Interview
PUTA VOLCANO (2019) - Luna (Chant) et Alex (Guitare)
Avec seulement deux albums au compteur, « The Sun » et « Harmony Of Spheres », Puta Volcano s'est imposé comme l'un des nouveaux groupes majeurs de la scène grec. Entre stoner et grunge, le groupe a trouvé sa voie. L'année 2019 marquera le grand retour du groupe avec un nouvel album à paraitre. Rencontre chez eux à Athenes.
« Dans quel état d'esprit étiez-vous lorsque vous avez écrit « Harmony Of Spheres » après votre premier album « The Sun » qui avait reçu de très bonnes critiques ? »
« Nous n'avons pas pensé à ce que nous avions fait sur le premier album. Pour nous, peu importe si ce que nous faisons ressemblera ou non à ce que nous avons fait auparavant. On se laisse porter par notre feeling, nos envies. »
« On vous situe souvent entre stoner et grunge. »
« Cela ne nous dérange pas que l'on nous classe stoner mais nous nous sentons plus proche du grunge que du stoner. Les gens aiment cataloguer. Ce n'est pas un problème. Nous aimons beaucoup le grunge, les premiers albums de Soundgarden. Alice in Chains nous a marqué et reste une grosse influence. On a grandi en écoutant ce genre musical. Il est logique que cela se retrouve dans notre musique. Ce que nous faisons posséde le côté sombre que l'on trouvait dans le grunge. Nous aimons également beaucoup Tool qui est une autre de nos influences. »
«Infinity » le dernier titre du disque a quant à lui un côté doom. »
« Nous avions enregistré sept morceaux et il manquait un titre pour boucler le disque. Le morceau est arrivé comme ça, de manière spontanée. C'est celui que l’on préfère de l'album. »
« Le master a été réalisé par Jens Bogren qui est mondialement connu. Vous le connaissiez auparavant ? Comment s’est faite la connexion avec lui ?»
« Il a bossé avec de très gros groupes comme Sepultura, Opeth ou Dimmu Borgir. On lui a envoyé l'album et il a accroché. Ca s'est fait comme ça. Nous n'avons malheureusement pas eu la chance d'aller en Suède pour le faire.Une prochaine fois, peut-être. »
« Vous avez reçu de très bonnes critiques pour vos deux albums. Cela vous aide-t-il à faire grandir le groupe ? »
« Cela fait plaisir mais ça ne change rien pour nous. Chaque album est une nouvelle étape et nous avançons sans que ce que l'on dit de nous (même de manière positive) influe sur notre travail. »
« On vous voit dans un documentaire sur la scène stoner grec. Quel est ce film ? »
« Il sortira bientôt. C'est un réalisateur espagnol qui est venu en Grèce pour le réaliser. Il a filmé pas mal de concerts, a suivi des festivals. On ne se sent pas comme faisant partie de la scène stoner grec mais c'est vrai que l'on apparait dans le film. »
« Vos morceaux font souvent mur du son. C'est voulu ? »
« Cela dépend. Si les morceaux doivent aller vers ça, nous y allons. Nous n'avons pas envie de sonner puissant pour sonner puissant. Nous aimons avoir un son massif mais ce n'est pas un but en soi. Nous essayons au maximum de ne pas faire trop d'overdubs. »
« D'où vient ce nom Puta Volcano ? »
« C'est un volcan au Chili. »
« Il y a peu de groupes qui sonnent comme vous en Grèce. »
« Cela vient sans doute du fait que notre chanteuse Anna a le timbre de voix d'un homme. C'est assez rare. Après, nous sommes sans doute plus sombres que ne le sont les groupes stoner grecs. »
« Le fait que des groupes stoner comme 1000 mods ou Nightstalker marchent très bien en Grèce et à l'international aident-ils la scène locale ? »
« Il y a un public pour les groupes qui ont un gros son, ici en Grèce. Le fait que des groupes comme 1000 mods ou Nightstalker que tu cites marchent très bien tant en Grèce qu'à travers le monde profitent à tous les groupes. C'est bénéfique pour tout le monde. »
« Vous avez commencé à composer un nouvel album ? »
« Oui, on a commencé à enregistrer de nouveaux morceaux. Il est difficile de savoir encore comment cela sonnera au final. Nous ne voulons pas répéter les mêmes choses à chaque fois. Nous avons trouvé notre son mais ce ne sera pas une répétition de « Harmony of Spheres. »
« Comment composez-vous ? »
« Cela dépend. On enregistre souvent dans notre studio avant d'aller voir notre ingé son pour voir avec lui la façon dont évolueront les morceaux. On commence souvent par les prises batterie. La voix vient toujours à la fin. »
« Quel genre de musique écoutez-vous généralement ? »
