Interview
KATANA (2012 - version française) - Johan Bernspang (chant)
Salut Johan, tout d’abord merci de prendre le temps de répondre à mes questions.
Salut Lionel! C’est toujours un plaisir!
Ma première question va être certainement une basique pour toi, mais pourquoi avez-vous décidé d’appeler le groupe KATANA, et pourquoi cette inspiration avec l’histoire japonaise?
L’idée pour le nom du groupe vient actuellement de notre premier guitariste Oz Osukaru. Il l’a peut être donné à cause d’un film de samurai ou quelque chose dans ce genre. Quoi qu’il en soit, il a pensé qu’il y avait de bonnes choses à faire la culture japonaise et que ça serait bon pour l’image du groupe. C’est certainement compatible avec le monde du heavy metal. On était déjà attiré et intéressé par ce pays et au fur à mesure on a appris de plus en plus de choses sur l’histoire du « far east » et comment on pouvait être inspiré au moment d’écrire des chansons. Maintenant, c’est dans notre nature.
Et sur vos deux pochettes d’albums vous avez ce même samurai. C’est comme un emblème pour vous. Un peu comme Helloween et sa citrouille.
Hehe, oui il semble que ça se tourne dans cette direction ! On était vraiment content de son look et on l’a gardé. Je veux dire, on est Katana après tout. Quoi de plus approprié comme symbole pour notre music que cette tuerie de samurai mort vivant prêt à décapiter toute personne se trouvant sur son chemin ?
En parlant des pochettes, la première était rouge et la nouvelle est bleue. Quelles sont les significations de ces couleurs ?
La principale raison pour le choix des couleurs est que nous voulons représenter les sentiments bien distincts de chaque album. Tu dois pouvoir te dire instantanément, juste après un coup d’œil rapide, a quel album tu as à faire. Pour ce qui est de « Heads will roll » on a choisit une palette de couleurs chaudes et on voulait l’opposé avec le deuxième album. Aussi nous sommes partis dans une palette de couleurs plus froides. On a choisit d’illustrer le titre « Kubilai Khan », qui était parfait. Les « Storms » jouent un rôle proéminent dans chaque titre et ça se passe en mer, et donc sans bleu ça n’aurait vraiment pas de sens. Puis il y a eu l’idée pour le nom de l’album « Storms of War » qui est venue et qui a collé toutes les pièces du puzzle.
Dimitar Nikolov, notre dessinateur pour les pochettes, a fait un travail impressionnant avec nos deux pochettes. On est vraiment fiers de l’avoir à nos côtés.
Comment travaillez-vous pour l’écriture des chansons? Vous rencontre-vous ou travaillez-vous principalement par internet ?
Nous nous rencontrons principalement. Ce qui se passé et que un de nous commence à écrire une chanson et l’amène au studio de répétitions, où le groupe donne son avis et rajoute ses propres touches à la musique. En faisant ça, c’est du Katana à 100%.
Et pour les enregistrements ?
On utilise généralement des démos faites maison pour mettre les choses en place avant d’entrer en studio. Quand on arrive en studio, les chansons sont quasiment finies, et nous n’avons qu’à trouver le bon son pour les enregistrer. Andy LaRocque a été d’une grande aide pour cette situation. Il a fouiné dans les archives du producteur légendaire Martin Birch pour trouver la touche exacte pour « Storms of War » et le résultat est fantastique.
Il est temps de se concentrer sur votre nouvel album “Storms of War”. Peux-tu nous donner le thème de cet opus ? Est-ce l’histoire de Kubilai Kan ?
La pochette de l’album peut laisser penser ça mais en réalité, il faut savoir que toutes les chansons inspirées par le japon dans l’album on un rapport avec la guerre. « Kubilai Khan » semblait être un bon titre pour représenter la pochette de l’album, et il est devenu ce petit navire à voile, ou « Champion » si tu veux, pour l’album.
Cette fois-ci vous une longue et intéressante chanson dans l’album: “The wisdom of Edmonds Field”. Vraiment différente des autres dans le sens où vous mélangez passages rapides et passages lents sur le même titre.
Ce titre et “Modesty Blaise” ont, à mon avis, un son un peu plus old-school, dans le sens où sont écrites certaines mélodies. « Wisdom » a des parties un peu plus proches des années 70 et j’adore ça. C’est un titre que nous n’avons pas encore joué sur scène, mais j’attends avec impatience le jour où on le jouera sur scène.
Mon titre préféré pourrait être “Samurai’s return” car il plein d’énergie. Même s’il est dur de choisir car tous les titres sont bons. Qua penses-tu de ce titre et quel est ton titre préféré de l’album ?
