Chronique
WUTHERING HEIGHTS - THE SHADOW CABINET / LOCOMOTIVE MUSIC 2006
Cela relèverait du doux euphémisme si je disais attendre ce nouvel album des Danois, car après la gifle que m’a procuré ‘Far from the madding crowd’ je n’avais qu’une hâte : que cela continu. Donc me voilà ravi d’avoir entre mes mains ce dernier skeud.
Quelques notes de piano rapidement jouées et « Demon desire » déboule. Ça speed fort puis la magistrale voix de Nils Patrick Johansson débarque et tout s’emballe avec un plaisir intense. Le refrain efficace fera sûrement effet sur scène. Le groupe poursuit avec quelques passages plus progressifs, et les solos sont toujours aussi bien exécutés malgré l’absence d’Henrik Flyman (Evil Masquerade). On continu, sans réel temps mort, avec l’énergique « Beautifool » qui permet à Nils de se démarquer encore un peu plus avec sa voix puissante qui prend ici sa meilleure dimension, sur cette musique théâtrale, puissante et technique. Toujours aussi complexes, les compos de Wuthering Heights sont un réel plaisir à découvrir et à se laisser pénétrer par l’histoire.
Intro plus folklorique à la guitare pour « The raven » mid tempo bien heavy qui vous prend aux tripes. Le refrain bien guerrier ferait penser à du Gamma Ray (la ligne vocale n’est pas loin de celle de ‘Anywhere in the galaxie’) et accélère le rythme. Un titre assez court 4’47 minutes. Intro à la flûte à la manière d’un Rhapsody, puis les solides guitares arrivent et l’épique « Faith-Apathy divine part1 » part dans un grand moment de métal folklorique. Un voyage qui se fait au grès des accélérations, des changements de rythmes et de cette voix si fantastique. La fin acoustique nous plonge dans l’Ecosse du Moyen Age. Le titre de l’album.
« Envy » commence sur de sublimes chœurs, avant que ne reprenne le métal. Un titre plus mélodique, et dansant avec sa mélodie de musique traditionnelle Irlandaise. Changement d’univers avec un moment plus rentre dedans qui m’a rappelé Evil Masquerade (des restes du passage d’Henrik ?). « Snow-Apathy divine part 2 » ne fait pas dans la dentelle et déboule de suite. Encore une fois très progressif et théâtral, ce titre est un superbe moment de métal épique. Que dire de Nils si ce n’est qu’il transcende chaque partie vocale en modulant à volonté son chant : un véritable monstre qui expose son talent dans ce groupe.
Alors que mes sens sont en ébullition totale, voilà qu’arrive « Sleep ». Un début a cappella sublime, une sorte de chant religieux à l’ancienne qui donne le frisson, puis une voix plus sombre nous lance dans une power ballade folklorique vraiment merveilleuse. A noter un refrain super enjoué qui nous mène sur un solo du feu de dieu. Une merveilleuse chanson que pourrait jalouser Blind Guardian.
Intro très symphonique pour « I shall not yield ». La suite du pur métal à tendance speed et même heavy à en juger le début bien lourd. Le rythme s’accélère petit à petit jusqu'à prendre son rythme de croisière. Le refrain bien mélodique sonne à la manière des groupes Néoclassique (le Space Odyssey de Richard Andersson que Nils a quitté). Passage narré en plein milieu, histoire de se la jouer Hollywood métal, puis le groupe délivre son talent dans des parties solos époustouflantes. Quelques notes plus calmes avant la fin tonitruante.
Petite interlude avec « Reason » narrée (un peu à la Manowar) qui nous amène sur « Carpe noctem – seize the night » au début très Néoclassique. On calme l’ambiance tout en acoustique pour le couplet puis la grosse artillerie débarque pour ainsi dire, remettre les choses sérieuses : un peu de couilles !! Malgré tout, tout ceci est très mélodique et épique à souhait : un pur régal. Le refrain est réellement monstrueux de puissance et d’intensité. Sûrement le titre le plus progressif et le meilleur aussi de l’album avec ‘Faith’. La parfaite synthèse entre Blind Guardian et Rhapsody.
Vu que les Européens sont gentils, ils ont droit à un bonus : « Midnight song ». Un début calme mais un poil mélancolique accentué par la suite. Une très jolie ballade meurtrie par le chant de Nils très intense et d’une justesse impressionnante. Un super bonus, certes triste, mais qui me convient parfaitement. Merci les gars pour cette initiative.