« On écoute beaucoup de trucs 80's, de synth wave. Cela ne s'entend pas forcément dans notre musique mais nous aimons ce qui est sombre et la synth-wave l'est. »
« Dans quel état d'esprit étiez-vous lorsque vous avez écrit « Harmony Of Spheres » après votre premier album « The Sun » qui avait reçu de très bonnes critiques ? »
« Nous n'avons pas pensé à ce que nous avions fait sur le premier album. Pour nous, peu importe si ce que nous faisons ressemblera ou non à ce que nous avons fait auparavant. On se laisse porter par notre feeling, nos envies. »
« On vous situe souvent entre stoner et grunge. »
« Cela ne nous dérange pas que l'on nous classe stoner mais nous nous sentons plus proche du grunge que du stoner. Les gens aiment cataloguer. Ce n'est pas un problème. Nous aimons beaucoup le grunge, les premiers albums de Soundgarden. Alice in Chains nous a marqué et reste une grosse influence. On a grandi en écoutant ce genre musical. Il est logique que cela se retrouve dans notre musique. Ce que nous faisons posséde le côté sombre que l'on trouvait dans le grunge. Nous aimons également beaucoup Tool qui est une autre de nos influences. »
«Infinity » le dernier titre du disque a quant à lui un côté doom. »
« Nous avions enregistré sept morceaux et il manquait un titre pour boucler le disque. Le morceau est arrivé comme ça, de manière spontanée. C'est celui que l’on préfère de l'album. »
« Le master a été réalisé par Jens Bogren qui est mondialement connu. Vous le connaissiez auparavant ? Comment s’est faite la connexion avec lui ?»
« Il a bossé avec de très gros groupes comme Sepultura, Opeth ou Dimmu Borgir. On lui a envoyé l'album et il a accroché. Ca s'est fait comme ça. Nous n'avons malheureusement pas eu la chance d'aller en Suède pour le faire.Une prochaine fois, peut-être. »
« Vous avez reçu de très bonnes critiques pour vos deux albums. Cela vous aide-t-il à faire grandir le groupe ? »
« Cela fait plaisir mais ça ne change rien pour nous. Chaque album est une nouvelle étape et nous avançons sans que ce que l'on dit de nous (même de manière positive) influe sur notre travail. »
« On vous voit dans un documentaire sur la scène stoner grec. Quel est ce film ? »
« Il sortira bientôt. C'est un réalisateur espagnol qui est venu en Grèce pour le réaliser. Il a filmé pas mal de concerts, a suivi des festivals. On ne se sent pas comme faisant partie de la scène stoner grec mais c'est vrai que l'on apparait dans le film. »
« Vos morceaux font souvent mur du son. C'est voulu ? »
« Cela dépend. Si les morceaux doivent aller vers ça, nous y allons. Nous n'avons pas envie de sonner puissant pour sonner puissant. Nous aimons avoir un son massif mais ce n'est pas un but en soi. Nous essayons au maximum de ne pas faire trop d'overdubs. »
« D'où vient ce nom Puta Volcano ? »
« C'est un volcan au Chili. »
« Il y a peu de groupes qui sonnent comme vous en Grèce. »
« Cela vient sans doute du fait que notre chanteuse Anna a le timbre de voix d'un homme. C'est assez rare. Après, nous sommes sans doute plus sombres que ne le sont les groupes stoner grecs. »
« Le fait que des groupes stoner comme 1000 mods ou Nightstalker marchent très bien en Grèce et à l'international aident-ils la scène locale ? »
« Il y a un public pour les groupes qui ont un gros son, ici en Grèce. Le fait que des groupes comme 1000 mods ou Nightstalker que tu cites marchent très bien tant en Grèce qu'à travers le monde profitent à tous les groupes. C'est bénéfique pour tout le monde. »
« Vous avez commencé à composer un nouvel album ? »
« Oui, on a commencé à enregistrer de nouveaux morceaux. Il est difficile de savoir encore comment cela sonnera au final. Nous ne voulons pas répéter les mêmes choses à chaque fois. Nous avons trouvé notre son mais ce ne sera pas une répétition de « Harmony of Spheres. »
« Comment composez-vous ? »
« Cela dépend. On enregistre souvent dans notre studio avant d'aller voir notre ingé son pour voir avec lui la façon dont évolueront les morceaux. On commence souvent par les prises batterie. La voix vient toujours à la fin. »
« Quel genre de musique écoutez-vous généralement ? »
« On écoute beaucoup de trucs 80's, de synth wave. Cela ne s'entend pas forcément dans notre musique mais nous aimons ce qui est sombre et la synth-wave l'est. »
Critique : Pierre Arnaud
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