Interview
PAT O MAY (2021) - Pat
Le très talentueux Pat’O May nous revient avec un nouvel album, le très bon « Welcome to a new world ». Premier concept-album de sa carrière il navigue entre rock progressif et hard à l’ancienne. Entretien avec le fort sympathique Pat.
« Tu as sorti de nombreux albums au cours de ta carrière mais c’est la première fois que tu sors un concept-album. Comment t’en est venue l’idée ? »
« C’est quelque chose que j’avais en tête depuis longtemps. J’étais fan d’un album de Ange « Par les fils de Mandrin » qui en est. Il y a aussi l’idée de changer car j’ai toujours envie de faire un album différent de celui d’avant. »
« A propos de Ange on trouve Christian Décamps, leader historique du groupe sur ton album. »
« Oui il lit le dernier texte de l’album. J’ai toujours été fan de ce groupe. En plus j’ai habité à Belfort à la fin des années 80-début 90. On est devenus amis. »
« A part cet album de Ange quels sont les autres concepts-albums qui t’ont marqué ? »
« Tommy » des Who bien sûr. J’aime ce disque car il a un concept cinématographique. »
« C’est plus difficile d’écrire un concept-album qu’un disque standard j’imagine. »
« Oui car le degré d’exigence est plus grand. Il faut que l’histoire soit intéressante, cohérente. »
« Le personnage de No Face dans ton disque est assez proche de celui de Tommy. »
« En partie mais en partie seulement. Le personnage de No Face ne possède aucun sens : vue, odorat, toucher, pensée, parole, goût, ouïe. Il se demande s’il est né ainsi ou s’il est contrôlé par une force extérieure. Il y a bien sûr un côté Matrix là-dedans. »
« Malgré cela le message est optimiste. »
« Tout à fait. Le mec à la fin se libère. C’est un parcours initiatique. Dans le morceau « Please tell me Why » les gens lui disent qu’il peut se libérer et c’est ce qui se passe. »
« L’album est long. J’imagine que c’est du au fait que tu racontes une histoire, qu’il faut que celle-ci se développe. »
« Tout à fait. C’est aussi pour cela qu’il y a des titres de huit minutes. Je me suis laissé entrainer par cette histoire. J’en suis moi-même spectateur. »
« Combien de temps as-tu travaillé sur ce disque ? »
« Au total trois ans. Cela a été très rapide pour la compo et les arrangements qui se sont étalés de novembre 2019 à janvier 2020. Durant ces trois mois je me suis isolé pour écrire. J’ai bénéficié d’une liberté totale pour écrire ce disque. La mise en forme a elle été plus longue. »
« Le mastering a été réalisé par Alex Wharton au célèbre studio d’Abbey Road. »
« C’est un plaisir de bosser avec lui. C’est le quatrième album que nous faisons ensemble. Le mastering est un art. C’est la dernière interface avant la sortie d’un disque. C’est très important. »
« Il y a encore ce côté celtique que tu affectionnes à certains moments du disque. »
« Cela fait partie de mon ADN. C’est sans doute moins marqué sur cet album mais ce sera toujours là. »
« Il y a des morceaux dans plein de langues différentes. Pourquoi ? »
« Je suis parti du principe que No Face peut être n’importe qui. Du coup il doit parler dans n’importe quelle langue. J’ai travaillé avec des amis allemands, japonais pour les textes dans ses langues. Mais il y aussi du breton, de l’italien, de l’espagnol… Il y a un QR code dans le disque qui permet d’avoir les textes en français, japonais et allemand. C’est important de pouvoir lire les textes. »
« Tu vas défendre le disque sur scène ? »
« Bien sûr. Avec mes musiciens on forme un bloc. On a enregistré le disque à l’ancienne. Cela a bien marché. Maintenant je veux qu’on le défende live car j’adore le son du groupe sur scène. On jouera à Paris le 22 septembre au Café de la Danse. Je suis trop content de remonter sur scène. Ca va être énorme. A cause du Covid on a eu cinquante dates annulées. On ne rattrapera malheureusement pas le temps perdu.»
