Interview

EDGUY (2014 - Version française) - Tobias SAMMET (Chant)

Tobias Sammet est fier de “Space Police – Defenders of the Crown » le dernier album d’EDGUY et bien que je sois du même avis, je voulais en savoir plus sur ce gros album heavy à mort. Bonne ambiance et du rire au programme et on a commencé en parlant… de football.

SBM : Salut Tobias ! Merci de répondre à nos questions. Juste avant de commencer j’aimerais te poser une question. Demain le Bayern Munich jouera contre le FSV Mayence. Qui gagnera ?


Tobias : Hum… on va gagner. Cette année on va tout gagner, ils sont tellement bons.

Tu penses qu’ils vont gagner la Ligue des Champions ?

Il y a de bonnes chances ; je veux dire c’est comme la France avec leur équipe mais ce n’est pas quelque chose qu’on doit prendre pour argent comptant (Rires). Mais je pense qu’il y a de bonnes chances pour le Bayern cette année, ils sont tellement bons. Ils ont été vraiment mauvais par le passé mais ils sont tellement géniaux maintenant…

Et bien on verra, mais pour l’heure je crois qu’on est supposé parler de musique.

Oui malheureusement (Rires)

(Rires) Donc tu es maintenant un grand nom dans le monde du heavy métal ; as-tu entendu parler de ce petit groupe allemand EDGUY ? Ils vont bientôt sortir leur nouvel album « Space Police – Defenders of the Crown ».

Pas trop mais je connais le chanteur c’est un mec plutôt cool et il a un gros projet qui s’appelle Avantasia aussi (Rires)

Ah je savais bien que j’avais entendu parler de lui !! Peu importe, je trouve que leur album est hallucinant donc j’aimerais en parler. Ça sonne vraiment heavy, était-ce le but dès le début ?

Non on n’a pas vraiment pensé à ça. On retournait de la tournée avec Avantasia, en Aout 2013, et en revenu j’ai dit « Allons au studio, ou au moins en salle de répétition et travaillons sur le nouvel album d’EDGUY » et les autres ont pensé « Oh vraiment ? Déjà ? Super allons-y ». Donc je voulais faire en sorte que passer d’Avantasia à EDGUY soit le plus simple possible donc j’ai arrangé la première chanson avec Sascha Paeth, c’était « Sabre & Torch ». Et je l’ai écrite avant qu’on l’arrange et qu’on la joue avec les gars et ils ont dit « C’est une super chanson » et c’était la première chanson finie pour cet album, c’est une chanson très heavy et d’une certaine manière, quand le début est fait, ça va inconsciemment poser les bases de tout le reste du matériel, donc je savais dans un coin de ma tête que ça serait un album d’EDGUY heavy, du heavy métal ou power métal, peu importe comment tu l’appelles, je veux dire j’aime pas trop cette étiquette « Power métal » parce que je connais pas la différence entre heavy métal, power métal, speed métal ou quoi que ce soit.
Mais d’une certaine façon… on savait qua ça serait la marque et le premier pas de l’album, et là dans ta tête tu as le reste du matériel, c’était quelque chose comme cinq ou six chansons, donc c’était assez évident que ça serait un album heavy mais ce n’était pas prévu au début.

Et tout a été mixé encore une fois par Sascha Paeth ?

Oui.

Cette chanson, « Sabre & Torch » me rappelle un peu le son du dernier Pretty Maids or je sais que c’est une grosse influence pour toi. Est-ce le cas ici ou est juste une coïncidence ?

Je pense que c’est une coïncidence. J’aime beaucoup les Pretty Maids, si tu écoutes nos premiers albums, des chansons comme « Holy Shadows » inspirée par Yngwie Malmsteen et Pretty Maids et « Fallen Down » de l’album « Theater of Salvation » est inspirée par « Future World » de Pretty Maids. Donc nous sommes inspirés par eux mais je ne pense pas que ça soit le cas sur cette chanson en particulier.

Avez-vous travaillé différemment sur cet album ? Je veux dire tu es toujours le principal compositeur mais comment ça s’est passé cette fois ?

