Chronique
SCORPIONS - HUMANITY HOUR 1 / Sony Bmg 2007
Voici le retour attendu des vétérans de Scorpions, 3 ans après un très bon Unbreakable qui nous avait fait reprendre confiance en eux. Maintenant que sort leur nouvel opus voyons voir s’ils poursuivent sur la même voie.
On entame les hostilités avec « Hour 1 » présenté par une petite narration avant que la batterie de Jalmes Kottak n’arrive puissamment puis les guitares très heavy de Rudolf Schenker et Mathias Jabs. A la première écoute on doute que ce soit Scorpions tant la prod de Desmond Child est puissante et heavy. Heureusement que Klaus Meine arrive et là oui c’est bien eux. Un titre qui annonce que du bon, même le solo de Mathias est intéressant c’est pour dire. « The game of life » reprend le style plus habituel. Mais en tous cas quelle production monstrueuse réalisée par Desmond. Le refrain est du pur Scorpions qui donne envie de chanter, très mélodique et mené impérialement par un toujours aussi grand Klaus Meine.
Quel début tonitruant !!
« We were born to fly » débute sur une guitare rythmique bien lourde, et un Mathias possédé. La suite, un couplet calme ambiant et un refrain très beau tout en douceur sur des lourds accords. Un très joli titre tout en émotions encore une fois sublimé par un Klaus plus que parfait. Début au piano pour « The future never dies ». la première ballade qui se fait déjà entendre. La suite plus électrique monte en intensité jusqu'à un refrain majestueux interprété de façon magistrale. Scorpions montre qu’ils sont toujours les meilleurs dans ce domaine !
Grosse rythmique bien hard pour « You’re lovin’ me to death » qui semble déjà entendue. Un mid tempo lourd et mélodique (une sorte de constante durant tout l’album). Un titre sympa même s’il tombe en intensité : plus convenu. Revenons au hard qui décape avec « 321 » qui va remuer des culs en concerts. Un riff presque heavy métal, lourd et puissant (quelle rythmique ce Rudolf !!) et un refrain simple et remuant qui fera effet sans se faire attendre. Un passage plus cool, avec un break en forme de compte à rebours qui là aussi va faire effet sur scène et comme le dit si bien Klaus : Are you ready to rock !!
On commence de manière très mélodique « Love will keeps us alive » une sorte de ballade rock comme Klaus aime à les composer et qui passe plutôt bien, surtout après la tornade d’avant. Agréable mais pas indispensable. « We will rise again » reprend la grosse rythmique bourrée de plomb, puis se calme sur un refrain tout doux. Encore une fois Scorpions joue sur les contrastes riff plombés, couplet calme et refrain heavy au chant posé. Un très beau titre intense qui fait de l’effet.
« Your last song » elle aussi se fait ballade rock, mais plus acoustique. Un passage obligé qui garde un très joli refrain (quel talent de songwriting, encore une fois prouvé) mais malgré tout plombe un peu le rythme de l’album, qui en a pas tant que ça. Reste un bon titre agréable à écouter. Encore un passage calme avec « Love is war ». Un titre dans la même mouvance que le précédent. Un titre un peu en trop à mon avis, qui reprend le côté pop du groupe à la fin des 90’s.
On se réveille avec le gros riff de « The cross » mais tout ça reste encore en mid tempo, et même si le titre semble bonnard le rythme n’y est plus c’est bien dommage. Heureusement le refrain est plus bougeant ce qui fait plaisir ! On termine ce 16eme album studio avec « Humanity » une sorte de power ballade fort réussit. Un couplet magnifique où Klaus pose sa voix et la magie opère. Le refrain quant à lui est plus rock et enchante le tout. Un très bon titre qui fait du bien.
Conclusion : Scorpions nous a sorti un excellent album qui commence très fort mais malheureusement se ramollie vers fin. Restent de très bons passages qui montrent encore toutes les qualités du combos de Hanovre et qu’il faut se rendre à l’évidence tue toujours autant. Peut-on vraiment leur en vouloir à la vue de leur carrière ?! Je ne pense pas. Scorpions est encore là et bien là et pour encore longtemps !
