Chronique
EXTREME - SAUDADES DE ROCK / Frontiers records 2008
Ça pour un retour c’est un retour que j’attendais avec un immense espoir. Treize ans après son dernier méfait discographique, voici qu’Extreme est de retour. L’un des plus fameux duo des 90’s revient : Gary Cherone (Van Halen, Tribe Of Judah) et Nuno Bettencourt (Mourning Windows, Dramagods) pour un petit opus de, je l’espère, très bon hard rock et surtout un grand bain de nostalgie.
Un petit début a cappela (ah la Queen) pour « Star ». Premier titre de l’album qui envoie du lourd du très lourd. Première constation Gary est toujours aussi envoûtant et Nuno un immense guitariste. Deuxième constatation Extreme a évolué, une métamorphose de Van Halen à Queen, réussie. Le son est bon mais je trouve qu’il manque de pureté. « Confortably dumb » continue avec cette mue version 70’s, qui surprendra les fans des premiers albums. Je vous rassure que la personnalité du groupe reste présente avec ce jeu unique de Nuno aussi à l’aise dans des sphères funk rock comme ici, que dans des passages bien hard qui dépotent.
Un petit « Learn to love » histoire de donner du rythme dans un mélange funk rock, qui pulse. Gary retrouve son phrasé rapide, et démontre une étendue de talent impressionnante. Un bon petit passage duo entre Nuno et Pat Badger (basse) qui envoie. Un très bon titre.
En tout cas malgré tout quel plaisir de réentendre ce grand groupe.
On lorgne vers la country sous acide avec « Take us alive ». Une petite surprise qui étonne au début mais le talent faisant partie intégrante de chaque note, nous avons ici, un titre comme un groupe comme Queen était capable de composer sans perdre la face. Un bon gros mid tempo vient avec « Run ». L’un des titres plus dans l’ancien esprit du groupe. On retrouve ces
chœurs si caractéristiques et cette bonne ambiance festive. Nuno comme à son habitude nous propose un florilège de notes de guitare, un solo, comme il sait si bien nous les proposer.
Une chose que l’on peut dire aussi c’est l’immense variété de titres proposée ici, et « Last hour » ballade de son état continue. Une sublime douceur déchirante bien portée par un Gary mélancolique et émouvant au possible. Un moment d’une extrême sensation qui ne laisse pas indifférent tant tout y est si viscéral. Encore une fois Queen n’est vraiment pas loin du tout.
Bon on essait de s’en remettre car « Flower man » débarque et compte bien se faire une place de choix. Un très bon titre beaucoup plus rock, comme Nuno nous en a servi dans sa carrière solo. Un esprit presque Punk et on se laisse porter par ce rythme endiablé.
Nuno nous accueille au chant pour « King of the ladies ». Un duo sous forme de rock chaud, qui encore une fois rappelle les projets solitaires de l’ami Bettencourt.
Deuxième passage plus doux avec un duo voix piano : « Ghost ». Un superbe titre tout en délicatesse, à l’ambiance angélique qui contraste fortement avec l’autre ballade. Un autre visage de cette Extreme version Queen.
Alors là le funk prend sa place de façon imposante avec « Slide » qui lorgne presque vers du Prince. Encore une fois bien étonnant. Perso même si ça pète bien j’adhère un poil moins.
Petite surprise de cette galette, « Interface », somptueuse ballade de l’album Dramagods, ici reprise et toujours aussi belle et séduisante. Ah la, la que je l’adore celle ci.
Le regard tout pétillant de joie et les oreilles remplies de douces et belles mélodies on va vers « Sunrise » une chanson où l’ombre du dirigeable lorgne sans arrêt. Sympa comme idée, mais trop Led Zeppelin pour être prise au sérieux.
Dernière piste et dernière ballade avec « Peace » un piano/ Voix touchant, simple et efficace qui touche au but. Encore une fois Gary démontre son talent de chanteur, qui nous a manqué ses derniers temps.
Un petit bonus avec « Americocaine » une démo de 1985, qui démontre l’énorme potentiel du combo déjà à cette époque.