En fait nous étions dans le studio ensemble et on a enregistré ensemble comme un vrai groupe, pas par Skype. L’écriture a en majorité été faite par moi et ensuite on a réarrangé des trucs avec Sascha, d’autres dans le studio et j’ai une vision très claire de comment ça doit sonner depuis le début. Tout le monde va apporter ses propres influences c’est sûr parce que tu as cinq musiciens qui jouent une chanson, qui jouent un album, donc bien sûr ça sonne comme ces cinq musiciens, et le guitariste aura toujours un impact sur les chansons. Mais j’ai une vision de comment ça doit sonner et un titre comme « Sabre & Torch » ou « The Realms of Baba Yaga », je les veux à ma façon, je suis maniaque (Rires)

(Rires) Un peu comme un maestro ?

Non,non… je veux dire, quelqu’un doit garder la tête froide, mais on va tous au même endroit ensemble et c’est très important d’avoir tout le monde dans cette voiture, parce que c’est la voiture EDGUY, c’est nous. Tout le monde se met d’accord sur la direction à suivre mais seulement quelqu’un regarde la route. C’est comme…

Une démocratie ?

Ouais une démocratie. On est une démocratie mais j’ai le droit de veto et au second tour j’ai cinq votes ! (Rires)
C’est de la démocratie mais un peu façon Nord Coréenne. (Rires)

(Rires) Ok donc je vais rien dire, je veux pas d’ennuis ! Continuons !
Pourquoi avez-vous choisi deux chansons pour le nom de l’album : « Space Police » et « Defenders of the Crown » ? Est-ce que quelque part elles seraient liées ?


Non elles n’ont rien en commun, c’est juste qu’on avait le titre « Defenders of the Crown » en premier ; on pensait que c’était un titre monumental pour un album de heavy métal, « Nous sommes les défenseurs de la couronne du heavy métal », et on fait les choses à notre manière, on ne fait pas les choses comme on doit les faire dans le heavy métal, mais ça nous rend plus métal parce qu’on fait les choses comme on veut les faire et c’est l’ultime esprit du métal. Donc on pensait que « Defenders of the Crown » était un super titre mais est venue la chanson « Space Police ». Et donc on s’est dit que ça sera plus métal de faire quelque chose que personne n’oserait faire mais qu’on serait assez courageux pour le faire, donc on s’est dit « Quel est le meilleur titre ? » et on a choisi de combiner les deux.
Ça n’a aucun sens mais ça fait la différence, je veux dire : « Space Police – Defenders of the Crown », ça sonne comme un gros film, comme « Harry Potter et le gobelin de feu » ou je sais pas quoi… Gobelin de feu… non « Coupe de Feu » ! Pas « Gobelin (NdT : Il confond « Gobelin » et « Goblet » qui signifie coupe) (Rires)

(Rires) Ça ferait un super titre !

« Le Gobelin en feu »… ça fait un peu bizarre… « MON GOBELIN EST EN FEU !!! »

(Rires) Toujours à propos de « Space Police », qui je pense est ma chanson préférée, j’adore le refrain. On peut entendre un Theremine…

Ouais le « Uiiiiii » (Tobias imite le theremine)

Ouais ! Qui a joué ça ?

C’est un clavier, tu peux pas jouer de cet instrument comme ça, il n’y a personne sur Terre qui peut jouer du Theremine dans cet accordage et dans cette configuration.

Ah ok… mais j’aime vraiment parce que ça pousse le thème de l’espace encore plus loin… Et je peux facilement imaginer une vidéo sur ce titre. Vous allez la choisir comme single ?

Non… On a choisi « Love Tyger »…

Oui en fait c’est le meilleur choix !

Je pense que « Space Police » est une hymne sérieuse typique du heavy métal d’EDGUY alors que « Love Tyger » est plus une chanson « d’été », mais l’album sort de l’été aussi (Rires).
Donc « Love Tyger » est plus facile d’accès mais on pensait que ça serait super.

En fait elle a des mélodies entrainantes comme « Lavatory Love Machine » d’une certaine façon… Et même si je suis à peu près sûr de la réponse : Est-ce lié au poème de William Blake ?

