Chronique

WASP - NEON GOD PART 1 THE RISE / Noise Records 2004

Ah il nous l’on refait leur métal opéra conceptuel.Depuis l’immense « Crimson Idol » qui m’avais fait découvrir ce groupe hors du commun je m’en étais arrêté là, pour cause jamais je n’ai retrouvé l’immense talent du « Crimson Idol ».
Alors quand j’ai su qu’ils remettaient ça, je m’en suis empressé de l’acheter.
A savoir qu’il est fait en deux parties et que celle ci (la seconde) est prévue pour juin.
L’histoire commence par « Ouverture » une bonne instrumentale qui rappelle celle du Crimson Idol, puis vient l’acoustique courte et jolie « Why Am I Here » avec la voix mythique de Blackie Lawless (tout un poème), enchaîné par le tonitruant « Wishing Well » du pur WASP comme on l’aime. Certes la ressemblance avec Crimson Idol est frappante mais quand on aime…
« Sister Sadie (and the black habits) » prend la relève toujours dans le plus pur esprit wasp du très bon hard rock épique avec un bon refrain mélodique et qui vous trotte dans la tête quelques heures. Puis c’est au tour de « the rise » envoûtante grâce à l’organe si particulier de sieur Blackie un morceau qui monte en intensité avant de nous faire tomber sur la belle « why am i nothing » courte mais intense.Une bonne préparation avant l’énorme « asylum #9 » du gros hard bien puissant (avis de tempête en live). « The red room of the rising sun » un peu bizarre me rappelle la musique des années 60 aérienne space.
Mais tout ça c’était avant «what i‘ll never find » sublime ballade qui vous prend aux tripes c’est beau, c’est magique (j’en pleurerais presque) après ça vous ne serez plus le même elle va vous chercher toute les émotions qui sont en vous (attention aux dépressions !!) et toujours cette voix chargée d’émotions : c’est merveilleux.
Après ce passage fort émouvant, « « someone to love me » tente l’achèvement des plus durs mais heureusement qu’arrive « x.t.c. riders » qui vous redonne le morale vous fait headbanger comme un fou. A la suite encore un court morceau « me & the devil » acoustique puis ça repart de plus belle avec l’énorme « the runnig man » bien rythmé, avant la fin (déjà) de cette 1er partie avec « raging storm » fort belle qui nous laisse sur une note forte émouvante et triste, avec une nouvelle fois cette voix qui vous transperce le cœur de ces cris du fond des tripes (merci monsieur Blackie pour c’est moment là)
Conclusion : une œuvre magnifique proche du crimson idol mais qui garde tout son charme. En attendant la suite profitez bien de cette 1ère partie forte intéressante. Wasp nous prouve une fois de plus qu’ils sont loin d’être mort et enterré.
A noter qu’ils seront en concert en France en mai avec Dragonforce et Dyecrest.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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