Conclusion : Un groupe vraiment à part dans le monde du métal. Une qualité de composition et d’interprétation hors du commun, un chanteur parmi les meilleurs actuellement, et un 4ème album plus compact mais foutrement efficace et jouissif : un très grand moment de métal !!
Quelques notes de piano rapidement jouées et « Demon desire » déboule. Ça speed fort puis la magistrale voix de Nils Patrick Johansson débarque et tout s’emballe avec un plaisir intense. Le refrain efficace fera sûrement effet sur scène. Le groupe poursuit avec quelques passages plus progressifs, et les solos sont toujours aussi bien exécutés malgré l’absence d’Henrik Flyman (Evil Masquerade). On continu, sans réel temps mort, avec l’énergique « Beautifool » qui permet à Nils de se démarquer encore un peu plus avec sa voix puissante qui prend ici sa meilleure dimension, sur cette musique théâtrale, puissante et technique. Toujours aussi complexes, les compos de Wuthering Heights sont un réel plaisir à découvrir et à se laisser pénétrer par l’histoire.
Intro plus folklorique à la guitare pour « The raven » mid tempo bien heavy qui vous prend aux tripes. Le refrain bien guerrier ferait penser à du Gamma Ray (la ligne vocale n’est pas loin de celle de ‘Anywhere in the galaxie’) et accélère le rythme. Un titre assez court 4’47 minutes. Intro à la flûte à la manière d’un Rhapsody, puis les solides guitares arrivent et l’épique « Faith-Apathy divine part1 » part dans un grand moment de métal folklorique. Un voyage qui se fait au grès des accélérations, des changements de rythmes et de cette voix si fantastique. La fin acoustique nous plonge dans l’Ecosse du Moyen Age. Le titre de l’album.
« Envy » commence sur de sublimes chœurs, avant que ne reprenne le métal. Un titre plus mélodique, et dansant avec sa mélodie de musique traditionnelle Irlandaise. Changement d’univers avec un moment plus rentre dedans qui m’a rappelé Evil Masquerade (des restes du passage d’Henrik ?). « Snow-Apathy divine part 2 » ne fait pas dans la dentelle et déboule de suite. Encore une fois très progressif et théâtral, ce titre est un superbe moment de métal épique. Que dire de Nils si ce n’est qu’il transcende chaque partie vocale en modulant à volonté son chant : un véritable monstre qui expose son talent dans ce groupe.
Alors que mes sens sont en ébullition totale, voilà qu’arrive « Sleep ». Un début a cappella sublime, une sorte de chant religieux à l’ancienne qui donne le frisson, puis une voix plus sombre nous lance dans une power ballade folklorique vraiment merveilleuse. A noter un refrain super enjoué qui nous mène sur un solo du feu de dieu. Une merveilleuse chanson que pourrait jalouser Blind Guardian.
Intro très symphonique pour « I shall not yield ». La suite du pur métal à tendance speed et même heavy à en juger le début bien lourd. Le rythme s’accélère petit à petit jusqu'à prendre son rythme de croisière. Le refrain bien mélodique sonne à la manière des groupes Néoclassique (le Space Odyssey de Richard Andersson que Nils a quitté). Passage narré en plein milieu, histoire de se la jouer Hollywood métal, puis le groupe délivre son talent dans des parties solos époustouflantes. Quelques notes plus calmes avant la fin tonitruante.
Petite interlude avec « Reason » narrée (un peu à la Manowar) qui nous amène sur « Carpe noctem – seize the night » au début très Néoclassique. On calme l’ambiance tout en acoustique pour le couplet puis la grosse artillerie débarque pour ainsi dire, remettre les choses sérieuses : un peu de couilles !! Malgré tout, tout ceci est très mélodique et épique à souhait : un pur régal. Le refrain est réellement monstrueux de puissance et d’intensité. Sûrement le titre le plus progressif et le meilleur aussi de l’album avec ‘Faith’. La parfaite synthèse entre Blind Guardian et Rhapsody.
Vu que les Européens sont gentils, ils ont droit à un bonus : « Midnight song ». Un début calme mais un poil mélancolique accentué par la suite. Une très jolie ballade meurtrie par le chant de Nils très intense et d’une justesse impressionnante. Un super bonus, certes triste, mais qui me convient parfaitement. Merci les gars pour cette initiative.
Conclusion : Un groupe vraiment à part dans le monde du métal. Une qualité de composition et d’interprétation hors du commun, un chanteur parmi les meilleurs actuellement, et un 4ème album plus compact mais foutrement efficace et jouissif : un très grand moment de métal !!
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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