Chronique
TIPTON ENTWISTLE & POWELL – EDGE OF THE WORLD / ATLANTIC RECORDS 2006
Quelle belle brochette d’artistes pour ce deuxième album solo de Glenn Tipton (Judas Priest). Et pourtant cet album est le premier du guitariste. Et oui il date de 1996, mais à cette époque sa maison de disque qui, trouvant le line up trop ‘vieux’ lui conseilla un album avec des
musiciens plus ‘jeunes’ ce qu’il fit avec ‘Baptism of fire’. Mais voilà depuis malheureusement John Entwistle (The Who) à la basse et Cozy Powell (ex-Rainbow) à la batterie sont partis et pour leur rendre un dernier hommage digne de leurs carrières respectives ce ‘Edge of the world’ voit le jour 10 ans plus tard.
On entame les hostilités avec « Unknow soldier » une intro calme au synthé avec la voix de Glenn (oui là aussi c’est lui qui s’occupe du chant avec brio) qui nous plonge dans l’ambiance de l’album, puis l’énorme « Friendly fire » arrive et me rappelle le ‘Ressurection » de Brian May (Back to the light). La guitare est superbement utilisée, la section rythmique mise plus en avant est splendide et le chant de Glenn se marie à merveille à ce heavy mélodique : du grand art ! La partie solo est excellente, comme d’ailleurs toute la chanson. Après un début aussi tonitruant voici que les synthés nous offrent « The holy man » puis la voix accompagnée d’une guitare acoustique donne une couleur ricaine pas désagréable et une fois la machine lancée ouff, quel panard !! Glenn se lâche complètement à la guitare pour notre plus grand plaisir. Encore un titre qui botte bien le cul.
« Never say die » pourrait être un titre de Priest époque ‘Turbo’, tant il sonne heavy, le refrain est terrible, quelle pêche ses 3 là, c’est stupéfiant. Que dire aussi de Glenn qui assure grave au chant (même si il y a rien avoir avec le métal God). Un autre riff très priestien pour « Resolution ». Un mid tempo gavé de synthé comme monsieur Tipton les affectionnent, donnant un coté majestueux tout à fait admirable à l’ensemble. Le solo lui aussi est superbe, et dire qu’on a faillit jamais avoir cet album, ça aurait été un brave gâchis tant tout y est excellent.
Début calme sur quelques arpèges de guitare sèche et une flûte de pan. Le chant arrive posé et émouvant, « Searching » est la première ballade de l’album, acoustique avec un esprit 70’ des plus agréable. Le refrain est magnifique tout comme le reste de cette chanson intemporelle et solennelle : un bijou ! Comment revenir d’un tel moment, « Give blood » va pourtant y arriver avec son style super joyeux qui envoie des pieds. Cette fois ci on oublie les larmes et on se laisse prendre par ce titre entraînant qui arrache (qui me rappelle encore les albums solos de Brian May).
Deuxième ballade avec le sublime « Crime of passion ». Douce et douloureuse elle donne un esprit presque gospel. Glenn nous démontre des talents de chanteur inconnu jusque là (et pourtant j’ai écouté ‘Baptism of fire’). Bon rien à redire parfait ! Intro à la Priest sauce américaine pour « Walls cave in » qui sonne comme un bon ‘Angel of Retribution’ et la suite nous avons droit à un John Entwistle, groovant comme un malade avec sa basse. Les quelques notes de guitares sèches en fond de la trame métal donnent une bonne couleur à ce titre énorme : un groove terrible et une ambiance monstrueuse.
« Edge of the world » envoie avec son riff presque hard rock, on calme le jeu avant de balancer un mid tempo mélodique gavé de chœurs imposants. Encore un essai transformé pour l’ami Glenn qui nous prouve qu’il est un formidable compositeur et qu’il a de ces putains d’idée même en dehors de Judas. Pour finir « Stronger than the drug » donne dans le rock mélodique gonflé aux grosses guitares chargées de cuivres percutants et de mélodies orientales. Une fin grandiose une apothéose d’un moment unique !
