Chronique
IRON MAIDEN – A MATTER OF LIFE AND DEATH / EMI 2006
Comme prévu voici le grand retour de la vierge de fer 3 ans après un ‘Dance of death’ qui avait déçu pas mal de monde (moi perso je l’ai bien aimé même si c’est vrai que certains titres faisaient ‘déjà entendu’) avec un ‘A matter of life and death’ décrit comme plus ‘progressif’. Donc que nous a pondu la bande à Steve Harris avec cette nouvelle offrande.
On commence par « Different world » un titre simple qui me rappelle ‘The wicker man’ (Brave new world 2000) ou ‘Wildest dreams’ (Dance of death 2003) avec un riff accroché made in Adrian Smith et un refrain percutant facile à reprendre en cœur. Un début sympa même si la désagréable impression que le groupe ne s’est pas foulé m’interpelle.
On poursuit avec « These colours don’t run » un début calme mené par la basse de Steve Harris, puis une jolie mélodie de lead guitare exécutée par Adrian Smith. Le rythme s’accélère Bruce Dickinson pose sans voix avec brio pour un bon moment épique qui me rappelle le ‘Rainmaker’ de Dance of death. Dommage car voici un bon titre au refrain accroché ‘For the passion, for the glory, for the memories, for the money, you’re a soldier, for your country, what’s the different, all the same’. Le passage solo est très développé avec pas mal de mélodies et de changements de rythme et les oh, oh,oh marque de fabrique d’Iron Maiden. Pour l’instant deux titres aux relents de déjà entendu même si cela sonne mieux fini que sur son prédécesseur.
Nouveau début calme avec une voix posé pour « Brighter than a thousand suns » s’en suit un gros riff heavy, peu habituel chez Maiden. Toujours la présence d’une lead guitare pour rendre tout cela plus mélodique. Bruce excelle dans ces moments épiques sa voix se module pour atteindre toutes les émotions possibles. La partie centrale accélérée est énorme avec un Bruce conquérant qui impressionne par sa vélocité. 8’44 de pur bonheur.
« The pilgrim » débute comme du pur Maiden, un titre qui aurait pu être sur un ‘The X factor’ ou même un Dance of death. Quelques touches orientales viennent se greffer de ci de la. Un titre sympa sans plus.
Autre grand moment épique avec « The longest day » qui commence encore une fois posée mais avec une atmosphère glaciale bien aidée par le chant d’un Bruce tout puissant (elle est pas mal celle là). La suite plus métal reste très mélodique pas besoin de le dire que notre chanteur est monstrueux de justesse et d’intensité là dedans. Le trio magique Smith ; Harris ; Dickinson, vient une nouvelle fois de posé une perle de métal épique. 7’48 de génie comme là put l’être ‘Paschendale’.
Moment particulier avec « Out of the shadows » une sorte de power ballade étonnante mais qui fait du bien. Un titre qui se rapproche plus d’un Dickinson en solo que d’un Iron Maiden, mais n’empêche que ce titre tombe à pic dans cette océan de changement de rythme. Une bien bonne surprise !
Place maintenant au single (enfin au premier titre extrait de l’album) « The reincarnation of Benjamin Breeg ». le début est calme comme depuis déjà pas mal de titre, la voix vient se poser calmement, l’ambiance est étrange, puis un gros riff lourd vient vous prendre à la gorge. Un agréable sentiment d’érection vous traverse l’esprit. Bruce en véritable front man est époustouflant, réellement le meilleur chanteur de heavy métal épique. Un autre gros titre de cet album assurément !
Basse en avant pour « For the greater good of god » le titre de Steve Harris sonne déjà entendu mais ne vous y trompez pas car l’homme avec son expérience vous pond un titre très agréable. C’est vrai que l’on a l’impression d’être dans un titre du ‘Dance of Death’ ce qui prouve que ce ‘A matter of life and death’ n’en est que le prolongement et non un tout autre album. A noter que j’ai oublié d’en parler (et on l’oublie souvent) le travail énorme de Nicko McBrain à la batterie qui assure comme un chef des parties extraordinaires. Voilà il fallait le souligner. Pour en revenir à ce titre on pourra rajouter aussi la partie solo monstrueuse ou nos trois gaillards s’en donnent à cœur joie.
