Chronique

Projet voulu par leur label Fires of babylon est la rencontre entre Lou St Paul et Rob Rock pour rendre hommage au heavy des 80’s (c’est bien ça change!).

« Falling to pieces » est donc la première pièce qui nous présente ce projet des plus éphémère. Comme on s’y attend on a affaire à du heavy métal qui rappelle Primal Fear. Rob Rock heureusement est exceptionnel (comme toujours d’ailleurs) et sauve les meubles de cette formation qui n’apporte rien d’intéressant. « Devilution » débute sur une très bonne intro limite médiévale. Le reste est bien sympa mais rappelle trop les efforts solos de Rob. Par contre autre défaut le son général qui laisse grandement à désirer.
« When the kingdom comes » continue dans un registre rythmé. Perso je ne trouve rien de très 80’s dans la musique de Fires Of Babylon. Rob excelle vraiment se donnant à fond ce qui fait vraiment plaisir, car le reste est aussi existant qu’une compèt de curling. Un petit « Lake of fire » assez moderne dans son intro, passe vraiment plus que moyen. On attend le refrain avec l’espoir que ça décolle mais… non pas plus on zappe.
« Holy ressurection » ‘cela donne grave’ mais toud ces efforts n’ont aucun effet, on s’emmerde et on patiente jusqu'à la fin. On accélère le rythme avec toujours aucune once de heavy des 80’s à l’horizon pour « Going through changes ». Même Rob qui en fait des tonnes semble à côté de la plaque et ne sauve pas cette fois ci le naufrage : sniff.
Gros riff, lourd accueil « Lazarus rising ». Un titre qui se veut un peu oriental et fait tendre l’oreille. Sympa mais pas plus. « Revolution coming » que dire et bien peut être rien, même si l’idée des grands coups de double lors du couplet sont bien trouvés, la suite reste trop soporifique.
C’est dans des cas comme ça où on attend désespérément la fin et qu’elle ne semble pas vouloir venir, donc on se prend « Generation of destruction » qui semble bien mais le cœur n’y est plus depuis fort longtemps. Et quand « Castle are burning » annonce le dernier titre c’est un gros soulagement surtout quand celui ci semble être sorti de n’importe quelle démo oubliée de n’importe quel groupe de heavy.

Conclusion : voici un album vite écouté, vite oublié. Rien de mauvais mais rien d’extraordinaire, seul un Rob Rock au sommet de son talent qui sauve bien trop cet album plat. Je vous conseille bien mieux Rob Rock en solo, là ça arrache !!