Chronique
JORN - LONELY ARE THE BRAVE / Frontiers records 2008
Le Norvégien revient pour un 5eme album après une année 2007 chargée en galettes diverses et variées (Album de reprises, Best of, Live) et compte bien montrer que son départ de Masterplan pour se consacrer à sa carrière solo n’est pas une erreur.
Dès l’entame de la title track, Jorn impose son style et sa force. « Lonely are the brave » reste du très bon hard rock pêchu porté par l’organe monstrueux et inépuisable de Sieur Jorn. Même si l’esprit de l’album se veut plus hard que métal (ce qu’il a toujours était) il n’enlève rien à l’intensité de la musique. Riff plus lourd avec « Night city ». Un gros mid tempo comme on a put les découvrir sur les albums précédents. Malgré une certaine lourdeur voir noirceur, la musique reste très mélodique avec de très beaux passages de chant. Un titre qui pourrait rappeler le Black Sabbath du début des 80’ avec Ronnie James Dio.
« War of the world » se veux bien plus hard et rapide. Encore une fois l’apparenté à la musique des 80’ est fort présente (est-ce un défaut ? Pas pour moi). Le riff inspiré de la paire Tore Moren / Jorn Viggo Lofstad est étonnant aux premières écoutes mais rentre dans la tête de suite. Jorn lui est comme toujours époustouflant variant son chant à volonté ; du très mélodique au presque dark. « Shadow people », après une intro orientale, nous sort du gros, du lourd. Un titre extraordinaire qui aurait très bien pu être sur un des deux premiers albums de Dio. Un riff tout en cavalcade et une voix encore une fois parfaite. Une chanson qui sur scène va faire du dégât.
Une intro toute calme, guitare/voix ouvre magnifiquement « Soul of the wind ». Encore une fois on pense à Dio (Don’t talk to the strangers). Puis un riff assez lugubre prend le relais, vous glaçant le sang. Un nouveau mid tempo plutôt fort en sensation qui sent le morbide (il a toujours était fort pour ces atmosphère là). On accélère un peu le rythme et dé-assombris l’ambiance. Un très bon que voilà. Etrangement « Man of the dark » est plus cool, un titre presque joyeux qui poursuit dignement cette galette.
Malgré son riff rapide « Promises » est un autre mid tempo, puissant et encore une fois un poil sombre. Toujours rien à redire, Jorn délivrant une prestation irréprochable (je ne m’en lasse décidément pas) vraiment pour moi le meilleur chanteur actuel ! Avec « The inner road » on a à faire à un hard pêchu des plus 80’. Pas le meilleur moment mais un bon titre pour le live.
On termine par « Hellfire » sorti tout droit de l’album de Beyond Twilight (The devil hall of fame) dans le quel officiait Jorn Lande. Un choix étonnant mais réussit vu la qualité de celle ci.
Conclusion : Jorn poursuit sa route en solitaire avec de sérieux arguments. Un album dans la droite lignée de ses prédécesseurs, qui apporte son lot de bonnes chansons.
Et si finalement Jorn était bien mieux seul ?
Dès l’entame de la title track, Jorn impose son style et sa force. « Lonely are the brave » reste du très bon hard rock pêchu porté par l’organe monstrueux et inépuisable de Sieur Jorn. Même si l’esprit de l’album se veut plus hard que métal (ce qu’il a toujours était) il n’enlève rien à l’intensité de la musique. Riff plus lourd avec « Night city ». Un gros mid tempo comme on a put les découvrir sur les albums précédents. Malgré une certaine lourdeur voir noirceur, la musique reste très mélodique avec de très beaux passages de chant. Un titre qui pourrait rappeler le Black Sabbath du début des 80’ avec Ronnie James Dio.
« War of the world » se veux bien plus hard et rapide. Encore une fois l’apparenté à la musique des 80’ est fort présente (est-ce un défaut ? Pas pour moi). Le riff inspiré de la paire Tore Moren / Jorn Viggo Lofstad est étonnant aux premières écoutes mais rentre dans la tête de suite. Jorn lui est comme toujours époustouflant variant son chant à volonté ; du très mélodique au presque dark. « Shadow people », après une intro orientale, nous sort du gros, du lourd. Un titre extraordinaire qui aurait très bien pu être sur un des deux premiers albums de Dio. Un riff tout en cavalcade et une voix encore une fois parfaite. Une chanson qui sur scène va faire du dégât.
Une intro toute calme, guitare/voix ouvre magnifiquement « Soul of the wind ». Encore une fois on pense à Dio (Don’t talk to the strangers). Puis un riff assez lugubre prend le relais, vous glaçant le sang. Un nouveau mid tempo plutôt fort en sensation qui sent le morbide (il a toujours était fort pour ces atmosphère là). On accélère un peu le rythme et dé-assombris l’ambiance. Un très bon que voilà. Etrangement « Man of the dark » est plus cool, un titre presque joyeux qui poursuit dignement cette galette.
Malgré son riff rapide « Promises » est un autre mid tempo, puissant et encore une fois un poil sombre. Toujours rien à redire, Jorn délivrant une prestation irréprochable (je ne m’en lasse décidément pas) vraiment pour moi le meilleur chanteur actuel ! Avec « The inner road » on a à faire à un hard pêchu des plus 80’. Pas le meilleur moment mais un bon titre pour le live.
On termine par « Hellfire » sorti tout droit de l’album de Beyond Twilight (The devil hall of fame) dans le quel officiait Jorn Lande. Un choix étonnant mais réussit vu la qualité de celle ci.
Conclusion : Jorn poursuit sa route en solitaire avec de sérieux arguments. Un album dans la droite lignée de ses prédécesseurs, qui apporte son lot de bonnes chansons.
Et si finalement Jorn était bien mieux seul ?
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Jorn
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