Chronique
CRUACHAN - THE MORRIGAN'S CALL / AFM Records 2006
La St Patrick est passée mais on va rester dans l’esprit celte et irlandais tout de même avec ce groupe fondé par les frères Fay en 1995. Les voilà partis dans l’aventure de Cruachan qui, après quelques démos et deux albums, leur a valu une signature avec le label germanique d’AFM Records avec juste avant quelques désagréments au niveau du label ayant signé le premier cet album (Black Lotus qui a mis la clef sous la porte…). Sortons les bières, et voyons le résultat.
Premier morceau de l’album « Shelob » n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. L’intro commence par une voix hargneuse orientée extrême, alternée par une voix féminine avec chant clair et sur musique celtique et festive contrairement au chant masculin. Choc !
« The brown bull of cooley » à une intro de déjà entendu... même si la touche celtique avec les violons, la mandoline et le chant féminin change. Mais honnêtement j’ai du mal là avec cette alternance.
« Coffin ships » est une sorte d’interlude qui arrive calmement avec le bruit des vagues et la flute style Braveheart, ce qui est fort appréciable. La guitare reprend le dessus, appuyé par le violon pour « The great hunger ». Une ambiance sombre et calme se met en place, surplombée par la voix de Karen. Le tout s’emporte sur un tempo plus festif et plus traditionnel qui se laisse écouter plus facilement.
Le morceau suivant « The old woman in the woods » est un morceau de deux minutes super festif et joyeux ce qui change totalement du reste: je préfère ! Retour dans le lourd avec « Ungoliant » mais qui avec la voix de Karen passe mieux qu’avec celle de John Ryan. Maintenant voilà le title track « The morrigan’s call » qui là aussi est un morceau court (deux minutes). L’ambiance celte, joyeuse et familiale est là, bien présente et nous porte dans un univers où seul la fête et la joie sont d’ordre.
« Téir abhaile riù » revient dans le dark extreme heavy, ce qui je le dit est gavant ! Avec « Wolfe Tone » on revient sur l’ambiance celte espérée depuis le début, et ça passe très bien. Et là, la grosse claque de l’album la reprise en version metal de la tuerie irlandaise, qui met le feu dans les pubs : « The very wild rover ». Superbe reprise qui met le feu.
Pour « Cuchulainn » musicalement c’est pas mal, mais le chant de John, une nouvelle foix vient tout gâcher… Dernier morceau de l’album avec « Diarmuid and grainne » qui conclu tambours battants, cornemuse en forme, violons, batterie frappée et ambiance joyeuse.
Conclusion : un album en tiers de teinte. Il y a de l’idée mais massacrer cette pauvre musique irlandaise sur ces passages extrêmes et cette voix lourde c’est dommage. L’ambiance festive est perdue et seuls les courts morceaux / interludes plus la reprises sont appréciables. Dommage car les capacités des musiciens sont là. Aller un petit coup de « the very wild rover » et une bière pour oublier !
Premier morceau de l’album « Shelob » n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. L’intro commence par une voix hargneuse orientée extrême, alternée par une voix féminine avec chant clair et sur musique celtique et festive contrairement au chant masculin. Choc !
« The brown bull of cooley » à une intro de déjà entendu... même si la touche celtique avec les violons, la mandoline et le chant féminin change. Mais honnêtement j’ai du mal là avec cette alternance.
« Coffin ships » est une sorte d’interlude qui arrive calmement avec le bruit des vagues et la flute style Braveheart, ce qui est fort appréciable. La guitare reprend le dessus, appuyé par le violon pour « The great hunger ». Une ambiance sombre et calme se met en place, surplombée par la voix de Karen. Le tout s’emporte sur un tempo plus festif et plus traditionnel qui se laisse écouter plus facilement.
Le morceau suivant « The old woman in the woods » est un morceau de deux minutes super festif et joyeux ce qui change totalement du reste: je préfère ! Retour dans le lourd avec « Ungoliant » mais qui avec la voix de Karen passe mieux qu’avec celle de John Ryan. Maintenant voilà le title track « The morrigan’s call » qui là aussi est un morceau court (deux minutes). L’ambiance celte, joyeuse et familiale est là, bien présente et nous porte dans un univers où seul la fête et la joie sont d’ordre.
« Téir abhaile riù » revient dans le dark extreme heavy, ce qui je le dit est gavant ! Avec « Wolfe Tone » on revient sur l’ambiance celte espérée depuis le début, et ça passe très bien. Et là, la grosse claque de l’album la reprise en version metal de la tuerie irlandaise, qui met le feu dans les pubs : « The very wild rover ». Superbe reprise qui met le feu.
Pour « Cuchulainn » musicalement c’est pas mal, mais le chant de John, une nouvelle foix vient tout gâcher… Dernier morceau de l’album avec « Diarmuid and grainne » qui conclu tambours battants, cornemuse en forme, violons, batterie frappée et ambiance joyeuse.
Conclusion : un album en tiers de teinte. Il y a de l’idée mais massacrer cette pauvre musique irlandaise sur ces passages extrêmes et cette voix lourde c’est dommage. L’ambiance festive est perdue et seuls les courts morceaux / interludes plus la reprises sont appréciables. Dommage car les capacités des musiciens sont là. Aller un petit coup de « the very wild rover » et une bière pour oublier !
Critique : Lionel
Note : 4/10
Site du groupe : Site du label AFM Records
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