Pour être honnête avec toi, je n’arriverais pas à en choisir un. Cela dépendra de mon état d’esprit du moment je pense. « The Samurai’s return » est superbe c’est sur ! Elle est plein d’énergie et me rappelle un peu le titre « Phoenix on fire » du premier album. C’est Tobias et son talent d’écrire les chansons. Je me souviens quand il est arrivé avec « Samurai » aux répétitions et qu’il nous a dit qu’il avait passé toute la nuit à l’écrire. C’était tard dans la période de compositions et on pensait qu’il nous fallait un autre très bon titre avant d’entrer en studio. Tobias s’est assis avec sa guitare et nous a joué le morceau. C’était presque trop beau pour être vrai. Je suis rentré chez moi soulagé après les répétitions, me disant que l’album allait répondre à nos attentes. Ce sont des choses comme ça qui te font croire au destin.
Une question plus personnelle : as-tu appris à chanter tout seul ou as-tu pris des leçons ?
J’ai une formation classique. Mais ces six ou sept dernière années, j’ai travaillé tout seul ma technique vocale. Je n’en serais jamais où j’en suis aujourd’hui sans ma formation classique. Mais j’ai du aussi me pousser et enfin découvrir ma propre voix. Aussi je dirais les deux.
C’est intéressant car pendant l’enregistrement de « Storms of war », Andy m’a aidé à trouver ma voie, en revenant à ce que j’avais appris durant ces années d’entrainement classique et ça m’a rendu meilleur. Je suis un meilleur chanteur maintenant que ce que je l’étais l’année dernière. C’est comme si j’avais combiné les choses que j’avais appris à l’école avec les choses que j’ai apprises à côté pour créer quelque chose de fort et personnel.
Comment est votre base de fans au Japon, en Asie ?
Je n’en suis pas sur actuellement. Je ne sais pas si nous avons des fans là bas. Mais je pense que nous n’aurons pas de réponse claire tant que nous ne joueront pas là bas, surtout de nos jours où le téléchargement est si commun. On revient tout juste d’Espagne où on a passé du très bon temps. Il s’est vu qu’on a eu pas mal de nouveau fans là bas et ceux qui ne nous connaissaient pas nous on rejoint avec plaisir.
Quel est ton chanteur préféré?
Bernie Shaw! Un chanteur malheureusement peu reconnu mais qui a de la chaleur et de l’autorité dans sa voix. Et aussi un trés bon frontman.
C’est la fin de l’interview, merci encore et je te laisse conclure.
Merci: j’ai apprécié tes questions. Pour les lecteurs : merci de prendre le temps de lire cette interview de Katana. Si vous manquez un de nos concerts, pas de soucis – The Samurai will always return !
Salut Lionel! C’est toujours un plaisir!
Ma première question va être certainement une basique pour toi, mais pourquoi avez-vous décidé d’appeler le groupe KATANA, et pourquoi cette inspiration avec l’histoire japonaise?
L’idée pour le nom du groupe vient actuellement de notre premier guitariste Oz Osukaru. Il l’a peut être donné à cause d’un film de samurai ou quelque chose dans ce genre. Quoi qu’il en soit, il a pensé qu’il y avait de bonnes choses à faire la culture japonaise et que ça serait bon pour l’image du groupe. C’est certainement compatible avec le monde du heavy metal. On était déjà attiré et intéressé par ce pays et au fur à mesure on a appris de plus en plus de choses sur l’histoire du « far east » et comment on pouvait être inspiré au moment d’écrire des chansons. Maintenant, c’est dans notre nature.
Et sur vos deux pochettes d’albums vous avez ce même samurai. C’est comme un emblème pour vous. Un peu comme Helloween et sa citrouille.
Hehe, oui il semble que ça se tourne dans cette direction ! On était vraiment content de son look et on l’a gardé. Je veux dire, on est Katana après tout. Quoi de plus approprié comme symbole pour notre music que cette tuerie de samurai mort vivant prêt à décapiter toute personne se trouvant sur son chemin ?
En parlant des pochettes, la première était rouge et la nouvelle est bleue. Quelles sont les significations de ces couleurs ?
La principale raison pour le choix des couleurs est que nous voulons représenter les sentiments bien distincts de chaque album. Tu dois pouvoir te dire instantanément, juste après un coup d’œil rapide, a quel album tu as à faire. Pour ce qui est de « Heads will roll » on a choisit une palette de couleurs chaudes et on voulait l’opposé avec le deuxième album. Aussi nous sommes partis dans une palette de couleurs plus froides. On a choisit d’illustrer le titre « Kubilai Khan », qui était parfait. Les « Storms » jouent un rôle proéminent dans chaque titre et ça se passe en mer, et donc sans bleu ça n’aurait vraiment pas de sens. Puis il y a eu l’idée pour le nom de l’album « Storms of War » qui est venue et qui a collé toutes les pièces du puzzle.
Dimitar Nikolov, notre dessinateur pour les pochettes, a fait un travail impressionnant avec nos deux pochettes. On est vraiment fiers de l’avoir à nos côtés.
