Interview
JIMM (2019) - Jimm
« Distorsion Cérébrale », le troisième album de Jimm est sorti il y a peu. Un très bon disque de rock français entre Trust et No One. Un album rock mais aux guitares metal et à l'esprit punk. Rencontre avec Jimm à Paris.
« La gestation de cet album a été longue puisque ton précédent album date de 2015. Pourquoi ce disque t'a pris autant de temps ? »
« J'ai sorti « In [can] decence » en Octobre 2015. Je me suis mis à la compo dans l'optique d'un nouvel album début 2016. J'ai commencé à jouer sur Stracotaster à cette époque ( d'ordinaire je joue sur des Les Paul), ce qui m'a donné de nouvelles idées. J'ai composé des morceaux au premier semestre 2016, ai maquetté à l'été et fin 2016 j'ai amené des morceaux au studio. Il y a aussi de vieux morceaux sur l'album qui datent de 2001 à 2004. »
« Le titre de l'album « Distorsion Cérébrale » que signifie-t-il ?
« Je voulais l'appeler « Distorsion » à la base mais le boss du label trouvait que « Distorsion Cérébrale » sonnait bien. C'est un morceau par rapport à une ancienne relation amoureuse qui était très prise de tête. »
« Les critiques te situent souvent entre metal et punk. Je trouve plutôt que tu sonnes rock énervé à la No One. »
« Je suis assez d'accord. Pour moi, ce que je fais, c'est du rock avec des sonorités metal et punk. Mes guitares sont néanmoins plus hard que chez No One. »
« Tu te sens proche de groupes comme No One ou Mass Hysteria ? Fred Duquesne, le guitariste de Mass a mixé l'album. »
« Je connaissais Fred Duquesne de nom. J'aimais sa production sur les albums de Bukowski. Je savais que c'était un bon producteur. Après, j'aime bien Mass, mais sans être fan. »
« Tu es branché metal ? »
« Dans les années 90, j'étais très branché par des groupes neo-metal comme Deftones. J'aime beaucoup des trucs comme Papa Roach, Alter Bridge, In Flames. »
« Le son metal t'influence ? »
« Je préfère le son rock. Je n'aime pas trop le son metal car je ne suis pas fan de la batterie hyper triggée. J'aime les riffs metal lourds mêlés à des sonorités rock. J'aime les choses simples, efficaces. Il m'importe d' aller à l'essentiel. »
« Tu as fait la production seul pour ce disque ? »
« J'ai eu énormément de problèmes avec le studio où j'ai enregistré l'album. Le mix était pourri. Fred a tout remixé et a sauvé l'album. »
« Il y a de nombreux morceaux politique et sociétaux sur le disque. Tu te sens comme un chanteur engagé ? »
« Il y a des textes sur la religion , un texte comme « Prêt à penser » sur la censure de la pensée, des textes politique. J'ai adapté certains textes par rapport à des morceaux datant de 2012 et 2013. Les gens prennent mes textes comme ils le veulent. Je ne suis pas là pour faire des discours politiques ou embrigader les gens. J'ai toujours aimé le rock français avec des textes un peu énervés, Trust, Noir Désir, donc ça m'a forcément influencé au niveau de l'écriture. »
« Il y a aussi des morceaux sur l'intime. Je pense à « Rancune », par exemple.
« En fait, il y a un morceau par ex. Je ne me serais pas imaginé écrire sur l'intime mais une fois que c'est là je suis obligé d'assumer. »
« Tous tes textes sont en français. »
« Je ne suis pas super bon en anglais et puis le moyen le plus simple pour s'exprimer reste de le faire dans sa langue maternelle. »
« Ton blues dans la peau » signifie que tu es fan de blues ? »
« C'est un riff bluesy passé en mode stoner. J'écoute du blues depuis l'âge de quinze, seize ans. J'étais fan aussi de groupes comme AC/DC qui en écoutait. Je préfère depuis plusieurs années les concerts blues que rock. C'est moins prévisible car il y a plus d'impros que dans le rock. »
« Qu'est-ce qui t'a donné envie de reprendre « La chanson de Prévert « de Gainsbourg
« J'ai appris à le jouer au collège. J'ai découvert grâce à ce prof, Iggy Pop, les Pixies. Ce morceau de Gainsbourg m'ait resté de cette époque. J'aimais cette mélodie très accrocheuse. J'ai eu envie de le faire à la sauce punk. C'est un titre qui m'a marqué mais je n'écoute pas spécialement Gainsbourg. Je n'ai pas grandi en l'écoutant. »
« Comment as-tu signé avec le label Juste Une Trace ? »
« Ils m'ont contacté en juillet dernier. Le boss du label a aimé et j'ai signé avec eux. »
« La gestation de cet album a été longue puisque ton précédent album date de 2015. Pourquoi ce disque t'a pris autant de temps ? »
« J'ai sorti « In [can] decence » en Octobre 2015. Je me suis mis à la compo dans l'optique d'un nouvel album début 2016. J'ai commencé à jouer sur Stracotaster à cette époque ( d'ordinaire je joue sur des Les Paul), ce qui m'a donné de nouvelles idées. J'ai composé des morceaux au premier semestre 2016, ai maquetté à l'été et fin 2016 j'ai amené des morceaux au studio. Il y a aussi de vieux morceaux sur l'album qui datent de 2001 à 2004. »
« Le titre de l'album « Distorsion Cérébrale » que signifie-t-il ?
