Chronique
IN FLAMES - A SENSE OF PURPOSE / Nuclear blast 2008
Voici le successeur du très bon ‘Come Clarity’. Les Suédois maîtres incontestés dans leur catégorie vont avoir fort à faire pour faire au moins aussi bien. Après un Ep prometteur attardons nous sur le nouvel album à la pochette très changeante.
« The mirror’s truth » ouvre les hostilités avec décidément un vrai pur single en puissance. Un titre percutant au refrain accrocheur. Avec « Disconnected » on plonge dans du ravageur qui rappelle ‘Clayman’. Mais attention la comparaison s’arrête là car In Flames garde cette modernité qui lui sied à merveille. Anders réalise comme toujours un formidable travail au chant donnant ses tripes à chaque note. A noter une fin plus calme bien sentie.
« Sleepless again » se veut moins marteau pilon mais garde toute sa superbe. Un super titre plus mélodique au refrain magique qui démontre si besoin était l’immense talent de songwriting des Suédois. Avec « Alias » on plonge dans de l’entêtant. Un rythme plutôt lent, une voix écorchée, viscérale et une ambiance entre mélancolie et morbide. Un superbe break acoustique vient se perdre en plein milieu pour rendre que plus mystérieux cette première perle. Un gros morceau de choix qui ne laisse pas indifférent.
Riff et ambiance presque Américaine à l’écoute de « I’m the highway ». Un début qui surprend, puis la patte In Flames refait surface. Le refrain encore une fois est une pièce de choix. Nouveau riff made in Jespers avec le mid tempo « Delight and angers ». Rien de bien novateur mais les passages calmes entrelacés au reste donnent ce petit plus qui fait qu’In Flames est unique. Encore un très bon titre à délecter sans broncher.
Avec « Move through me » on plonge dans du bien gros percutant quelques bruitage électro, un solo sympa et une armada de riff à t’en dévisser la tête. Une future tuerie live !! Alors là attention le très, très gros morceau de l’album : « The chosen pessimist ». Une chanson à des millénaires de ce qu’In Flames a déjà pu composer. Une ballade somptueuse portée par les accords indélébiles et ce chant plaintif, écorché vif, d’une noirceur et d’une intensité sans limite. Un condensé de mélancolie d’une beauté gothique surréaliste, appuyé par un refrain lourd à la Rammstein et agrémenté d’un break subtil, vicieux. Une perle musicale sans précédent qui n’a pas fini de me tordre l’âme (chapeau bas Mr Friden) .
Comment poursuivre après une telle avalanche d’émotions, la réponse se fait immédiate avec « Sober and irrelevant ». Du pur In Flames en mode dévastateur qui pulse à la mort et t’arrache la tête. Un titre sans compromis qui fonce jusqu'à plus soif, le pire c’est qu’on en redemande !! Et ça tombe bien puisque « Condemned » même si elle est franchement moins speed reste des plus tonitruantes. Un savant mélange de riff lourd et d’une voix possédée irrésistible. Un cocktail réussit qui fait mouche à chaque coup.
Un peu de conventionnel pour un « Drenched in fear » de derrière les fagots qui même si ne surprendra pas d’un poil les fans, a le mérite de faire quand même bien plaisir. Le refrain mélodique fait de ce titre le second single de l’album. On fini par « March to the shore » un dernier pilonnage en règle pour un public averti qui sera très largement comblé par cet opus de très grande classe.
Conclusion : est-ce que ‘Sense of purpose’ fait mieux que ‘Come Clarity’ ? Dur à dire mais force est de constater que le groupe propose toujours un petit quelque chose en plus qui fait la différence. Un très grand opus pour un décidément bien grand groupe. Mais où vont ils s’arrêter !?
A acheter les yeux fermés.
« The mirror’s truth » ouvre les hostilités avec décidément un vrai pur single en puissance. Un titre percutant au refrain accrocheur. Avec « Disconnected » on plonge dans du ravageur qui rappelle ‘Clayman’. Mais attention la comparaison s’arrête là car In Flames garde cette modernité qui lui sied à merveille. Anders réalise comme toujours un formidable travail au chant donnant ses tripes à chaque note. A noter une fin plus calme bien sentie.
« Sleepless again » se veut moins marteau pilon mais garde toute sa superbe. Un super titre plus mélodique au refrain magique qui démontre si besoin était l’immense talent de songwriting des Suédois. Avec « Alias » on plonge dans de l’entêtant. Un rythme plutôt lent, une voix écorchée, viscérale et une ambiance entre mélancolie et morbide. Un superbe break acoustique vient se perdre en plein milieu pour rendre que plus mystérieux cette première perle. Un gros morceau de choix qui ne laisse pas indifférent.
Riff et ambiance presque Américaine à l’écoute de « I’m the highway ». Un début qui surprend, puis la patte In Flames refait surface. Le refrain encore une fois est une pièce de choix. Nouveau riff made in Jespers avec le mid tempo « Delight and angers ». Rien de bien novateur mais les passages calmes entrelacés au reste donnent ce petit plus qui fait qu’In Flames est unique. Encore un très bon titre à délecter sans broncher.
Avec « Move through me » on plonge dans du bien gros percutant quelques bruitage électro, un solo sympa et une armada de riff à t’en dévisser la tête. Une future tuerie live !! Alors là attention le très, très gros morceau de l’album : « The chosen pessimist ». Une chanson à des millénaires de ce qu’In Flames a déjà pu composer. Une ballade somptueuse portée par les accords indélébiles et ce chant plaintif, écorché vif, d’une noirceur et d’une intensité sans limite. Un condensé de mélancolie d’une beauté gothique surréaliste, appuyé par un refrain lourd à la Rammstein et agrémenté d’un break subtil, vicieux. Une perle musicale sans précédent qui n’a pas fini de me tordre l’âme (chapeau bas Mr Friden) .
Comment poursuivre après une telle avalanche d’émotions, la réponse se fait immédiate avec « Sober and irrelevant ». Du pur In Flames en mode dévastateur qui pulse à la mort et t’arrache la tête. Un titre sans compromis qui fonce jusqu'à plus soif, le pire c’est qu’on en redemande !! Et ça tombe bien puisque « Condemned » même si elle est franchement moins speed reste des plus tonitruantes. Un savant mélange de riff lourd et d’une voix possédée irrésistible. Un cocktail réussit qui fait mouche à chaque coup.
Un peu de conventionnel pour un « Drenched in fear » de derrière les fagots qui même si ne surprendra pas d’un poil les fans, a le mérite de faire quand même bien plaisir. Le refrain mélodique fait de ce titre le second single de l’album. On fini par « March to the shore » un dernier pilonnage en règle pour un public averti qui sera très largement comblé par cet opus de très grande classe.
Conclusion : est-ce que ‘Sense of purpose’ fait mieux que ‘Come Clarity’ ? Dur à dire mais force est de constater que le groupe propose toujours un petit quelque chose en plus qui fait la différence. Un très grand opus pour un décidément bien grand groupe. Mais où vont ils s’arrêter !?
A acheter les yeux fermés.
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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