« Lord of light » entame un nouveau passage calme puis sur un riff presque rock n roll envoie la sauce. Sûrement le titre le plus ‘rock de l’album qui me rappelle quelques passages des premiers albums. Ce n’est pas le titre qui m’a le plus accroché mais reste quand même bien intéressant.
Pour terminer une dernière perle de métal épique avec un « The legacy » dantesque. Une longue intro acoustique avec la voix de sieur Dickinson posée comme rarement et très bonne.
Puis la montée en puissance d’abord en acoustique, avant que quelques passages métal assez sombres fassent leur apparition et ne partent dans un moment bien heavy à la Dio. Bien sur Bruce surpasse tout modulant encore son chant avec une dextérité folle. Des passages plus ambiants en acoustique se rajoutent pour plus de couleur, le refrain à voix multiple est irrésistible. La partie solo est encore énorme, et rien ne vient gâcher la fête. Un titre final grandiose comme ils nous en ont pondu durant leurs 26 ans de sortie d’album.
A noter la version limité avec un DVD supplémentaire avec le making of de l’album on n’y voit différentes interviews de tous les protagonistes (bien sur ni sous titrée ni traduit), la bonne humeur du groupe en studio ainsi que quelques prises de ce 14eme album ,le clip de « The reincarnation of Benjamin Breeg » simpliste avec des photos des différentes époques plus le groupe qui joue en studio, l’enregistrement de « Different world » en studio bien sympa et pour finir une galerie photos.
Conclusion : Iron Maiden prouve avec cet album qu’ils sont toujours dans la course et qu’ils ont encore des choses à prouver à leurs fans. Un album sans être révolutionnaire montre une évolution non négligeable qui ravira les déçus de Dance of death, même s’il est vrai qu’aucun titre de l’album n’est un tube à la ‘The trooper’ (mais bon ils en ont déjà des tonnes). Bref avec pareil matériel je ne vois pas comment Iron Maiden peu passer pour fini !!
On commence par « Different world » un titre simple qui me rappelle ‘The wicker man’ (Brave new world 2000) ou ‘Wildest dreams’ (Dance of death 2003) avec un riff accroché made in Adrian Smith et un refrain percutant facile à reprendre en cœur. Un début sympa même si la désagréable impression que le groupe ne s’est pas foulé m’interpelle.
On poursuit avec « These colours don’t run » un début calme mené par la basse de Steve Harris, puis une jolie mélodie de lead guitare exécutée par Adrian Smith. Le rythme s’accélère Bruce Dickinson pose sans voix avec brio pour un bon moment épique qui me rappelle le ‘Rainmaker’ de Dance of death. Dommage car voici un bon titre au refrain accroché ‘For the passion, for the glory, for the memories, for the money, you’re a soldier, for your country, what’s the different, all the same’. Le passage solo est très développé avec pas mal de mélodies et de changements de rythme et les oh, oh,oh marque de fabrique d’Iron Maiden. Pour l’instant deux titres aux relents de déjà entendu même si cela sonne mieux fini que sur son prédécesseur.
Nouveau début calme avec une voix posé pour « Brighter than a thousand suns » s’en suit un gros riff heavy, peu habituel chez Maiden. Toujours la présence d’une lead guitare pour rendre tout cela plus mélodique. Bruce excelle dans ces moments épiques sa voix se module pour atteindre toutes les émotions possibles. La partie centrale accélérée est énorme avec un Bruce conquérant qui impressionne par sa vélocité. 8’44 de pur bonheur.
« The pilgrim » débute comme du pur Maiden, un titre qui aurait pu être sur un ‘The X factor’ ou même un Dance of death. Quelques touches orientales viennent se greffer de ci de la. Un titre sympa sans plus.
