Chronique
MANOWAR - GOD OF WAR / Magic circles 2007
Et bien on l’aura attendu ce nouvel album des Kings of métal, cinq longues années sans rien de nouveau! Certes depuis les fans avais pu commencer à se soulager avec le EP Sons of Odin, mais le plus important était l’album, et oui le successeur du finalement excellent ‘Warrior of the world’. Bon avant de commencer la dissection parlons un peu histoire puisque cet album relate la vie d’Odin dieux des guerriers dans la mythologie nordique ce qui va nous donner un album concept, le premier d’une longue série . Alors prêt à savoir si Manowar est toujours le grand maître du true métal ?!
Une imposante intro symphonique nous accueille. « Overture to the hymn of the immortal warroir » est très jolie mais un peu trop longue (plus de 6 minutes). S’en suit une sorte d’interlude : « The ascension » encore une fois symphonique puis narrée et enfin chantée par Eric Adams de fort belle manière avant de nous envoyer sur « King of kings » qui déboîte sévère avec son speed tonitruant. Enfin Manowar fait du métal car depuis le début on attend impatiemment que ça envoie des pieds. Pour le coup là on est servi : un très bon titre dans la veine d’un ‘House of death’ ! Bon j’espère que c’est bien parti maintenant car le côté guerrier symphonique est sympa mais faut pas abuser.
« Army of the dead part I » débute sur des chœurs, avant que Eric ne vienne faire son chant du style soliste de chorale. Bon là c’est court et cela sert à pas grand chose. « Sleipnir » le nom du cheval d’Odin commence comme on peut s'y attendre sur des bruits de sabots, puis nouvelle narration et enfin ça repart sur un bon titre remuant, au refrain facile, mélodique et méchamment répété (un peu beaucoup même sur la fin). Ça fait plaisir du bon Manowar. « Loki god of fire » arrive sur un putain de bon riff de Karl Logan, on dirait que c’est bien parti cette fois-ci. Voilà un bon gros mid tempo couillu qui me rappelle les titres de ‘Triumph of steel’. Par contre je trouve qu’à force ça tourne en rond : dommage.
Jolie intro chantée de manière très docile pour
« Blood brother » une ballade à la Manowar qui fera fondre les plus durs des guerriers. Voilà du grand du très grand ! « Overture to Odin » est encore une interlude symphonique qui fait passer le temps, c’est joli mais ça sert pas à grand chose et « The blood of odin » est un passage narré qui franchement (et désolé de l’expression) mais me bande !! Putain où est le rythme? Les hymnes métals? Les cris d’Eric Adams? Les solos de Tueurs de Karl Logan? La section rythmique pachydermique de Scott Columbus et Joey Demaio? Merde où est Manowar ?????!!!!!!
« Sons of odin » arrive comme une lueur d’espoir après un trop long moment de pas grand chose. Un super titre de Manowar qui remet en avant l’immense talent de ces géants du True Métal. Un mid tempo qui mélange passage heavy, calme et couillu : Ça c’est du titre ! Ça c’est du Manowar !! Là oui j’érecte !! « Glory, Majesty, Unity » n’apporte pas grand chose en plus (malheureusement encore on pourrait dire). Narré à la manière d’un texte délivré à une armée prête à combattre elle nous emmène péniblement sur une autre chanson « God of war » qui heureusement sauve les meubles. Un gros titre guerrier qui malgré tout manque d’un petit quelque chose, ça manque d’hymne métal !
« Army of the dead part II » débute sur un orgue imposant, s’en suit la ribambelle de chœurs guerriers et Eric en maître de cérémonie. On commence à piger le truc maintenant, « Odin » se fait lourd et triste. Un titre chargé en émotion, qui passe super bien. Encore une fois l’énorme organe de Mr Adams y fait beaucoup et prouve qu’il fait bien parti des 3 plus grand chanteur de heavy métal !
Alors là que dire… « Hymn of the immortal warroir » est sublime, magnifique, merveilleuse, une power ballade qui clôture de manière execptionelle ce 1er chapitre. Que dire de plus tout y est ici, là je suis sur le cul !!
Un petit bonus avec « Die for metal » un mid tempo au riff à peine pompé sur celui de ‘Kashmir’ de Led Zeppelin, mais au moins on se rapproche du morceau hymne qui manque cruellement à cet album… à part que là c’est parfois un peu abusé, mais bon n’aime t’on pas ça chez Manowar ?!
Conclusion : comment dire… voilà un album qui va encore plus partager les fans, ceux qui aiment le coté théâtral (assez bien développé j’avoue) continueront à les soutenir, par contre les purs fans de gros métal à l’ancienne risquent de tirer la gueule.