Non… c’est à cause du « Y » ? (NdT : Tiger s’ecrit normalement avec un « i »)

Oui totalement ! Mais quand j’écoute les paroles je pense que c’est pas ça…

Non c’est juste que je pense que le « Y » est plus rock’n roll que le « I ».

Je me trompe peut-être mais est-ce que ça parle de sexe et de nanas ? Le « Tigre d’amour va mordre » ? (« Love Tyger’s gonna bite » en V.O)

Non… pas du tout, c’est à propos de bravades ; à propos de testostérone, l’indéfectible volonté d’être divertissant à tout prix. C’est sur quelqu’un qui est viré du paradis pour se manger le sol sur terre, comme un ange déchu, et comment divertir les gens ; c’est comme ça que je me sens ! (Rires)

Ok je vois ! Et pour la chanson « The Realms of Baba Yaga », elle est inspirée d’un mythe russe, la sorcière à « la Jambe d’os ». Comment et pourquoi as-tu choisi cette histoire ?

En fait il y a des films sur ça, et il y a ces jolis films sur les contes de fées russes pour enfants. Ils les montrent toujours vers Noel en Allemagne sur les programmes pour enfants et j’adore ça, j’ai toujours été fasciné par les sorcières et j’ai vu le film et me suis dit que « Baba Yaga » faisait très fantastique et que je devais faire une chanson sur cette sorcière nommée « Baba Yaga ». Je veux dire, les sorcières ont été utilisé comme métaphore dans un très sérieux contexte mais j’ai essayé de peindre un joli tableau avec cette chanson, j’ai vraiment essayé de jouer avec l’imagination : tu vas de plus en plus profond dans la forêt, tu réponds à l’appel, tu ne peux pas résister à la tentation, tu sais que tu vas mourir si tu continues, mais tu dois continuer, tu dois résoudre l’énigme ou le mystère, tu dois voir ce qui te tente tant ; et je pense que c’est quelque chose à quoi on peut se référer en tant qu’être humain dans de nombreuses situations de nos vies. On suit un chemin que l’on sait mauvais à l’arrivée, mais on peut pas s’empêcher de marcher parce que la tentation est plus grosse et plus forte que la raison et c’est ce que j’ai voulu dire et j’ai utilisé la métaphore de « Baba Yaga » pour ça.

Je n’avais pas pensé ça comme ça mais c’est bien trouvé ! Et à la fin de la chanson tu répètes « Baba Yaga » encore et encore un peu Bruce Dickinson sur la fin de la chanson « Hallowed Be Thy Name » d’Iron Maiden. Tu en penses quoi ?

En fait je n’ai pas dit « Faisons une chanson à la Iron Maiden » mais quand je l’ai fait j’étais pleinement conscient que c’était dans le style Iron Maiden. Quand je l’ai faite dans le studio, à la fin, j’improvisais « Baba Yagaaaa » (Tobias chante la fin du morceau) et oui c’est assez influencé par Iron Maiden. Et Iron Maiden a toujours été sympa avec nous ; on a joué avec Iron Maiden dans des stades en 2000 et en 2007 on a joué avec Iron Maiden en Espagne.

J’étais au concert au sud de l’Espagne en 2010.

2010… C’était 2010 ? Oui 2010 !!

Oui juste après la sortie de « Final Frontier ». J’étais content parce que j’ai pu voir EDGUY et Iron Maiden au même endroit !

C’était un super show et Steve Harris est venu après le concert en coulisse et nous a dit combien il a apprécié le show et le chant et c’était un énorme compliment les autres membres étaient d’accord et ils sont une telle influence pour toi…
C’est des gars sympas, les pieds sur terre, un grand groupe et c’est vraiment un énorme compliment, j’ai toujours été un énorme fan d’Iron Maiden, je peux pas le nier sur la composition. Si tu prends la chanson « The Eternal Wayfarer », bien sûr que c’est une piste hard rock épique, une piste influencé par le rock prog des années 70 et en même temps tu peux entendre que je sui un fan d’Iron Maiden, surtout sur les couplets, tu peux entendre que ça va dans cette direction, c’est quelque chose que je ne peux pas nier. (Rires)

Le nie pas ! C’est une des meilleures influences !! Et sur la chanson « Alone in Myself » je peux entendre une influence d’Avantasia ; je pense que cette chanson aurait pu apparaitre sur la trilogie « Scarecrow », aussi bien par rapport aux paroles que la musique.