Conclusion : Extreme est de retour ce qui est déjà une bonne chose. Ce Saudades de rock, ne peut pas être pris pour un attrape nigaud, tant le groupe a montré, une maturité et une volonté d’évolution. On aime, ou on aime pas mais force est de constater que le résultat est très bon, même s’il est dommage de voir que les hymnes d’avant ne sont pas réédités. A découvrir en espérant que la suite soit tout aussi bonne.
Un petit début a cappela (ah la Queen) pour « Star ». Premier titre de l’album qui envoie du lourd du très lourd. Première constation Gary est toujours aussi envoûtant et Nuno un immense guitariste. Deuxième constatation Extreme a évolué, une métamorphose de Van Halen à Queen, réussie. Le son est bon mais je trouve qu’il manque de pureté. « Confortably dumb » continue avec cette mue version 70’s, qui surprendra les fans des premiers albums. Je vous rassure que la personnalité du groupe reste présente avec ce jeu unique de Nuno aussi à l’aise dans des sphères funk rock comme ici, que dans des passages bien hard qui dépotent.
Un petit « Learn to love » histoire de donner du rythme dans un mélange funk rock, qui pulse. Gary retrouve son phrasé rapide, et démontre une étendue de talent impressionnante. Un bon petit passage duo entre Nuno et Pat Badger (basse) qui envoie. Un très bon titre.
En tout cas malgré tout quel plaisir de réentendre ce grand groupe.
On lorgne vers la country sous acide avec « Take us alive ». Une petite surprise qui étonne au début mais le talent faisant partie intégrante de chaque note, nous avons ici, un titre comme un groupe comme Queen était capable de composer sans perdre la face. Un bon gros mid tempo vient avec « Run ». L’un des titres plus dans l’ancien esprit du groupe. On retrouve ces
chœurs si caractéristiques et cette bonne ambiance festive. Nuno comme à son habitude nous propose un florilège de notes de guitare, un solo, comme il sait si bien nous les proposer.
Une chose que l’on peut dire aussi c’est l’immense variété de titres proposée ici, et « Last hour » ballade de son état continue. Une sublime douceur déchirante bien portée par un Gary mélancolique et émouvant au possible. Un moment d’une extrême sensation qui ne laisse pas indifférent tant tout y est si viscéral. Encore une fois Queen n’est vraiment pas loin du tout.
Bon on essait de s’en remettre car « Flower man » débarque et compte bien se faire une place de choix. Un très bon titre beaucoup plus rock, comme Nuno nous en a servi dans sa carrière solo. Un esprit presque Punk et on se laisse porter par ce rythme endiablé.
Nuno nous accueille au chant pour « King of the ladies ». Un duo sous forme de rock chaud, qui encore une fois rappelle les projets solitaires de l’ami Bettencourt.
Deuxième passage plus doux avec un duo voix piano : « Ghost ». Un superbe titre tout en délicatesse, à l’ambiance angélique qui contraste fortement avec l’autre ballade. Un autre visage de cette Extreme version Queen.
Alors là le funk prend sa place de façon imposante avec « Slide » qui lorgne presque vers du Prince. Encore une fois bien étonnant. Perso même si ça pète bien j’adhère un poil moins.
Petite surprise de cette galette, « Interface », somptueuse ballade de l’album Dramagods, ici reprise et toujours aussi belle et séduisante. Ah la, la que je l’adore celle ci.
Le regard tout pétillant de joie et les oreilles remplies de douces et belles mélodies on va vers « Sunrise » une chanson où l’ombre du dirigeable lorgne sans arrêt. Sympa comme idée, mais trop Led Zeppelin pour être prise au sérieux.
Dernière piste et dernière ballade avec « Peace » un piano/ Voix touchant, simple et efficace qui touche au but. Encore une fois Gary démontre son talent de chanteur, qui nous a manqué ses derniers temps.
Un petit bonus avec « Americocaine » une démo de 1985, qui démontre l’énorme potentiel du combo déjà à cette époque.
Conclusion : Extreme est de retour ce qui est déjà une bonne chose. Ce Saudades de rock, ne peut pas être pris pour un attrape nigaud, tant le groupe a montré, une maturité et une volonté d’évolution. On aime, ou on aime pas mais force est de constater que le résultat est très bon, même s’il est dommage de voir que les hymnes d’avant ne sont pas réédités. A découvrir en espérant que la suite soit tout aussi bonne.
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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