Chronique
DEMIANS - BUILDING AN EMPIRE / Inside Out Music 2008
La jeune génération du metal Français est en train de prendre de l'essor avec des groupes de qualité, large d'esprit, brisant ainsi les barrières des styles trop fermés. Demians est un de ces nouveaux groupes qui fait ce pas en avant, une volonté de montrer que la musique est sans frontières.
L'album débute avec «the perfect symmetry» et ses sons d'ambiance inquiétant, des violons rapide qui font monter la tension, puis la guitare acoustique arrive, très mélodique et paisible, qui se marie parfaitement avec la voix grave de Nicolas Chapel. Progressivement les guitares électriques arrivent donnant plus de puissance à l'ensemble : l’enchaînement est très fluide et le morceau se laisse écouter sans difficulté malgré ses neuf minutes au compteur, un début très agréable.
On poursuit avec «shine» qui fait la part belle à la guitare acoustique, toujours dans la ligné du premier morceau mais avec plus de légèreté sur le début pour ensuite décollé d'un coup, avec des riffs de guitares au son bien metal. Le morceau s'enchaîne directement avec «sapphire» dont la partie guitare fait penser à l'intro de «a simple man» du projet Mullmuzzler ( James Labrie ) : je ne peux m'empêcher de dire que l'album à quand même rock/metal progressif, surtout dans le traitement du sonnet de l'orchestration plus que dans les mélodies.
«sapphire» est en tout cas un morceau très réussi. «naive» prend la suite et le style ne change pas vraiment, peut être aurait on aimé une évolution plus marquée après une première partie qui évolue doucement, même la qualité reste au rendez vous. «unspoken» et son intro très soft, avec un timbre de voix parfaitement posé fait mouche, qui s'enchaîne particulièrement bien à «temple» : mais ce dernier manque de punch est on se languit un peu quand même. Bien qu'on ai droit à des effets sonores des plus sympas entre les musiques, ça ne décolle toujours pas.
«Empire» reste une belle ballade mais pas aussi marquante que "unspoken". On arrive enfin au dernier morceau et pas des moindres, «sand», long de 16 minutes : intro avec un son sourd et lointain, accompagnement paisible, batterie feutrée et basse ronflante, vraiment agréable. Le morceau reste fidèle au style entendu tout au long de l'album, pas vraiment de surprise. Il résume assez bien ce que l'on vient d'entendre avant, avec une montée bers la fin plus énervée que les autres et une descente des plus agréable agrémenté d'effet sonore qui clos l'album avec élégance.
Un premier album réussi, avec une maîtrise de style indéniable mais qui manque de diversité sonore et tend donc à se répéter dans la seconde partie : Ceci dit le potentiel est énorme, sachant qu'au départ c'est l’œuvre d'un seul homme, et que l'enregistrement c'est fait avant que Nicolas Chapel ne choisisse ces musiciens. Il sera donc très intéressant de découvrir ce groupe en live, écouter ce que chaque musicien va apporter aux compositions et plus encore attendre un second album qui pourra être enrichi par l'expérience live et le travail d'un groupe complet.
L'album débute avec «the perfect symmetry» et ses sons d'ambiance inquiétant, des violons rapide qui font monter la tension, puis la guitare acoustique arrive, très mélodique et paisible, qui se marie parfaitement avec la voix grave de Nicolas Chapel. Progressivement les guitares électriques arrivent donnant plus de puissance à l'ensemble : l’enchaînement est très fluide et le morceau se laisse écouter sans difficulté malgré ses neuf minutes au compteur, un début très agréable.
On poursuit avec «shine» qui fait la part belle à la guitare acoustique, toujours dans la ligné du premier morceau mais avec plus de légèreté sur le début pour ensuite décollé d'un coup, avec des riffs de guitares au son bien metal. Le morceau s'enchaîne directement avec «sapphire» dont la partie guitare fait penser à l'intro de «a simple man» du projet Mullmuzzler ( James Labrie ) : je ne peux m'empêcher de dire que l'album à quand même rock/metal progressif, surtout dans le traitement du sonnet de l'orchestration plus que dans les mélodies.
«sapphire» est en tout cas un morceau très réussi. «naive» prend la suite et le style ne change pas vraiment, peut être aurait on aimé une évolution plus marquée après une première partie qui évolue doucement, même la qualité reste au rendez vous. «unspoken» et son intro très soft, avec un timbre de voix parfaitement posé fait mouche, qui s'enchaîne particulièrement bien à «temple» : mais ce dernier manque de punch est on se languit un peu quand même. Bien qu'on ai droit à des effets sonores des plus sympas entre les musiques, ça ne décolle toujours pas.
«Empire» reste une belle ballade mais pas aussi marquante que "unspoken". On arrive enfin au dernier morceau et pas des moindres, «sand», long de 16 minutes : intro avec un son sourd et lointain, accompagnement paisible, batterie feutrée et basse ronflante, vraiment agréable. Le morceau reste fidèle au style entendu tout au long de l'album, pas vraiment de surprise. Il résume assez bien ce que l'on vient d'entendre avant, avec une montée bers la fin plus énervée que les autres et une descente des plus agréable agrémenté d'effet sonore qui clos l'album avec élégance.
Un premier album réussi, avec une maîtrise de style indéniable mais qui manque de diversité sonore et tend donc à se répéter dans la seconde partie : Ceci dit le potentiel est énorme, sachant qu'au départ c'est l’œuvre d'un seul homme, et que l'enregistrement c'est fait avant que Nicolas Chapel ne choisisse ces musiciens. Il sera donc très intéressant de découvrir ce groupe en live, écouter ce que chaque musicien va apporter aux compositions et plus encore attendre un second album qui pourra être enrichi par l'expérience live et le travail d'un groupe complet.
Note : 8/10
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