Chronique

Voici enfin le premier album solo du chanteur de Pink Cream 69, que j’attendais avec impatience. Me voilà donc en sa possession et prêt à écouter le travail d’une des plus belle voix du hard moderne.

« Without you » ouvre le bal est là, première constation plutôt négative c’est que le style est le même qu’avec son groupe. Le hard mélodique pratiqué est ici aussi de grande classe, même s’il manque un petit quelque chose qui fait de Pink Cream 69 un très grand groupe. Niveau chant là aussi pas de surprise c’est nickel docile très propre même un peu trop (un peu plus de risques n’auraient pas fait de mal). Le refrain est accrocheur (moins que ceux de son groupe) bref un début sympa mais beaucoup trop convenu.
Une fois la première déception passée on profite de ce que David nous propose et « Evil combination » donne là aussi un bon titre plus mid tempo sur lequel bien sur David excelle. Une chose est sûre c’est que les fans de PC69 seront comblés. Moment plus calme avec « Take these tears » et ses jolies notes de piano. Un morceau ultra mélodique porté par la voix chaude de David qui malgré tout pousse pas son talent. Un peu plus de rythme avec « Don’t let it slip away » qui donne du bon hard rock calibré, au refrain exquis (quel talent pour ceci tout de même !!). Un titre agréable, qui vous laisse un sourire au coin de la bouche.
Ambiance plus lourde et bluesy à la Whitesnake pour « No peace for the wicked » qui là change un peu, même si on trouve toujours les même ingrédients. Sympa ! « Long way to heaven » se fait toute douce et vous berce au grè de son soft hard au sublime refrain.
Même si rien est nouveau il reste une qualité de composition et d’interprétation fort talentueuses.
Un peu de hard qui déménage avec « Wild in the city » qui donne la pêche, on prend son pied avec un tel titre ! « Gentle touch » débute sur une guitare acoustique, puis donne droit à un mid tempo plutot heavy mais doux qui laisse une bien bonne impression.
« Prisonier of shame » balance pas mal et pourrait être un single potentiel, tant il y a tout de réuni ici. Un super titre qui sur scène fera un effet bœuf assuré. « New messia » se la joue acoustique à la Bon Jovi et surtout fait un bien fou. Un titre qui change un peu ce qui est fort agréable.
Nouvelle intro acoustique plutôt rythmée avec « Over the ocean » qui là aussi donne le sourire et apporte un peu de fraîcheur à l'album. Un passage excellent avec son refrain à reprendre en cœur les soirs au au coin d'un feu. Pour terminer « Love in vain » est une très jolie ballade au piano transcendée par un David impérial quand il s’agit de faire le lover. Une fin qui laisse un goût de mélancolie qui fait pourtant tant de bien.

Conclusion : même si David nous propose un très bon album de Hard mélodique, les trop grosses ressemblances avec son groupe gâchent le plaisir. Réservé aux fans invétérés de l’artiste, pour les autres le dernier Pink Cream 69 (Int10sity) sera mieux.