Chronique

STEVE HACKETT - WILD ORCHIDS / SPV 2006

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, place aujourd’hui à Steve Hackett, bien connu des connaisseurs pour avoir officié pendant un temps dans le groupe mondialement connu qu’est Genesis. Dans ce projet solo, il a été fait appel à une multitude de musiciens, et notamment son frère, flûtiste (ils sont au total 11 à avoir participé à cet album). Allons voir ce que cela nous donne.
 
Tout commence par « Howl » avec une intro au clavier, puis la batterie ainsi que toute la partie rythmique se met en place pour un titre sensible et calme, avec une bonne place laissée à la guitare, rien de bien nerveux, mais c’est sympa tout de même.
« The Fundamentals of Brainwashing » prend le relais avec percus et sitar, et c’est parti pour un peu plus de 5 mn de consonances orientales, ça change pas mal et c’est plutôt agréable. Avec « She moves in memories », nous avons droit à une belle ballade, vraiment très calme (je la déconseille après un somnifère…). « Why » nous propose un morceau bercé d’électro et dure plus de 7 mn…Je reconnais ne pas suffisamment être amateur de ce style pour l’appréhender convenablement, donc mes excuses mais je ne développerais pas plus.
« Woftwork » me fait penser dès les premières secondes aux Beatles, mais bien sûr sans la magie de l’époque, un petit morceau pop qui se laisse facilement écouter. « Man in the long black coat » est encore une fois une ballade sympathique (sous entendu : ne vous attendez pas avec cet album à du massacre de batterie et à des solos frénétiques...). « Ego and Id » commence de manière –relativement !- plus pêchue, avec une voix plus appuyée et une guitare en mode saturation (on avait presque perdu l’habitude !). La gratte est d’ailleurs nettement plus présente ici que sur l’ensemble des morceaux écoutés précédemment.
Avec « To a close », Monsieur Hackett nous démontre ses talents au Sitar et la guitare, pour ceux qui ne le savaient pas encore et nous délivre ici un joli petit blues de derrière les fagots, où sa voix se rapproche de celle de Mark Knopfler.
« A girl called Linda » démarre par une jolie intro au violon, ce qui la rend accrochante dès les premières notes, les mélodies vocales sont bien trouvées et ce morceau pourra être perçu comme étant très touchant par certains (et y’a pas à avoir honte, quoi !). « Down Street », avec ce son des années 50 est un simple intermède d’une quarantaine de secondes qui balisent simplement le terrain pour « Set your compass », encore une fois une jolie petite ballade bien trouvée, mais instrumentale.
« Waters of the wild » reste dans la même lignée. Puis vient enfin « A dark night in Toytown », avec batterie et guitare qui s’accordent comme à la meilleure période du blues, l’album se termine, alors on se fait plaisir, une jolie instrumentale avec une partie de piano bien placée.
 
Conclusion : Un album éclectique dans son ensemble, mais reconnaissons qu’il est tout de même plutôt question de pop. Mais je ne dis absolument pas cela de manière péjorative, car il ne s’agit pas ici de pop mielleuse telle que celle qu’on nous impose en radio où sur les chaînes musicales, donc cet album est à découvrir pour ceux qui sont toujours enclin à vivre des moments plus calmes…
 
Critique :
Note : 6/10
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