Comment travaillez-vous pour l’écriture des chansons? Vous rencontre-vous ou travaillez-vous principalement par internet ?
Nous nous rencontrons principalement. Ce qui se passé et que un de nous commence à écrire une chanson et l’amène au studio de répétitions, où le groupe donne son avis et rajoute ses propres touches à la musique. En faisant ça, c’est du Katana à 100%.
Et pour les enregistrements ?
On utilise généralement des démos faites maison pour mettre les choses en place avant d’entrer en studio. Quand on arrive en studio, les chansons sont quasiment finies, et nous n’avons qu’à trouver le bon son pour les enregistrer. Andy LaRocque a été d’une grande aide pour cette situation. Il a fouiné dans les archives du producteur légendaire Martin Birch pour trouver la touche exacte pour « Storms of War » et le résultat est fantastique.
Il est temps de se concentrer sur votre nouvel album “Storms of War”. Peux-tu nous donner le thème de cet opus ? Est-ce l’histoire de Kubilai Kan ?
La pochette de l’album peut laisser penser ça mais en réalité, il faut savoir que toutes les chansons inspirées par le japon dans l’album on un rapport avec la guerre. « Kubilai Khan » semblait être un bon titre pour représenter la pochette de l’album, et il est devenu ce petit navire à voile, ou « Champion » si tu veux, pour l’album.
Cette fois-ci vous une longue et intéressante chanson dans l’album: “The wisdom of Edmonds Field”. Vraiment différente des autres dans le sens où vous mélangez passages rapides et passages lents sur le même titre.
Ce titre et “Modesty Blaise” ont, à mon avis, un son un peu plus old-school, dans le sens où sont écrites certaines mélodies. « Wisdom » a des parties un peu plus proches des années 70 et j’adore ça. C’est un titre que nous n’avons pas encore joué sur scène, mais j’attends avec impatience le jour où on le jouera sur scène.
Mon titre préféré pourrait être “Samurai’s return” car il plein d’énergie. Même s’il est dur de choisir car tous les titres sont bons. Qua penses-tu de ce titre et quel est ton titre préféré de l’album ?
Pour être honnête avec toi, je n’arriverais pas à en choisir un. Cela dépendra de mon état d’esprit du moment je pense. « The Samurai’s return » est superbe c’est sur ! Elle est plein d’énergie et me rappelle un peu le titre « Phoenix on fire » du premier album. C’est Tobias et son talent d’écrire les chansons. Je me souviens quand il est arrivé avec « Samurai » aux répétitions et qu’il nous a dit qu’il avait passé toute la nuit à l’écrire. C’était tard dans la période de compositions et on pensait qu’il nous fallait un autre très bon titre avant d’entrer en studio. Tobias s’est assis avec sa guitare et nous a joué le morceau. C’était presque trop beau pour être vrai. Je suis rentré chez moi soulagé après les répétitions, me disant que l’album allait répondre à nos attentes. Ce sont des choses comme ça qui te font croire au destin.
Une question plus personnelle : as-tu appris à chanter tout seul ou as-tu pris des leçons ?
J’ai une formation classique. Mais ces six ou sept dernière années, j’ai travaillé tout seul ma technique vocale. Je n’en serais jamais où j’en suis aujourd’hui sans ma formation classique. Mais j’ai du aussi me pousser et enfin découvrir ma propre voix. Aussi je dirais les deux.
C’est intéressant car pendant l’enregistrement de « Storms of war », Andy m’a aidé à trouver ma voie, en revenant à ce que j’avais appris durant ces années d’entrainement classique et ça m’a rendu meilleur. Je suis un meilleur chanteur maintenant que ce que je l’étais l’année dernière. C’est comme si j’avais combiné les choses que j’avais appris à l’école avec les choses que j’ai apprises à côté pour créer quelque chose de fort et personnel.
Comment est votre base de fans au Japon, en Asie ?
Je n’en suis pas sur actuellement. Je ne sais pas si nous avons des fans là bas. Mais je pense que nous n’aurons pas de réponse claire tant que nous ne joueront pas là bas, surtout de nos jours où le téléchargement est si commun. On revient tout juste d’Espagne où on a passé du très bon temps. Il s’est vu qu’on a eu pas mal de nouveau fans là bas et ceux qui ne nous connaissaient pas nous on rejoint avec plaisir.
Quel est ton chanteur préféré?
Bernie Shaw! Un chanteur malheureusement peu reconnu mais qui a de la chaleur et de l’autorité dans sa voix. Et aussi un trés bon frontman.
C’est la fin de l’interview, merci encore et je te laisse conclure.
Merci: j’ai apprécié tes questions. Pour les lecteurs : merci de prendre le temps de lire cette interview de Katana. Si vous manquez un de nos concerts, pas de soucis – The Samurai will always return !
Critique : Lionel
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