« Je voulais l'appeler « Distorsion » à la base mais le boss du label trouvait que « Distorsion Cérébrale » sonnait bien. C'est un morceau par rapport à une ancienne relation amoureuse qui était très prise de tête. »
« Les critiques te situent souvent entre metal et punk. Je trouve plutôt que tu sonnes rock énervé à la No One. »
« Je suis assez d'accord. Pour moi, ce que je fais, c'est du rock avec des sonorités metal et punk. Mes guitares sont néanmoins plus hard que chez No One. »
« Tu te sens proche de groupes comme No One ou Mass Hysteria ? Fred Duquesne, le guitariste de Mass a mixé l'album. »
« Je connaissais Fred Duquesne de nom. J'aimais sa production sur les albums de Bukowski. Je savais que c'était un bon producteur. Après, j'aime bien Mass, mais sans être fan. »
« Tu es branché metal ? »
« Dans les années 90, j'étais très branché par des groupes neo-metal comme Deftones. J'aime beaucoup des trucs comme Papa Roach, Alter Bridge, In Flames. »
« Le son metal t'influence ? »
« Je préfère le son rock. Je n'aime pas trop le son metal car je ne suis pas fan de la batterie hyper triggée. J'aime les riffs metal lourds mêlés à des sonorités rock. J'aime les choses simples, efficaces. Il m'importe d' aller à l'essentiel. »
« Tu as fait la production seul pour ce disque ? »
« J'ai eu énormément de problèmes avec le studio où j'ai enregistré l'album. Le mix était pourri. Fred a tout remixé et a sauvé l'album. »
« Il y a de nombreux morceaux politique et sociétaux sur le disque. Tu te sens comme un chanteur engagé ? »
« Il y a des textes sur la religion , un texte comme « Prêt à penser » sur la censure de la pensée, des textes politique. J'ai adapté certains textes par rapport à des morceaux datant de 2012 et 2013. Les gens prennent mes textes comme ils le veulent. Je ne suis pas là pour faire des discours politiques ou embrigader les gens. J'ai toujours aimé le rock français avec des textes un peu énervés, Trust, Noir Désir, donc ça m'a forcément influencé au niveau de l'écriture. »
« Il y a aussi des morceaux sur l'intime. Je pense à « Rancune », par exemple.
« En fait, il y a un morceau par ex. Je ne me serais pas imaginé écrire sur l'intime mais une fois que c'est là je suis obligé d'assumer. »
« Tous tes textes sont en français. »
« Je ne suis pas super bon en anglais et puis le moyen le plus simple pour s'exprimer reste de le faire dans sa langue maternelle. »
« Ton blues dans la peau » signifie que tu es fan de blues ? »
« C'est un riff bluesy passé en mode stoner. J'écoute du blues depuis l'âge de quinze, seize ans. J'étais fan aussi de groupes comme AC/DC qui en écoutait. Je préfère depuis plusieurs années les concerts blues que rock. C'est moins prévisible car il y a plus d'impros que dans le rock. »
« Qu'est-ce qui t'a donné envie de reprendre « La chanson de Prévert « de Gainsbourg
« J'ai appris à le jouer au collège. J'ai découvert grâce à ce prof, Iggy Pop, les Pixies. Ce morceau de Gainsbourg m'ait resté de cette époque. J'aimais cette mélodie très accrocheuse. J'ai eu envie de le faire à la sauce punk. C'est un titre qui m'a marqué mais je n'écoute pas spécialement Gainsbourg. Je n'ai pas grandi en l'écoutant. »
« Comment as-tu signé avec le label Juste Une Trace ? »
« Ils m'ont contacté en juillet dernier. Le boss du label a aimé et j'ai signé avec eux. »
Critique : Pierre Arnaud
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