Interview
TURBOWOLF (2018) - Andy Ghosh (Guitare)
Avec leur troisième album, « The Free life », les anglais de Turbowolf nous offrent une vraie cure de jouvence rock'n'roll. Un disque heavy et psychédélique qui fleure bon la folie créatrice des années 70. Rencontre à Paris avec leur guitariste, Andy Ghosh.
« Vous venez de Bristol où il y a une grosse scène musicale. »
« Quand on a commencé à Bristol, il ne se passait pas grand chose, en fait. Mais c'est une ville très créative, très ouverte d'esprit où les gens n'ont pas peur que tu sois bizarre. Ca aide pour un groupe. »
« Il y a de nombreux invités sur votre album,Mike Kerr de Royal Blood, Joe Talbot de Idles,Sebastien Grainger de Death from Above 1979. »
« Je suis fan de Death Above depuis leurs débuts. Nous nous sommes rencontrés, avons fait leur première partie. Nous avons bossé avec Royal Blood et Idles sont des amis. »
« Idles est pourtant différent de vous. »
« Oui, mais j'écoute beaucoup de choses variées. J'écoute des trucs calmes comme les productions Motown. Idles est punk et je trouve que d'une certaine manière nous le sommes aussi. »
« Plus que punk je trouve que vous sonnez très Black Sabbath. »
« Nous sommes fans de Black Sabbath. Ils sont l'une de nos influences, bien plus que les groupes stoner qui ont eux même été influencés par eux. Sabbath a influencé tous les groupes à guitares, tout comme Hendrix. Mais nous sommes punk dans l'esprit avec un côté DIY. Nous nous moquons des règles. Et nous aimons beaucoup les groupes CB/GB des années 77/78 comme Blondie. »
« Vous utilisez la guitare fuzz. C'est assez rare dans le rock actuel. »
« J'ai toujours utilisé la fuzz guitare avant même que cela ne devienne de nouveau à la mode. »
« Cela fait près de dix ans que Turbowolf existe. Comment vois-tu la carrière du groupe rétrospectivement ? »
« Ce groupe est né des cendres d'un autre groupe. Je n'y pense pas vraiment. Nous faisons notre musique sans se soucier du temps qui passe. »
« Vous n'avez sorti que trois albums en dix ans. Le temps de préparation d'un disque est long chez vous. »
« Oui, définitivement. J'écris toute la musique. On essaie de faire du mieux que l'on puisse et cela prend des mois voir des années. On a mis du temps à nos débuts à trouver un label puis on en a changé. Tout ça prend du temps. »
« Vous avez mis combien de temps à faire l'album ? »
« Deux ans au total. La batterie a été faite très rapidement. On a passé sept mois sur l'enregistrement proprement dit. »
« Vous avez un son très 70's. »
« Sans doute mais ce n'est pas conscient. Dès que tu sors un riff, ça fait de suite référence à ses années là. »
« Vous semblez être de grands fans de musique. »
« Nous écoutons toutes sortes de musique. Nous aimons la musique classique, les BO. Il serait dommage qu'un album ne posséde qu'une couleur musicale. Il y a beaucoup de disque dans lesquels tu t'ennuies parce que chaque morceau ressemble au précédent. Nous voulons éviter cela. »
« Où avez-vous enregistré l'album ? »
« Chez nous à Bristol. Une partie a été enregistré dans le studio de Geff Barrow de Portishead. »
« Certains de vos morceaux font penser à Royal Blood. Ils sont l'une de vos influences ? »
« C'est le contraire. Nous les avons influencés. »
« Vous êtes connus un peu partout dans le Monde mais peu en France. Pourquoi ? »
« Je ne sais pas. En même temps, nous ne sommes pas énormes où que que ce soit. J'ai entendu que la France n'est pas contrairement à l'Allemagne très branché rock. C'est peut être une raison. Je ne sais pas. »
« Que représente la pochette avec cet alligator ? »
« C'est moi qui l'ai dessiné. J'essaie de faire à chaque fois des choses qui correspondent à notre musique. Elle est libre d'interprétation. Chacun peut y voir ce qu'il veut. »
« Comment composez-vous votre musique ? »
« Je programme la batterie, trouve des trucs à la guitare. Je joue des trucs étranges puis les réecoute et les enregistre. Même si nous sommes un groupe à guitares, il y a aussi des synthés. »
« Vous avez dit que le rock n'est plus très abrasif aujourd'hui.»
