Interview
MOTOCULTOR FEST (2022) - Pierre Agapit (Chargé de Prod)
Le Motocultor c’est pour bientôt. Dans un peu plus de deux semaines le deuxième plus gros festival metal en France ouvrira ses portes. L’occasion d’en discuter avec son chargé de prod, Pierre Agapit.
« En tant que chargé de production est-ce que tu t’occupes de la prog du festival ? »
« Non. C’est Pierre et Yann qui s’en occupent. On a encore voulu cette année une prog éclectique avec des groupes de musiques extrêmes, bien sûr mais pas que. »
« Le Motocultor s’est construit en opposition au Hellfest ? »
« Même pas. C’est simplement une histoire de famille, de gens qui ont autrefois organisé des concerts. Il n’y a jamais eu la volonté de faire un deuxième Hellfest. L’ambiance est plus roots que dans certains festivals, c’est tout. »
« Vous programmez des groupes non metal depuis longtemps. »
« Cela vient de la volonté des programmateurs. Yann le directeur actuel a toujours voulu un festival ouvert sur les genres. »
« Cette année il y a même une soirée rock. »
« Oui elle aura lieu le jeudi. Les metalleux sont ouverts sur plein d’autres genres musicaux. On veut permettre aux metalleux de découvrir de cette façon des trucs rock. Il y aura cette année les Libertines ou les Hives à l’affiche. »
« Vous avez voulu élargir encore plus les genres ? »
« Oui comme je te disais les metalleux redécouvrent le rock mais aussi les gens qui écoutent du rock découvrent le metal. C’est un échange qui fonctionne dans les deux sens. »
« La prog cette année est d’ailleurs encore très ouverte. »
« Oui. On programme plein de groupes crossover depuis un moment déjà. Il y a de plus en plus de genres dans le metal. Il y en avait une vingtaine il y a vingt, trente ans. Il y en a deux cent cinquante aujourd’hui. »
« Votre prog est plus extrême que celle du Hellfest ? »
« Il y a beaucoup plus de groupes programmés au Hellfest qu’au Motocultor. On a cette année 105 groupes et c’est une première. Ce n’est pas plus extrême, c’est différent. »
« Vous avez fait un warm up 100% death cette année pour présenter le festival. »
« On a voulu programmer des groupes émergents même s’ils existent depuis longtemps comme Circle of Chaos ou Beerbreath. Circle of chaos n’avait encore jamais joué en France. On ne cherche pas une prog tapageuse. »
« Tu as écrit un mémoire sur le Motocultor il me semble ? »
« Il était plus large que cela. Mon mémoire portait sur la façon de pérenniser un festival, des valeurs d’un festival. J’ai travaillé sur le pourquoi tu vas aller à tel festival plutôt qu’à tel autre. »
« Votre prix de 140 euros pour les quatre jours est un prix très correct. »
« C’est un festival qui est juste au niveau du prix. Surtout qu’on a plusieurs exclus cette année. »
« Vous êtes rentables à quel niveau ? »
« A 80% de la jauge. A 18 000 entrées on est bien. »
« Est-ce que le fait d’être en Bretagne est un plus ? »
« D’être dans le grand ouest l’est. Il y a un public pour les musiques extrêmes là-bas. Il y a des régions en France où c’est plus dur alors même qu’ils proposent de supers choses. »
« En tant que chargé de production est-ce que tu t’occupes de la prog du festival ? »
« Non. C’est Pierre et Yann qui s’en occupent. On a encore voulu cette année une prog éclectique avec des groupes de musiques extrêmes, bien sûr mais pas que. »
« Le Motocultor s’est construit en opposition au Hellfest ? »
« Même pas. C’est simplement une histoire de famille, de gens qui ont autrefois organisé des concerts. Il n’y a jamais eu la volonté de faire un deuxième Hellfest. L’ambiance est plus roots que dans certains festivals, c’est tout. »
« Vous programmez des groupes non metal depuis longtemps. »
« Cela vient de la volonté des programmateurs. Yann le directeur actuel a toujours voulu un festival ouvert sur les genres. »
« Cette année il y a même une soirée rock. »
« Oui elle aura lieu le jeudi. Les metalleux sont ouverts sur plein d’autres genres musicaux. On veut permettre aux metalleux de découvrir de cette façon des trucs rock. Il y aura cette année les Libertines ou les Hives à l’affiche. »
« Vous avez voulu élargir encore plus les genres ? »
« Oui comme je te disais les metalleux redécouvrent le rock mais aussi les gens qui écoutent du rock découvrent le metal. C’est un échange qui fonctionne dans les deux sens. »
« La prog cette année est d’ailleurs encore très ouverte. »
« Oui. On programme plein de groupes crossover depuis un moment déjà. Il y a de plus en plus de genres dans le metal. Il y en avait une vingtaine il y a vingt, trente ans. Il y en a deux cent cinquante aujourd’hui. »
« Votre prog est plus extrême que celle du Hellfest ? »
« Il y a beaucoup plus de groupes programmés au Hellfest qu’au Motocultor. On a cette année 105 groupes et c’est une première. Ce n’est pas plus extrême, c’est différent. »
« Vous avez fait un warm up 100% death cette année pour présenter le festival. »
« On a voulu programmer des groupes émergents même s’ils existent depuis longtemps comme Circle of Chaos ou Beerbreath. Circle of chaos n’avait encore jamais joué en France. On ne cherche pas une prog tapageuse. »
« Tu as écrit un mémoire sur le Motocultor il me semble ? »
« Il était plus large que cela. Mon mémoire portait sur la façon de pérenniser un festival, des valeurs d’un festival. J’ai travaillé sur le pourquoi tu vas aller à tel festival plutôt qu’à tel autre. »
« Votre prix de 140 euros pour les quatre jours est un prix très correct. »
« C’est un festival qui est juste au niveau du prix. Surtout qu’on a plusieurs exclus cette année. »
« Vous êtes rentables à quel niveau ? »
« A 80% de la jauge. A 18 000 entrées on est bien. »
« Est-ce que le fait d’être en Bretagne est un plus ? »
« D’être dans le grand ouest l’est. Il y a un public pour les musiques extrêmes là-bas. Il y a des régions en France où c’est plus dur alors même qu’ils proposent de supers choses. »
Critique : Pierre Arnaud
Vues : 2531 fois