Mon avis, Manowar veut pratiquer un nouveau style qui se rapproche de leur protégé de Rhapsody mais le ‘talent’ en moins. Certes cela reste dans l’ensemble agréable mais certains passages font vraiment du remplissage (et gonflent sévère) tout comme certains titres qui manquent de conviction. Cinq ans d’attente pour ça on peut être déçu, perso je reste sur ma faim.
Une imposante intro symphonique nous accueille. « Overture to the hymn of the immortal warroir » est très jolie mais un peu trop longue (plus de 6 minutes). S’en suit une sorte d’interlude : « The ascension » encore une fois symphonique puis narrée et enfin chantée par Eric Adams de fort belle manière avant de nous envoyer sur « King of kings » qui déboîte sévère avec son speed tonitruant. Enfin Manowar fait du métal car depuis le début on attend impatiemment que ça envoie des pieds. Pour le coup là on est servi : un très bon titre dans la veine d’un ‘House of death’ ! Bon j’espère que c’est bien parti maintenant car le côté guerrier symphonique est sympa mais faut pas abuser.
« Army of the dead part I » débute sur des chœurs, avant que Eric ne vienne faire son chant du style soliste de chorale. Bon là c’est court et cela sert à pas grand chose. « Sleipnir » le nom du cheval d’Odin commence comme on peut s'y attendre sur des bruits de sabots, puis nouvelle narration et enfin ça repart sur un bon titre remuant, au refrain facile, mélodique et méchamment répété (un peu beaucoup même sur la fin). Ça fait plaisir du bon Manowar. « Loki god of fire » arrive sur un putain de bon riff de Karl Logan, on dirait que c’est bien parti cette fois-ci. Voilà un bon gros mid tempo couillu qui me rappelle les titres de ‘Triumph of steel’. Par contre je trouve qu’à force ça tourne en rond : dommage.
Jolie intro chantée de manière très docile pour
« Blood brother » une ballade à la Manowar qui fera fondre les plus durs des guerriers. Voilà du grand du très grand ! « Overture to Odin » est encore une interlude symphonique qui fait passer le temps, c’est joli mais ça sert pas à grand chose et « The blood of odin » est un passage narré qui franchement (et désolé de l’expression) mais me bande !! Putain où est le rythme? Les hymnes métals? Les cris d’Eric Adams? Les solos de Tueurs de Karl Logan? La section rythmique pachydermique de Scott Columbus et Joey Demaio? Merde où est Manowar ?????!!!!!!
« Sons of odin » arrive comme une lueur d’espoir après un trop long moment de pas grand chose. Un super titre de Manowar qui remet en avant l’immense talent de ces géants du True Métal. Un mid tempo qui mélange passage heavy, calme et couillu : Ça c’est du titre ! Ça c’est du Manowar !! Là oui j’érecte !! « Glory, Majesty, Unity » n’apporte pas grand chose en plus (malheureusement encore on pourrait dire). Narré à la manière d’un texte délivré à une armée prête à combattre elle nous emmène péniblement sur une autre chanson « God of war » qui heureusement sauve les meubles. Un gros titre guerrier qui malgré tout manque d’un petit quelque chose, ça manque d’hymne métal !
« Army of the dead part II » débute sur un orgue imposant, s’en suit la ribambelle de chœurs guerriers et Eric en maître de cérémonie. On commence à piger le truc maintenant, « Odin » se fait lourd et triste. Un titre chargé en émotion, qui passe super bien. Encore une fois l’énorme organe de Mr Adams y fait beaucoup et prouve qu’il fait bien parti des 3 plus grand chanteur de heavy métal !
Alors là que dire… « Hymn of the immortal warroir » est sublime, magnifique, merveilleuse, une power ballade qui clôture de manière execptionelle ce 1er chapitre. Que dire de plus tout y est ici, là je suis sur le cul !!
Un petit bonus avec « Die for metal » un mid tempo au riff à peine pompé sur celui de ‘Kashmir’ de Led Zeppelin, mais au moins on se rapproche du morceau hymne qui manque cruellement à cet album… à part que là c’est parfois un peu abusé, mais bon n’aime t’on pas ça chez Manowar ?!
Conclusion : comment dire… voilà un album qui va encore plus partager les fans, ceux qui aiment le coté théâtral (assez bien développé j’avoue) continueront à les soutenir, par contre les purs fans de gros métal à l’ancienne risquent de tirer la gueule.
Mon avis, Manowar veut pratiquer un nouveau style qui se rapproche de leur protégé de Rhapsody mais le ‘talent’ en moins. Certes cela reste dans l’ensemble agréable mais certains passages font vraiment du remplissage (et gonflent sévère) tout comme certains titres qui manquent de conviction. Cinq ans d’attente pour ça on peut être déçu, perso je reste sur ma faim.
Critique : Guillaume
Note : 7/10
Site du groupe : site officiel de Manowar
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