Chronique

DRAGONFORCE - MAXIMUM OVERLOAD / Ear Music 2014

Deux ans après un renouveau qui avait marquer un point important avec l’arrivée de Marc Hudson au chant et une présence plus conséquente de Mr Fred Leclercq niveau compos, voilà que les anglais accompagnés de leur frenchie débarquent en cette saison estivale avec leur nouvel effort intitulé « Maximum Overload » qui cette fois-ci se voit intégrer un nouveau membre au groupe, à savoir Gee Anzalone à la batterie, pour palier au départ de Dave Mackintosh. Différence aussi au niveau des compos, où Mr Fred prend un peu plus d’espace dans l’écriture.

C’est donc enthousiaste que l’album peut se lancer. Pour débuter cette rondelle, pas de grande surprise pour les fans dans le sens où ce premier titre est le premier single de cet album qui se voit au passage agrémenté d’un duo au chant entre Marc et Matt Heaffy de Trivium. « The Game » débarque traditionnellement avec un bruitage électronique avant de s’embraser et de nous plonger dans du heavy ultra speed qui avait fait la marque de changement sur l’album « The Power Within », aidé par le timbre vocal de Marc, plus complet que celui de ZP (l’ancien chanteur). Un titre qui ouvre de manière puissante et plaisante. S’en suit « Tomorrow’s King » et ses bruitages d’ovnis qui soudainement disparaissent pour nous plonger dans une musique racée et catchy, avec un couplet envolé appuyé par des chœurs et un Marc vraiment surprenant et saisissant. On poursuit l’avancée dans ce heavy speed avec « No More » avec une intro où les deux compères Sam et Herman nous balancent un solo avant de nous faire rentrer dans ce titre qui sera très certainement joué en concert de par sa structure et ses passages faits pour faire chanter le public. Changement de style pour introduire « Three Hammers ». En effet, on pense aisément à du Helloween et son « March of Time », suivi d’un break et d’un passage posé et guerrier où Marc alterne le chant en voix de tête où plus grave pour ce mid tempo retentissant, prouvant que les dragons ne font pas que de l’ultra speed metal. S’en suit d’ailleurs « Symphony of the Night » qui est certainement un des meilleurs morceaux de cet album. Avec son intro très romanesque, le tout s’enflamme pour nous plonger dans une bombe où rien n’est à jeter, mais à ingurgiter plutôt trois fois qu’une. Sans oublier ce refrain envoûtant et qui demandera à se faire entendre encore et encore.

Retour aux traditions nouvelle génération avec « The sun is dead » qui nous plonge dans un metal heavy, posé mais puissant et mélodique avec un refrain prenant qui ne laissera pas indifférent, et où Marc nous régale. Retour du up-tempo sur « Defenders », un morceau cent pour cent Dragonforce entre shreds, battle clavier / guitares, chœurs et bourrinage comme on l’aime. Un titre qui fera mal sur scène et qui fera vibrer les salles de par son refrain une nouvelle fois imparable. Retour à la période « Ultra beatdown » mais avec une touche d’agressivité en plus pour ce « Extraction Zone ». Ça fuse, ça envoie dans tous les sens mais c’est moins gnangnan que sur le dit album qui avait valu au groupe des coups de foudre de la presse. Dernier morceau composé par le groupe sur cet album avec « City of Gold » qui se voit évoluer dans une veine speed metal nordique de par sa structure mais toujours avec cette vitesse de jeu qui leur est propre ; le tout avec un encore et toujours un refrain de haute volée. Au tour du dernier titre de cet album… et c’est une reprise ! Première fois dans l’histoire du groupe, et après une version acoustique sur l’album précédent, le groupe s’est décidé à faire une reprise de Johnny Cash et de son hit « Ring of Fire ». Une version surprenante et Dragonforcisée mais qui passe bien.

Conclusion : Dragonforce force signe là son meilleur album, détrônant son « Valley of the Damned » et montre qu’ils en ont encore sous les pieds pour surprendre le public et aller de l’avant !
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site de Dragonforce
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