Chronique
EDGUY - TINNITUS SANCTUS / Nuclear blast 2008
Et bien s’il y avait bien un album qu’on attendait pas de sitôt, c’est bel et bien celui d’Edguy. Dix mois après Avantasia, qui aura pris beaucoup d’importance, voici Tobias, qui, jamais fatigué, revient avec son groupe. Espérons que cette ‘rapidité’ ne soit pas signe de faiblesse.
Un petit « Ministry of saints » décapant ouvre le festival Edguy. Un pur single en puissance, percutant avec de bonnes guitares. D’entrée le son de l’album tend vers du lourd, encore une fois Sascha Peath a fait du très bon boulot. Le refrain est un régal, comme Mr Sammet sait nous les concocter. Un début parfait qui place l’album sous de bons auspices. Par contre avec « Sex fire religion » on va découvrir un Edguy nouvelle version, qui poursuit sa mue et sa maturité depuis Hellfire Club. Un titre aux consonances plus Hard Us, qui conviennent plutôt pas mal au groupe. Un gros mid tempo avec un refrain étonnant et détonnant (l’apport de gros chœurs aidant pas mal). Certes à la première écoute on est plutôt surpris par cette chanson éloignée du répertoire made in Sammet mais au fil des écoutes voilà un pur bonheur. Tobias, en utilisant sa voix un peu plus forcée et moins ‘lyrique’ que d’accoutumée prend un risque payant.
Que va-t-on avoir à la suite de cette surprise ? « The pride of creation » est à première vue un titre speed comme Edguy sait les jouer. Voilà du habituel, eh bien pas tant que ça, au vu du refrain très pompeux, qui se rapproche des oeuvres du dernier Avantasia. Encore une fois Tobias montre un visage plus mature avec des compos plus recherchées, certes plus rock dans l’esprit, mais qui n’oublient jamais le plus important : l’impact et le plaisir. De ce côté là no soucy c’est du lourd, du très lourd. Pour l’instant un véritable sans faute. Avec « Nine live » on lorgne vers un métal plus moderne sans être indus non plus. Percutant et à la fois old scholl cette chanson passe bien, apportant encore du solide, à cet opus. Bon il est vrai qu’elle est peut être la moins facile d’accès de l’album.
Ah tient des sonorités déjà connues avec « Wake up dreaming black » qui part comme un ‘Theater of salvation’, puis d’emblée, le modernisme refait surface avec des idées plutôt lumineuses. Encore une fois Tobias utilise un chant plus agressif, tout comme les guitares plus rustres que d’accoutumée. Décidément cet album va de surprises en surprises (qui a dit Edguy c’est toujours pareil ?). Début en picking pour « Dragonfly » qui fait presque bluesy. Après un début plutôt soft, on monte en intensité jusqu’au refrain orgasmique gavé de chœurs du type chorale qui donne une sacrée puissance. Que dire de plus, on est tellement sous le choc, que plus rien ne se passe dans votre cerveau, seul le plaisir est présent (ainsi qu’un côté impressionné). Voilà un mid tempo, qui ne laissera pas indifférent, à ça non ! Soufflé par cette dernière, on se prend « Thorn without a rose », la ballade de l’album, qui elle aussi montre cette nouvelle mue. Alors oui on pense à Bon Jovi, mais surtout, oui surtout, on se régale car, avec ses chœurs Gospel, voilà un grand moment de musique simple et sincère, dans la veine des plus grands !!
Et bien on n’arrête plus les bonnes surprises, cette fois-ci Edguy assume pleinement sa maturité et monte vers les sommets. Mais avant d’y arriver nous avons encore « 9.2.9 ». Un titre très surprenant qui montre encore là volonté de Tobias de vouloir moderniser son heavy mélodique. Et bien encore une bonne réussite qui va faire grincer des dents chez les puristes, mais bon, le plus important n’est-il pas le plaisir procuré non ? Si vous voulez prendre votre pied (au cas ou depuis le début vous n’y avez toujours pas réussit) voilà du monstrueusement lourd : « Speedhoven » ! Dans la lignée théâtrale d’un Avantasia (première version) avec des chœurs grandioses, nous avons là simplement une master pièce qui ne peut que ravir n’importe quel fan du groupe mais tout simplement de métal mélodique. Pour moi le meilleur titre d’Edguy, voir même de Tobias, toutes époques confondues. Une véritable démonstration : Ah la, la que c’est bon putain !!
Après cette nouvelle gifle, mais quelle gifle, « Dead or rock » devient plus soft, un titre bien plus hard, qui permet de se remettre du choc ! Du super efficace qui devrait faire effet en Live. Décidément même ce qui est simple est génial. Aller un peu d’humour pour finir avec « Aren’t you a little pervert too ?! ». Un vieu blues déluré qui donne la pêche, et montre d’Edguy n’a pas perdu de son humour mythique.
Voilà pour moi sûrement le meilleur Edguy !
Vu qu’une surprise n’arrive jamais vraiment seule, le groupe nous propose en Bonus dans sa version limitée, un Live de dix titres enregistrés à Los Angeles. Plutôt axé sur les dernières oeuvres du combos, ce live témoigne du dynamisme et du professionnalisme des Guys.
Une bonne heure de Live avec « Catch of the century » « Sacrifice » « Babylon » « Lavatory love machine » « Tears of the mandrake » « Vain glory opera » « Superheroes » « Fucking with fire » « Avantasia » et « King of fools ».