« Il y a des côtés prog, d’autres hard classique dans le disque. »
« Le hard classique c’est ce que j’ai toujours écouté : Purple, Van Halen donc c’est logique qu’on retrouve cela dans l’album. »
« Est-ce qu’à l’avenir tu vas participer de nouveau à de grands opéras du style « Anne de Bretagne » ou « Excalibur » ? »
« Pour le moment je veux me concentrer sur la promotion de cet album. Et aussi le défendre sur scène. Après pourquoi pas. Je suis toujours prêt à de nouvelles expériences. »
« Tu as sorti de nombreux albums au cours de ta carrière mais c’est la première fois que tu sors un concept-album. Comment t’en est venue l’idée ? »
« C’est quelque chose que j’avais en tête depuis longtemps. J’étais fan d’un album de Ange « Par les fils de Mandrin » qui en est. Il y a aussi l’idée de changer car j’ai toujours envie de faire un album différent de celui d’avant. »
« A propos de Ange on trouve Christian Décamps, leader historique du groupe sur ton album. »
« Oui il lit le dernier texte de l’album. J’ai toujours été fan de ce groupe. En plus j’ai habité à Belfort à la fin des années 80-début 90. On est devenus amis. »
« A part cet album de Ange quels sont les autres concepts-albums qui t’ont marqué ? »
« Tommy » des Who bien sûr. J’aime ce disque car il a un concept cinématographique. »
« C’est plus difficile d’écrire un concept-album qu’un disque standard j’imagine. »
« Oui car le degré d’exigence est plus grand. Il faut que l’histoire soit intéressante, cohérente. »
« Le personnage de No Face dans ton disque est assez proche de celui de Tommy. »
« En partie mais en partie seulement. Le personnage de No Face ne possède aucun sens : vue, odorat, toucher, pensée, parole, goût, ouïe. Il se demande s’il est né ainsi ou s’il est contrôlé par une force extérieure. Il y a bien sûr un côté Matrix là-dedans. »
« Malgré cela le message est optimiste. »
« Tout à fait. Le mec à la fin se libère. C’est un parcours initiatique. Dans le morceau « Please tell me Why » les gens lui disent qu’il peut se libérer et c’est ce qui se passe. »
« L’album est long. J’imagine que c’est du au fait que tu racontes une histoire, qu’il faut que celle-ci se développe. »
« Tout à fait. C’est aussi pour cela qu’il y a des titres de huit minutes. Je me suis laissé entrainer par cette histoire. J’en suis moi-même spectateur. »
« Combien de temps as-tu travaillé sur ce disque ? »
« Au total trois ans. Cela a été très rapide pour la compo et les arrangements qui se sont étalés de novembre 2019 à janvier 2020. Durant ces trois mois je me suis isolé pour écrire. J’ai bénéficié d’une liberté totale pour écrire ce disque. La mise en forme a elle été plus longue. »
« Le mastering a été réalisé par Alex Wharton au célèbre studio d’Abbey Road. »
« C’est un plaisir de bosser avec lui. C’est le quatrième album que nous faisons ensemble. Le mastering est un art. C’est la dernière interface avant la sortie d’un disque. C’est très important. »
« Il y a encore ce côté celtique que tu affectionnes à certains moments du disque. »
« Cela fait partie de mon ADN. C’est sans doute moins marqué sur cet album mais ce sera toujours là. »
« Il y a des morceaux dans plein de langues différentes. Pourquoi ? »
« Je suis parti du principe que No Face peut être n’importe qui. Du coup il doit parler dans n’importe quelle langue. J’ai travaillé avec des amis allemands, japonais pour les textes dans ses langues. Mais il y aussi du breton, de l’italien, de l’espagnol… Il y a un QR code dans le disque qui permet d’avoir les textes en français, japonais et allemand. C’est important de pouvoir lire les textes. »
« Tu vas défendre le disque sur scène ? »
« Bien sûr. Avec mes musiciens on forme un bloc. On a enregistré le disque à l’ancienne. Cela a bien marché. Maintenant je veux qu’on le défende live car j’adore le son du groupe sur scène. On jouera à Paris le 22 septembre au Café de la Danse. Je suis trop content de remonter sur scène. Ca va être énorme. A cause du Covid on a eu cinquante dates annulées. On ne rattrapera malheureusement pas le temps perdu.»
« Il y a des côtés prog, d’autres hard classique dans le disque. »
« Le hard classique c’est ce que j’ai toujours écouté : Purple, Van Halen donc c’est logique qu’on retrouve cela dans l’album. »
« Est-ce qu’à l’avenir tu vas participer de nouveau à de grands opéras du style « Anne de Bretagne » ou « Excalibur » ? »
« Pour le moment je veux me concentrer sur la promotion de cet album. Et aussi le défendre sur scène. Après pourquoi pas. Je suis toujours prêt à de nouvelles expériences. »
Critique : Pierre Arnaud
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