On entame les hostilités avec « Hour 1 » présenté par une petite narration avant que la batterie de Jalmes Kottak n’arrive puissamment puis les guitares très heavy de Rudolf Schenker et Mathias Jabs. A la première écoute on doute que ce soit Scorpions tant la prod de Desmond Child est puissante et heavy. Heureusement que Klaus Meine arrive et là oui c’est bien eux. Un titre qui annonce que du bon, même le solo de Mathias est intéressant c’est pour dire. « The game of life » reprend le style plus habituel. Mais en tous cas quelle production monstrueuse réalisée par Desmond. Le refrain est du pur Scorpions qui donne envie de chanter, très mélodique et mené impérialement par un toujours aussi grand Klaus Meine.
Quel début tonitruant !!
« We were born to fly » débute sur une guitare rythmique bien lourde, et un Mathias possédé. La suite, un couplet calme ambiant et un refrain très beau tout en douceur sur des lourds accords. Un très joli titre tout en émotions encore une fois sublimé par un Klaus plus que parfait. Début au piano pour « The future never dies ». la première ballade qui se fait déjà entendre. La suite plus électrique monte en intensité jusqu'à un refrain majestueux interprété de façon magistrale. Scorpions montre qu’ils sont toujours les meilleurs dans ce domaine !
Grosse rythmique bien hard pour « You’re lovin’ me to death » qui semble déjà entendue. Un mid tempo lourd et mélodique (une sorte de constante durant tout l’album). Un titre sympa même s’il tombe en intensité : plus convenu. Revenons au hard qui décape avec « 321 » qui va remuer des culs en concerts. Un riff presque heavy métal, lourd et puissant (quelle rythmique ce Rudolf !!) et un refrain simple et remuant qui fera effet sans se faire attendre. Un passage plus cool, avec un break en forme de compte à rebours qui là aussi va faire effet sur scène et comme le dit si bien Klaus : Are you ready to rock !!
On commence de manière très mélodique « Love will keeps us alive » une sorte de ballade rock comme Klaus aime à les composer et qui passe plutôt bien, surtout après la tornade d’avant. Agréable mais pas indispensable. « We will rise again » reprend la grosse rythmique bourrée de plomb, puis se calme sur un refrain tout doux. Encore une fois Scorpions joue sur les contrastes riff plombés, couplet calme et refrain heavy au chant posé. Un très beau titre intense qui fait de l’effet.
« Your last song » elle aussi se fait ballade rock, mais plus acoustique. Un passage obligé qui garde un très joli refrain (quel talent de songwriting, encore une fois prouvé) mais malgré tout plombe un peu le rythme de l’album, qui en a pas tant que ça. Reste un bon titre agréable à écouter. Encore un passage calme avec « Love is war ». Un titre dans la même mouvance que le précédent. Un titre un peu en trop à mon avis, qui reprend le côté pop du groupe à la fin des 90’s.
On se réveille avec le gros riff de « The cross » mais tout ça reste encore en mid tempo, et même si le titre semble bonnard le rythme n’y est plus c’est bien dommage. Heureusement le refrain est plus bougeant ce qui fait plaisir ! On termine ce 16eme album studio avec « Humanity » une sorte de power ballade fort réussit. Un couplet magnifique où Klaus pose sa voix et la magie opère. Le refrain quant à lui est plus rock et enchante le tout. Un très bon titre qui fait du bien.
Conclusion : Scorpions nous a sorti un excellent album qui commence très fort mais malheureusement se ramollie vers fin. Restent de très bons passages qui montrent encore toutes les qualités du combos de Hanovre et qu’il faut se rendre à l’évidence tue toujours autant. Peut-on vraiment leur en vouloir à la vue de leur carrière ?! Je ne pense pas. Scorpions est encore là et bien là et pour encore longtemps !
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
Site du groupe : site officiel de Scorpions
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