Conclusion : malgré ce que peuvent dire les détracteurs, Edguy en version mature est toujours aussi bon, voire meilleur ! De sacrées compos, toujours aussi bien interprétées, un plaisir communicatif immense, bref encore une fois Tobias et ses acolytes ont fait très fort. Du pur bonheur en galette à consommer sans modération, aucune. Bravo messieurs !
Un petit « Ministry of saints » décapant ouvre le festival Edguy. Un pur single en puissance, percutant avec de bonnes guitares. D’entrée le son de l’album tend vers du lourd, encore une fois Sascha Peath a fait du très bon boulot. Le refrain est un régal, comme Mr Sammet sait nous les concocter. Un début parfait qui place l’album sous de bons auspices. Par contre avec « Sex fire religion » on va découvrir un Edguy nouvelle version, qui poursuit sa mue et sa maturité depuis Hellfire Club. Un titre aux consonances plus Hard Us, qui conviennent plutôt pas mal au groupe. Un gros mid tempo avec un refrain étonnant et détonnant (l’apport de gros chœurs aidant pas mal). Certes à la première écoute on est plutôt surpris par cette chanson éloignée du répertoire made in Sammet mais au fil des écoutes voilà un pur bonheur. Tobias, en utilisant sa voix un peu plus forcée et moins ‘lyrique’ que d’accoutumée prend un risque payant.
Que va-t-on avoir à la suite de cette surprise ? « The pride of creation » est à première vue un titre speed comme Edguy sait les jouer. Voilà du habituel, eh bien pas tant que ça, au vu du refrain très pompeux, qui se rapproche des oeuvres du dernier Avantasia. Encore une fois Tobias montre un visage plus mature avec des compos plus recherchées, certes plus rock dans l’esprit, mais qui n’oublient jamais le plus important : l’impact et le plaisir. De ce côté là no soucy c’est du lourd, du très lourd. Pour l’instant un véritable sans faute. Avec « Nine live » on lorgne vers un métal plus moderne sans être indus non plus. Percutant et à la fois old scholl cette chanson passe bien, apportant encore du solide, à cet opus. Bon il est vrai qu’elle est peut être la moins facile d’accès de l’album.
Ah tient des sonorités déjà connues avec « Wake up dreaming black » qui part comme un ‘Theater of salvation’, puis d’emblée, le modernisme refait surface avec des idées plutôt lumineuses. Encore une fois Tobias utilise un chant plus agressif, tout comme les guitares plus rustres que d’accoutumée. Décidément cet album va de surprises en surprises (qui a dit Edguy c’est toujours pareil ?). Début en picking pour « Dragonfly » qui fait presque bluesy. Après un début plutôt soft, on monte en intensité jusqu’au refrain orgasmique gavé de chœurs du type chorale qui donne une sacrée puissance. Que dire de plus, on est tellement sous le choc, que plus rien ne se passe dans votre cerveau, seul le plaisir est présent (ainsi qu’un côté impressionné). Voilà un mid tempo, qui ne laissera pas indifférent, à ça non ! Soufflé par cette dernière, on se prend « Thorn without a rose », la ballade de l’album, qui elle aussi montre cette nouvelle mue. Alors oui on pense à Bon Jovi, mais surtout, oui surtout, on se régale car, avec ses chœurs Gospel, voilà un grand moment de musique simple et sincère, dans la veine des plus grands !!
Et bien on n’arrête plus les bonnes surprises, cette fois-ci Edguy assume pleinement sa maturité et monte vers les sommets. Mais avant d’y arriver nous avons encore « 9.2.9 ». Un titre très surprenant qui montre encore là volonté de Tobias de vouloir moderniser son heavy mélodique. Et bien encore une bonne réussite qui va faire grincer des dents chez les puristes, mais bon, le plus important n’est-il pas le plaisir procuré non ? Si vous voulez prendre votre pied (au cas ou depuis le début vous n’y avez toujours pas réussit) voilà du monstrueusement lourd : « Speedhoven » ! Dans la lignée théâtrale d’un Avantasia (première version) avec des chœurs grandioses, nous avons là simplement une master pièce qui ne peut que ravir n’importe quel fan du groupe mais tout simplement de métal mélodique. Pour moi le meilleur titre d’Edguy, voir même de Tobias, toutes époques confondues. Une véritable démonstration : Ah la, la que c’est bon putain !!
Après cette nouvelle gifle, mais quelle gifle, « Dead or rock » devient plus soft, un titre bien plus hard, qui permet de se remettre du choc ! Du super efficace qui devrait faire effet en Live. Décidément même ce qui est simple est génial. Aller un peu d’humour pour finir avec « Aren’t you a little pervert too ?! ». Un vieu blues déluré qui donne la pêche, et montre d’Edguy n’a pas perdu de son humour mythique.
Voilà pour moi sûrement le meilleur Edguy !
Vu qu’une surprise n’arrive jamais vraiment seule, le groupe nous propose en Bonus dans sa version limitée, un Live de dix titres enregistrés à Los Angeles. Plutôt axé sur les dernières oeuvres du combos, ce live témoigne du dynamisme et du professionnalisme des Guys.
Une bonne heure de Live avec « Catch of the century » « Sacrifice » « Babylon » « Lavatory love machine » « Tears of the mandrake » « Vain glory opera » « Superheroes » « Fucking with fire » « Avantasia » et « King of fools ».
Conclusion : malgré ce que peuvent dire les détracteurs, Edguy en version mature est toujours aussi bon, voire meilleur ! De sacrées compos, toujours aussi bien interprétées, un plaisir communicatif immense, bref encore une fois Tobias et ses acolytes ont fait très fort. Du pur bonheur en galette à consommer sans modération, aucune. Bravo messieurs !
Critique : Guillaume
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel d'Edguy
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