Carrément pour les paroles !

Est-ce une chanson que tu as composé pendant cette période ?

Non mais c’est assez drôle parce que ça parle de l’isolation par rapport à son environnement, personne ne comprend tes sentiments, tu es incompris et tu faire comprendre les gens que tu n’as pas de mauvaises intentions et quoi que tu fasses ça semblera offensant ou bizarre mais tu le voyais pas comme ça parce que tes mots ne se fraie pas le bon chemin vers le cœur des gens et le sujet de « Alone In Myself ». Et c’est un sujet en rapport avec « The Scarecrow », mais musicalement c’est assez différent, je pense que ça sonne plus comme Bruce Springsteen.

Oui je vois… Peut-être que je focalise trop sur les paroles, c’est pour ça que je pensais à Avantasia…
Bon maintenant c’est la question « What the Fuck », c’est pour « Rock Me Amadeus », qui est assez bizarre mais entrainante, je sais pas trop comment décrire ça, on dirait du rap pop mélodique…


Je sais pas non plus ! (Rires)

Comment en êtes vous venu à mettre ce titre sur l’album ?

Et bien tu sais j’ai toujours été un grand fan de Falco et je pense que tout le monde dans le groupe a beaucoup de respect pour lui, et parfois on joue du Falco avant de monter sur scène parce que c’est la bonne musique pour apporter de l’adrénaline et je voulais juste faire une reprise de Falco mais on a jamais osé le faire parce que c’est assez dur de le faire proprement. On voulais faire « Der Kommissar » mais notre producteur Sascha Paeth nous a recommandé, suggéré de faire « Rock Me Amadeus » à la place, parce que c’est plus dans l’autodérision, la mégalomanie, juste plus… EDGUY. Donc qu’on allait essayer et voir ce que ça donnait et finalement c’était plutôt énorme. C’est différent mais on savait qu’on aurait beaucoup d’opposants, sur en Allemagne où les gens disait (Tobias prend une voix moqueuse) « Ca ne va pas sur l’album » et même le label voulait qu’on jette ça de l’album mais on a dit « Non ! ».
C’est EDGUY, c’est une facette de ce groupe fou EDGUY et c’est ce que nous sommes, on veut faire ça donc on aura ça sur l’album et on tiendra bon, et c’est ce qu’on a fait ! (Rires)

(Rires) Oui c’est totalement dans l’esprit d’EDGUY, mais même si c’est assez bizarre, c’est assez entrainant et sympa. En fait c’est à peu près pareil pour la pochette. Tu voulais quelque chose de différent, très heavy métal et quand je l’ai vu ça m’a fait penser à une affiche de vieux film. As-tu choisi la pochette par toi-même ou as-tu donné des directives au dessinateur ?

On parlait avec l’artiste ; c’est un professeur d’art du Colorado et on lui a dit ce qu’on voulait et on a développé ça ensemble, on était dans le procédé ensemble, on voulait avoir ce genre de flic des « Village People » et ce vieux casse-cou des années 70, ce cascadeur à moto avec une moustache, comme un flic des films des années 70 comme « Cannonball Run » avec Burt Reynolds, ces vieux classiques comme « Easy Rider », quelque chose comme ça. Et bien sûr ça fait un peu star porno des années 70 mais c’est aussi heavy métal, c’est rock’n roll. Le truc marrant c’est que je pense qu’il n’y a pas beaucoup de groupes qui oseraient mettre quelque chose comme ça sur leur pochette et on l’a fait et je pense que c’est assez original, courageux et encore une fois c’est l’ultime esprit du métal de faire des trucs comme ça, peu importe ce que les gens pensent. (Rires)

Et vous allez encore plus loin avec la pochette de l’édition limitée de l’album, que je préfère. Ça ressemble à une affiche pour des promotions ou des ventes. Pourquoi avez-vous choisi deux pochettes pour l’album.