« Je trouve que la plupart des trucs heavy actuels sont assez ennuyeux. Heureusement il y a des groupes avec un son lourd comme Idles qui sont intéressants. Il y a des magazines en Angleterre où tu vois plein de groupes heavy qui se ressemblent les uns les autres. Ca n'a guère d'intérêt. »
« Vous, vous avez envie de prendre des risques ? »
« Oui, on a envie de suprendre l'auditeur. »
« Votre musique n'est pas metal mais peut plaire au public metal. »
« Je pense. Ado, j'écoutais beaucoup de trucs heavy mais plutôt punk que metal. Dans notre premier album, l'influence punk était plus évidente que dans le nouveau avec des morceaux courts, mais live nous sommes toujours très punk. »
« Vous étiez en tournée récemment. »
« On vient de finir une tournée anglaise. Nous partons bientôt pour les Etats-Unis où nous assurons la première partie de Royal Blood. Nous serons sur la route 2, 3 semaines. »
« A-t-on une chance de vous voir bientôt en France ? »
« Je l'espère. Normalement, on devrait jouer chez vous cet automne ou cet hiver. »
« Vous venez de Bristol où il y a une grosse scène musicale. »
« Quand on a commencé à Bristol, il ne se passait pas grand chose, en fait. Mais c'est une ville très créative, très ouverte d'esprit où les gens n'ont pas peur que tu sois bizarre. Ca aide pour un groupe. »
« Il y a de nombreux invités sur votre album,Mike Kerr de Royal Blood, Joe Talbot de Idles,Sebastien Grainger de Death from Above 1979. »
« Je suis fan de Death Above depuis leurs débuts. Nous nous sommes rencontrés, avons fait leur première partie. Nous avons bossé avec Royal Blood et Idles sont des amis. »
« Idles est pourtant différent de vous. »
« Oui, mais j'écoute beaucoup de choses variées. J'écoute des trucs calmes comme les productions Motown. Idles est punk et je trouve que d'une certaine manière nous le sommes aussi. »
« Plus que punk je trouve que vous sonnez très Black Sabbath. »
« Nous sommes fans de Black Sabbath. Ils sont l'une de nos influences, bien plus que les groupes stoner qui ont eux même été influencés par eux. Sabbath a influencé tous les groupes à guitares, tout comme Hendrix. Mais nous sommes punk dans l'esprit avec un côté DIY. Nous nous moquons des règles. Et nous aimons beaucoup les groupes CB/GB des années 77/78 comme Blondie. »
« Vous utilisez la guitare fuzz. C'est assez rare dans le rock actuel. »
« J'ai toujours utilisé la fuzz guitare avant même que cela ne devienne de nouveau à la mode. »
« Cela fait près de dix ans que Turbowolf existe. Comment vois-tu la carrière du groupe rétrospectivement ? »
« Ce groupe est né des cendres d'un autre groupe. Je n'y pense pas vraiment. Nous faisons notre musique sans se soucier du temps qui passe. »
« Vous n'avez sorti que trois albums en dix ans. Le temps de préparation d'un disque est long chez vous. »
« Oui, définitivement. J'écris toute la musique. On essaie de faire du mieux que l'on puisse et cela prend des mois voir des années. On a mis du temps à nos débuts à trouver un label puis on en a changé. Tout ça prend du temps. »
« Vous avez mis combien de temps à faire l'album ? »
« Deux ans au total. La batterie a été faite très rapidement. On a passé sept mois sur l'enregistrement proprement dit. »
« Vous avez un son très 70's. »
« Sans doute mais ce n'est pas conscient. Dès que tu sors un riff, ça fait de suite référence à ses années là. »
« Vous semblez être de grands fans de musique. »
« Nous écoutons toutes sortes de musique. Nous aimons la musique classique, les BO. Il serait dommage qu'un album ne posséde qu'une couleur musicale. Il y a beaucoup de disque dans lesquels tu t'ennuies parce que chaque morceau ressemble au précédent. Nous voulons éviter cela. »
« Où avez-vous enregistré l'album ? »
« Chez nous à Bristol. Une partie a été enregistré dans le studio de Geff Barrow de Portishead. »
« Certains de vos morceaux font penser à Royal Blood. Ils sont l'une de vos influences ? »
« C'est le contraire. Nous les avons influencés. »
« Vous êtes connus un peu partout dans le Monde mais peu en France. Pourquoi ? »
« Je ne sais pas. En même temps, nous ne sommes pas énormes où que que ce soit. J'ai entendu que la France n'est pas contrairement à l'Allemagne très branché rock. C'est peut être une raison. Je ne sais pas. »
« Que représente la pochette avec cet alligator ? »
« C'est moi qui l'ai dessiné. J'essaie de faire à chaque fois des choses qui correspondent à notre musique. Elle est libre d'interprétation. Chacun peut y voir ce qu'il veut. »
« Comment composez-vous votre musique ? »
« Je programme la batterie, trouve des trucs à la guitare. Je joue des trucs étranges puis les réecoute et les enregistre. Même si nous sommes un groupe à guitares, il y a aussi des synthés. »
« Vous avez dit que le rock n'est plus très abrasif aujourd'hui.»
« Je trouve que la plupart des trucs heavy actuels sont assez ennuyeux. Heureusement il y a des groupes avec un son lourd comme Idles qui sont intéressants. Il y a des magazines en Angleterre où tu vois plein de groupes heavy qui se ressemblent les uns les autres. Ca n'a guère d'intérêt. »
« Vous, vous avez envie de prendre des risques ? »
« Oui, on a envie de suprendre l'auditeur. »
« Votre musique n'est pas metal mais peut plaire au public metal. »
« Je pense. Ado, j'écoutais beaucoup de trucs heavy mais plutôt punk que metal. Dans notre premier album, l'influence punk était plus évidente que dans le nouveau avec des morceaux courts, mais live nous sommes toujours très punk. »
« Vous étiez en tournée récemment. »
« On vient de finir une tournée anglaise. Nous partons bientôt pour les Etats-Unis où nous assurons la première partie de Royal Blood. Nous serons sur la route 2, 3 semaines. »
« A-t-on une chance de vous voir bientôt en France ? »
« Je l'espère. Normalement, on devrait jouer chez vous cet automne ou cet hiver. »
Critique : Pierre Arnaud
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