Conclusion : quel grand bien lui à pris de sortir cette formidable merveille de musique, un trio magique et unique pour un album qui l’est tout autant. Le plus bel hommage au métal et aussi à ces deux personnes chères qui nous ont quittées trop tôt. Glenn, John et Cozy viennent de marquer le métal à jamais, avec leur talent et leur cœur. Vivement conseillé à tous les fans de métal avec un grand M.
musiciens plus ‘jeunes’ ce qu’il fit avec ‘Baptism of fire’. Mais voilà depuis malheureusement John Entwistle (The Who) à la basse et Cozy Powell (ex-Rainbow) à la batterie sont partis et pour leur rendre un dernier hommage digne de leurs carrières respectives ce ‘Edge of the world’ voit le jour 10 ans plus tard.
On entame les hostilités avec « Unknow soldier » une intro calme au synthé avec la voix de Glenn (oui là aussi c’est lui qui s’occupe du chant avec brio) qui nous plonge dans l’ambiance de l’album, puis l’énorme « Friendly fire » arrive et me rappelle le ‘Ressurection » de Brian May (Back to the light). La guitare est superbement utilisée, la section rythmique mise plus en avant est splendide et le chant de Glenn se marie à merveille à ce heavy mélodique : du grand art ! La partie solo est excellente, comme d’ailleurs toute la chanson. Après un début aussi tonitruant voici que les synthés nous offrent « The holy man » puis la voix accompagnée d’une guitare acoustique donne une couleur ricaine pas désagréable et une fois la machine lancée ouff, quel panard !! Glenn se lâche complètement à la guitare pour notre plus grand plaisir. Encore un titre qui botte bien le cul.
« Never say die » pourrait être un titre de Priest époque ‘Turbo’, tant il sonne heavy, le refrain est terrible, quelle pêche ses 3 là, c’est stupéfiant. Que dire aussi de Glenn qui assure grave au chant (même si il y a rien avoir avec le métal God). Un autre riff très priestien pour « Resolution ». Un mid tempo gavé de synthé comme monsieur Tipton les affectionnent, donnant un coté majestueux tout à fait admirable à l’ensemble. Le solo lui aussi est superbe, et dire qu’on a faillit jamais avoir cet album, ça aurait été un brave gâchis tant tout y est excellent.
Début calme sur quelques arpèges de guitare sèche et une flûte de pan. Le chant arrive posé et émouvant, « Searching » est la première ballade de l’album, acoustique avec un esprit 70’ des plus agréable. Le refrain est magnifique tout comme le reste de cette chanson intemporelle et solennelle : un bijou ! Comment revenir d’un tel moment, « Give blood » va pourtant y arriver avec son style super joyeux qui envoie des pieds. Cette fois ci on oublie les larmes et on se laisse prendre par ce titre entraînant qui arrache (qui me rappelle encore les albums solos de Brian May).
Deuxième ballade avec le sublime « Crime of passion ». Douce et douloureuse elle donne un esprit presque gospel. Glenn nous démontre des talents de chanteur inconnu jusque là (et pourtant j’ai écouté ‘Baptism of fire’). Bon rien à redire parfait ! Intro à la Priest sauce américaine pour « Walls cave in » qui sonne comme un bon ‘Angel of Retribution’ et la suite nous avons droit à un John Entwistle, groovant comme un malade avec sa basse. Les quelques notes de guitares sèches en fond de la trame métal donnent une bonne couleur à ce titre énorme : un groove terrible et une ambiance monstrueuse.
« Edge of the world » envoie avec son riff presque hard rock, on calme le jeu avant de balancer un mid tempo mélodique gavé de chœurs imposants. Encore un essai transformé pour l’ami Glenn qui nous prouve qu’il est un formidable compositeur et qu’il a de ces putains d’idée même en dehors de Judas. Pour finir « Stronger than the drug » donne dans le rock mélodique gonflé aux grosses guitares chargées de cuivres percutants et de mélodies orientales. Une fin grandiose une apothéose d’un moment unique !
Conclusion : quel grand bien lui à pris de sortir cette formidable merveille de musique, un trio magique et unique pour un album qui l’est tout autant. Le plus bel hommage au métal et aussi à ces deux personnes chères qui nous ont quittées trop tôt. Glenn, John et Cozy viennent de marquer le métal à jamais, avec leur talent et leur cœur. Vivement conseillé à tous les fans de métal avec un grand M.
Critique : Guillaume
Note : 10/10
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