La vérité c’est que la pochette bleue, avec le monstre était la première qu’on avait. Et la j’ai pensé « Peux-tu dessiner un genre d’affiche de tournée, mais dessine quelque chose qui ressemble à ces affiches de foires rurales des années 20 ou 30 ». Ces affiches qui disent « Venez et admirez l’homme aux trois chapeaux faire du catch avec un taureau !! » ou des trucs comme « L’homme aux quatre mains, entrez et venez le voir !! ».
Donc il a fait ça et quand on a eu l’affiche on s’est dit que c’était tellement énorme qu’on ne pouvait pas juste s’en servir comme affiche de tournée, elle devait être quelque part, donc on l’a mis sur l’édition limitée, mais c’est arrivé par accident.

Et sur cette édition limitée on a des reprises ou d’autres trucs ? Tu voulais rendre hommage à l’Angleterre, combien de chansons bonus avez-vous enregistré ?

On a enregistré deux nouvelles chansons et il y a une version alternative de « Space Police » et quatre instrumentales. Donc sept chansons sur l’édition limité et un de ces chanson s’appelle « England », c’est un hommage à l’Angleterre… Et Iron Maiden et l’autre s’appelle « Aychim in Hysteria » et est un hommage à Def Leppard d’Angleterre aussi donc c’est deux hommage à l’Angleterre en un sens.

Et bien j’écouterai ça quand j’aurai reçu mon édition limitée, le Earbook deluxe…

J’ai vraiment hâte de le voir parce j’ai juste vu les premières idées quand le design a été fait pour les pages et c’est vraiment super, il y a quelque chose comme 150 photos dedans, c’est vraiment un grand format.

Ouais presque comme un vinyle.

Oui et on a de vieilles photos des archives dont j’ignorais moi-même l’existence, de nos premiers show live. Par réellement les premiers mais de 1994 et des trucs avant qu’on ai un label. C’est un bon truc, vraiment une grosse édition.

J’ai vraiment hâte de l’avoir !! Et peux-tu nous en dire plus sur les plans pour 2014 ? la tournée est annoncée pour la fin de l’année mais on n’a pas la chance de vous avoir au Hellfest cette année, tu sais pourquoi ?

Le Hellfest a besoin d’un break, une année sans Tobi. (Rires) Ils avaient juste besoin d’une année sans moi !

Donc tu reviens l’année prochaine ?

Je suis pas sûr, peut-être qu’ils auront besoin de deux ou trois années sans moi, peut-être cinq ! Peut-être que le festival pourrait même vivre totalement sans moi ! (Rires)

Oh je pense qu’on fera quelque chose pour te ramener ! Et à propos de la tournée de fin d’année ?

La tournée commencera le 18 septembre et on sera en France le 14 et 15 octobre à Lyon et Paris et on a vraiment hâte d’y être, on n’a pas tourné depuis trois ans, la dernière tournée qu’on a fait était il y a un an et demi comme première partie de Deep Purple. C’est génial de soutenir une légende comme Deep Purple, mais j’ai vraiment hâte d’être de retour avec notre propre show, notre scène, faire les choses à notre façon, c’est ce dont j’ai vraiment hâte.

Est-ce qu’on aura droit à un truc spécial sur scène, comme votre « Electric Hellhound » que vous aviez sur la tournée « Age of the Joker » ?

On a déjà deux trois idées pour le moment mais on ne sait pas encore ce qui va vraiment se passer…

Donc on attend et on verra !
Et bien je pense qu’on est arrivé à la fin de cette interview. Merci encore pour ce moment, je te laisse les derniers mots si tu dire quelque chose aux fans français.


Et bien je veux juste te remercier. Et vous remercier tous, et essayer l’album, ça vaut le coup. Je ne vous dis pas de l’acheter, faites vous votre opinion, prenez vos propres décisions mais essayez le et je pense que vous l’achèterez ! (Rires)
Merci et on se voit sur la tournée !
 
Critique : SBM
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