Autre grand moment épique avec « The longest day » qui commence encore une fois posée mais avec une atmosphère glaciale bien aidée par le chant d’un Bruce tout puissant (elle est pas mal celle là). La suite plus métal reste très mélodique pas besoin de le dire que notre chanteur est monstrueux de justesse et d’intensité là dedans. Le trio magique Smith ; Harris ; Dickinson, vient une nouvelle fois de posé une perle de métal épique. 7’48 de génie comme là put l’être ‘Paschendale’.
Moment particulier avec « Out of the shadows » une sorte de power ballade étonnante mais qui fait du bien. Un titre qui se rapproche plus d’un Dickinson en solo que d’un Iron Maiden, mais n’empêche que ce titre tombe à pic dans cette océan de changement de rythme. Une bien bonne surprise !
Place maintenant au single (enfin au premier titre extrait de l’album) « The reincarnation of Benjamin Breeg ». le début est calme comme depuis déjà pas mal de titre, la voix vient se poser calmement, l’ambiance est étrange, puis un gros riff lourd vient vous prendre à la gorge. Un agréable sentiment d’érection vous traverse l’esprit. Bruce en véritable front man est époustouflant, réellement le meilleur chanteur de heavy métal épique. Un autre gros titre de cet album assurément !
Basse en avant pour « For the greater good of god » le titre de Steve Harris sonne déjà entendu mais ne vous y trompez pas car l’homme avec son expérience vous pond un titre très agréable. C’est vrai que l’on a l’impression d’être dans un titre du ‘Dance of Death’ ce qui prouve que ce ‘A matter of life and death’ n’en est que le prolongement et non un tout autre album. A noter que j’ai oublié d’en parler (et on l’oublie souvent) le travail énorme de Nicko McBrain à la batterie qui assure comme un chef des parties extraordinaires. Voilà il fallait le souligner. Pour en revenir à ce titre on pourra rajouter aussi la partie solo monstrueuse ou nos trois gaillards s’en donnent à cœur joie.
« Lord of light » entame un nouveau passage calme puis sur un riff presque rock n roll envoie la sauce. Sûrement le titre le plus ‘rock de l’album qui me rappelle quelques passages des premiers albums. Ce n’est pas le titre qui m’a le plus accroché mais reste quand même bien intéressant.
Pour terminer une dernière perle de métal épique avec un « The legacy » dantesque. Une longue intro acoustique avec la voix de sieur Dickinson posée comme rarement et très bonne.
Puis la montée en puissance d’abord en acoustique, avant que quelques passages métal assez sombres fassent leur apparition et ne partent dans un moment bien heavy à la Dio. Bien sur Bruce surpasse tout modulant encore son chant avec une dextérité folle. Des passages plus ambiants en acoustique se rajoutent pour plus de couleur, le refrain à voix multiple est irrésistible. La partie solo est encore énorme, et rien ne vient gâcher la fête. Un titre final grandiose comme ils nous en ont pondu durant leurs 26 ans de sortie d’album.
A noter la version limité avec un DVD supplémentaire avec le making of de l’album on n’y voit différentes interviews de tous les protagonistes (bien sur ni sous titrée ni traduit), la bonne humeur du groupe en studio ainsi que quelques prises de ce 14eme album ,le clip de « The reincarnation of Benjamin Breeg » simpliste avec des photos des différentes époques plus le groupe qui joue en studio, l’enregistrement de « Different world » en studio bien sympa et pour finir une galerie photos.
Conclusion : Iron Maiden prouve avec cet album qu’ils sont toujours dans la course et qu’ils ont encore des choses à prouver à leurs fans. Un album sans être révolutionnaire montre une évolution non négligeable qui ravira les déçus de Dance of death, même s’il est vrai qu’aucun titre de l’album n’est un tube à la ‘The trooper’ (mais bon ils en ont déjà des tonnes). Bref avec pareil matériel je ne vois pas comment Iron Maiden peu passer pour fini !!
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Iron Maiden
Vues : 5744 fois