Chronique
ZINATRA - THE GREAT ESCAPE ROCKUMENTARY PART 2 / Snakebite records 2004
Inconnu de nos contrées, ce groupe Hollandais sévissait dans les années 90 avec leur hard FM typé. Voici donc une réédition pour permettre aux plus jeunes d’entre nous de se rattraper.
Une petite intro « The great escape » pour nous plonger dans ce monde particulier, puis « Take it to the top » nous lance à grandes enjambées dans ce qui était le grand hard FM. La comparaison est certes facile mais on est en plein dans un mélange Europe / Bon Jovi. Le refrain est comme on peut s’y attendre : hyper calibré et fait effet de suite. Ici les synthés sont très en avant et ne laissent presque pas de place à la guitare. La voix de Joss Mennen se rapproche de celle de Joey Tempest et niveau guitare Gino Rerimassie montre qu’il sait de quoi il parle.
Le synthé est plus ou moins connu, puisque c’est Robbie Valantine qui nous a sorti son album solo The most beautiful pain en 2006 (Chroniqué ici même).
« Two sides of love » continue dans la même veine en encore plus pompeux. Il est vrai que tout ceci a vieillit et que ça fait ‘ringard’ mais pour l’époque cela devait être impeccable.
« There she was » commence sur de jolies notes de synthé avant de reprendre dans un esprit plus hard. Par contre la suite est plus soft, presque mièvre. Là le refrain fait vraiment trop cliché, limite boys band. Avec « Love never dies » on est en plein dans la ballade 100% hard FM. Il faut dire qu’avec 15 ans de retard ça fait bizarre de réécouter ceci.
On dépote façon Big rock à la Van Halen rempli de synthé pour « Unknow skies » ça réveille et met en joie. Un bien bon titre qui envoie des pieds, par contre « Too blind to see » reprend le bon mièvre limite chanson pour gonzesse. Un peu trop abusé à mon goût.
« Candyman » poursuit dans cette béatitude respective de l’époque qui te fait taper du pied. « Hold on » est la deuxième ballade très proche des standards de l’époque à la ‘Carrie’ d’Europe. Un passage obligé et réussit.
« Only your heart » est le tube qui aurait pu cartonner à l’époque : il y a tout là-dedans ! Et quel refrain : une tuerie ! Ah, franchement un beau gâchis de ne pas connaître ça. On attaque les histoires connues avec un « Jekyll & Hyde » revisité qui sonne très Europe on croirait entendre Joey Tempest chanter. Là aussi le refrain est une tuerie qui te donne envie de chanter à tue tête. Alors là avec ces deux titres c’est l’explosion !!
Dernier titre avec une jolie ballade acoustique « The roaring silence » seul bémol je trouve que la voix de Joss est pas vraiment à son aise.
Place au bonus track avec un « Let it go » que n’aurait jamais renier un Eddy Van Halen au vu de ce Big Rock qui tue de la mort. Ouf quel rythme !! Et bien ce titre en bonus, il est mortel. « You only live once » reprend dans un style plus conventionnel mais diablement efficace. Et pour clôturer le tout, « Don’t boogy with the devil » nous sert un titre étrange à oublier. Un titre en trop assurément.
Conclusion : Vous aimez le Hard FM cliché ? Vous êtes nostalgique de cette grande époque ? Cette réédition est pour vous ! Un groupe qui est à mon avis malgré tout passé à côté de sa chance car pour l’époque il n’y avait pas grand chose à reprocher.
Une petite intro « The great escape » pour nous plonger dans ce monde particulier, puis « Take it to the top » nous lance à grandes enjambées dans ce qui était le grand hard FM. La comparaison est certes facile mais on est en plein dans un mélange Europe / Bon Jovi. Le refrain est comme on peut s’y attendre : hyper calibré et fait effet de suite. Ici les synthés sont très en avant et ne laissent presque pas de place à la guitare. La voix de Joss Mennen se rapproche de celle de Joey Tempest et niveau guitare Gino Rerimassie montre qu’il sait de quoi il parle.
Le synthé est plus ou moins connu, puisque c’est Robbie Valantine qui nous a sorti son album solo The most beautiful pain en 2006 (Chroniqué ici même).
« Two sides of love » continue dans la même veine en encore plus pompeux. Il est vrai que tout ceci a vieillit et que ça fait ‘ringard’ mais pour l’époque cela devait être impeccable.
« There she was » commence sur de jolies notes de synthé avant de reprendre dans un esprit plus hard. Par contre la suite est plus soft, presque mièvre. Là le refrain fait vraiment trop cliché, limite boys band. Avec « Love never dies » on est en plein dans la ballade 100% hard FM. Il faut dire qu’avec 15 ans de retard ça fait bizarre de réécouter ceci.
On dépote façon Big rock à la Van Halen rempli de synthé pour « Unknow skies » ça réveille et met en joie. Un bien bon titre qui envoie des pieds, par contre « Too blind to see » reprend le bon mièvre limite chanson pour gonzesse. Un peu trop abusé à mon goût.
« Candyman » poursuit dans cette béatitude respective de l’époque qui te fait taper du pied. « Hold on » est la deuxième ballade très proche des standards de l’époque à la ‘Carrie’ d’Europe. Un passage obligé et réussit.
« Only your heart » est le tube qui aurait pu cartonner à l’époque : il y a tout là-dedans ! Et quel refrain : une tuerie ! Ah, franchement un beau gâchis de ne pas connaître ça. On attaque les histoires connues avec un « Jekyll & Hyde » revisité qui sonne très Europe on croirait entendre Joey Tempest chanter. Là aussi le refrain est une tuerie qui te donne envie de chanter à tue tête. Alors là avec ces deux titres c’est l’explosion !!
Dernier titre avec une jolie ballade acoustique « The roaring silence » seul bémol je trouve que la voix de Joss est pas vraiment à son aise.
Place au bonus track avec un « Let it go » que n’aurait jamais renier un Eddy Van Halen au vu de ce Big Rock qui tue de la mort. Ouf quel rythme !! Et bien ce titre en bonus, il est mortel. « You only live once » reprend dans un style plus conventionnel mais diablement efficace. Et pour clôturer le tout, « Don’t boogy with the devil » nous sert un titre étrange à oublier. Un titre en trop assurément.
Conclusion : Vous aimez le Hard FM cliché ? Vous êtes nostalgique de cette grande époque ? Cette réédition est pour vous ! Un groupe qui est à mon avis malgré tout passé à côté de sa chance car pour l’époque il n’y avait pas grand chose à reprocher.
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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