chant, rien à dire de ce côté là. Même les soli sont pas fous. Bref, next. Et le next c’est « My Will Be Done » qui souffre du même constat que son aîné. Alors que le groupe garde une bonne partie de sa recette, je l’accepte. Mais au moins pondre des lignes de chants ou quelque chose qui peut avoir un semblant d’impact. J’ai vraiment la sensation que le groupe ne veut plus se fatiguer. Dommage. Sur « Altars of Fire » on a même un semi couplet en batterie et légère basse. Mon dieu que c’est mou.
Les deux titres suivants sont « Stronger Than The Sacrement » et « Living On A Nightmare » qui était respectivement en bonus sur « Wolfsnachte Tour 2015 » et « Preachers Of The Night ». Deux bons morceaux où le groupe faisait de la vraie musique power de qualité. Ça en est choquant même. C’est bon, bien écrit, y’a des idées, voilà ! C’est ça qu’on veut.
On termine avec « Midnight Madonna » qui est un excellent titre que j’avais pu écouter sur « Sacrament Of Sin » (leur dernier essai avec des titres bons). L’orgue apporte beaucoup à la réussite du morceau.
Et of course on fini avec « La Bête du Gévaudan », chanté en français donc. Le titre est sympathique sans plus dans sa version originale mais en français ça apporte une touche agréable et il faut tout de même applaudir Attila pour son travail !
Bon je vais être franc c’est pas demain qu’on aura une pépite des loups à ce rythme. Le groupe a troqué riffs musclés et mélodiques contre des orchestrations à outrance qui n’apportent pas grand-chose et rendent le tout brouillon, simpliste et malheureusement pas intéressant. Alors bien sûr les fans inconditionnels y trouveront leur compte, mais si vous cherchiez une qualité d’écriture ou de la nouveauté passez votre chemin ou alors commencez à la piste 7. A vous de décider.
Critique : SBM
Note : 6/10
Site du groupe : Site Officiel
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